Partie 2

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Nan mais j'y crois pas ... c'est pas possible ....  SABRI EST DANS MA CLASSE !!!

Alors oui j'ai dis que j'avais pas de mec heiin, mais bon on a tous un kiff dans notre entourage et le mien était Sabri.  Alors en vrai, je ne lui ai jamais adresser la parole, enfin si genre "scuze jpeux passer steuplait" dans les couloirs du lycée. Il est grand, footballeur, marocain, TROP BG. Il vient aussi du famille super riche mais il se prend pour un voyou. On le verra jamais habiller classe, toujours survett TN. W'Allah c'est du gâchis mais bon il fais se qu'il veut je ne suis personne pour juger.

Voilà ma journée de cours commence paisiblement. Lorsque la pause de midi arrive, je rejoins ma "bande" composée de Hoda, Zara (une bonne amie), Bilal (que j'aime comme un frere), Camille, Louis, Antoine, qui sont français, mais à cause du travail de leurs parents ils se retrouvent au même lycée que moi. Jpense que la France leur manque. Mais a moi nan. Je mange tranquille et je retourne en cours.

Faut savoir que je suis assez voire très populaire, que ma bande n'est pas composé que de 5 personnes mais de pratiquement tout le lycée.  Après les autres c'est tous des faux culs hypocrites, et personnellement dans mon entourage j'en veux pas.

Normalement je fini à 17h mais je comprend pas pourquoi ma mère m'appel vers 16h30.  Grâce à Dieu mon tel été sur silencieux. Du coup, je sais pas si je dois m'inquiéter ou pas. La dernière fois qu'elle m'a appeler comme sa c'était pour m'annoncer qu'elle m'avait offert ma voiture.. donc je pense et j'espère que c'est une bonne nouvelle.

A 17h je sors de cours, je me faufile entre les gens dans les couloirs du lycée afin de sortir et de enfin rappeler ma mère tranquillement.

.................. Appel ................. 17h04

Maman: Allo Leïla ?

Elle a l'air inquiéte. Sa voix est bizare.

Moi: Oui maman j'ai vu que tu m'avais appeler il y a une demi heure à peu près, du coup tu voulais me dire quelque chose en particulier ?

Maman: je sais pas comment te l'annoncer.... punaise ma fille promet moi que tu m'en voudras pas !

Moi: Mais oui Punaise maman il y a quoi tu me fais peur !!

Maman: j'ai perdu mon travail. Jvais pas tarder à vendre nos appartements. Et pendant cette situation précaire je préférerai que tu ailles habiter chez ton pere. Tinquiette pas c'est juste pour un temps.

Moi: ....... Nan mais t'es pas sérieuse, tu me fais une blague rassure moi ......

Maman: nan même pas donc rentre à la maison prépare toute tes affaires, et demain jte dépose chez ton père.

Moi: j'arrive.

................ Fin De L'appel ............... 17h15

Je suis choquée.  Je fond en larme. Ma vie n'a plus de sens. C'est pas possible. Mes jambes ne tiennent plus. J'essaye de garder tout le courage qui me reste, je sauvegarde mon honneur.

Je sèche mes larmes et je cours vers Hoda pour qu'elle me ramène.  Sur la route je ne lui adresse pas un mot. Elle comprend que je vais mal, mais j'ose pas lui parler, lui expliquer que dorénavant je n'aurai plus une vie remplie de luxe puisque mon père habite dans le quartier Pakpak(pakistanais)/Indou qui est le quartier pauvre des ouvriers étrangers  à Dubaï.

Elle me dépose en bas de chez moi. J'entre dans le bâtiment et monte les escaliers en Stress Total. J'ouvre la porte et je vois les escarpins louboutins de ma mère.  Je me dirige immédiatement vers la cuisine. Quand je rentre je la vois en pleure, assise, se tenant le visage avec ses petites mains ridées.

de Dubaï à PanameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant