J'eu l'impression qu'un couteau me traversait l'épaule. Une décharge électrique fourmilla le long de mon bras gauche. Je ne compris pas pourquoi le sang ne coulait toujours pas.
Dès l'instant où la balle toucha le parachute, il se déchira, et on commença à tomber en chute libre, nos corps légèrement retenus par les lambeaux qu'il restait. Lorsque mon regard se posa en dessous de nous, je ne pus retenir un cris de stupeur : une centaine de gardes nous attendaient de pied ferme. Une moitié était armée d'ADC -sûrement pour moi- et l'autre moitié tenait dans leurs mains des fusils gros calibres -pour Liam. Mais ce que je me demandais, c'était : pourquoi tant d'homme pour seulement deux adolescents ? La gorge sèche, je posais cette question à Liam.
« C'est seulement pour nous faire peur, il n'ont pas le droit de nous tuer car ils ont besoin de nous, dit-il.
-Pourquoi donc ? demandais-je.
-Je n'avais pas dit que je vous expliquerai tout plus tard ? répliqua-t-il.
-Mais...
-Attention, on va se poser. »
En arrivant sur le sol, je sentis la douleur me lanciner à l'épaule. Le sang ne coulait toujours pas et je me demandais si la blessure n'était pas un peu superficielle malgré la douleur.
Tout à coup, un soldat me prit fermement pas le bras en pointant le canon de son ADC sur mon cou.
« Si tu fais quoi que ce soit pour t'enfuir, je n'hésiterais pas à tirer, me dit-il.»
Sur ce, il me tira en avant et m'entraina vers une porte grise de métal de trois mètres d'épaisseur.
J'avais peur. Très peur. Pourtant je restait de marbre et ne montrait rien, ne serait-ce que les grimaces que j'affichait à cause de ma blessure à l'épaule.
Un soldat se retira des rangs formés par ses compagnons et s'approcha d'un rectangle de métal que je n'avais pas remarqué jusque là. Il dit de sa voix rocailleuse :
« Ouvre-toi ! »
Alors le rectangle s'ouvrit pour révéler un petit écran, un micro et une caméra. Le soldat approcha ses lèvres du micro et murmura des parole inintelligibles dont le seul mot que je compris fut "forteresse". Après cela il avança son visage près du rectangle jusqu'à ce que ses yeux soient au niveau de la caméra qui analysa ses pupilles avant que l'écran s'allume pour dévoiler une bouche qui articula d'une voix braillarde :
« Qui est-ce ?
-On amène les prisonniers, répondit le garde. »
Là-dessus, il donna un coup d'épaule à la porte qui grinça et s'ouvrit lentement.
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Helena Blint EN PAUSE
ParanormalHelena Blint est une Créatrice, elle peut créer des objet par le seule force de sa pensée. Elle vit seule avec son père et les domestiques dans un immense château. Mais lorsqu'un soir elle se fait kidnapper par une mystérieuse organisation, sa vie...
