Rock Me ~ Recueil d'OS [L.S] -en cours d'écriture-

Stay With Me 1/3

Oi Oi!

On revient avec une nouvelle histoire!

Elle ne ressemble pas du tout à la première mais on espère qu'elle vous plaira quand même. Prévoyez de quoi boire, manger et un plaid parce que cette partie est plutôt longue (10K). Nous avons déjà les grandes idées des parties suivantes donc elles ne devraient pas prendre trop de temps à arriver.

Comme d'habitude, n'hésitez pas à commenter, ça nous ferait super plaisir!

Bonne lecture!

- L   - C

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Dans un monde fantastique, semblable au nôtre, où chaque individu se voit attribuer un des quatre éléments à la naissance: l'air, l'eau, la terre et, le plus puissant de tous, le feu. Louis n'a pas eu cette chance. Les personnes comme lui sont tuées à cause de leur différence, destinées à fuir la mort pour toujours jusqu'à ce qu'elle les rattrape. Mais que va-t-il se passer lorsque le chemin de Harry, un parfait inconnu, croisera le sien? Va-t-il le sauver ou, au contraire, causer sa perte? La chasse à l'homme est ouverte!

/!\ TW : Violence

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(Angels by the wings - Sia)

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~PDV Louis~

Je tire un peu sur ma capuche en soupirant. J'avance, tête baissée, au milieu de cette foule agitée. Je me fais le plus petit possible. Ma survie ne tient qu'à ma discrétion. Si l'un d'entre eux croise mon regard, je ne donne pas cher de ma peau. Pourquoi ai-je oublié ces foutues lentilles?! Je n'aime pas particulièrement marcher au milieu des gens. Ils sont pressés, me bousculent, me marchent sur les pieds en m'ignorant royalement. 

Je les entends rire et discuter entre eux tout autour de moi. S'ils savaient à quel point je les envie! Eux, ils ont un foyer, une famille, un travail. Ils ont trouvé une place dans ce monde. Mon cœur se serre à cette idée. Moi, je n'ai rien. Je n'ai jamais rien eu et ça n'est pas prêt de changer. Souvent, je me demande ce que ça fait d'être comme eux. Ce doit être agréable de rentrer chez soi en se disant que quelqu'un nous y attend.

Je ferme les yeux quelques secondes et m'imagine ce que ce serait de rentrer chez soi après une dure journée de travail. A peine entré, une douce odeur viendrait me chatouiller le nez et, bien vite, la personne que j'aime passerait ses bras autour de ma taille en me demandant comment s'est passée ma journée. Puis, je la lui raconterait pendant qu'une multitude de baisers, aussi légers que des plumes, viendraient se déposer tendrement sur mon visage. Nous mangerions ensuite ensemble sans pour autant arrêter de parler, simplement heureux de se retrouver. Enfin, nous nous endormirions dans notre grand lit, collés l'un à l'autre, nos jambes emmêlées et nos mains entrelacées. Et tout recommencerait le lendemain.

Je fais taire ces images qui dansent derrière mes paupières en sentant peu à peu mes yeux se remplir de larmes. J'ai toujours su que je n'aurai jamais le droit à ce genre de choses mais une partie de moi ne peut pas se résoudre à abandonner si facilement cet idéal qui m'est refusé. Le bonheur n'est pas réservé aux personnes comme moi. C'est à peine si j'aurai la chance de vivre assez longtemps pour me dire que j'aurai vécu pleinement. Je ne veux pas mourir. Pas maintenant. C'est encore trop tôt.

Je tire un peu plus sur les manches de mon pull et redescend ma capuche pour que celle-ci couvre mes yeux. Ces gestes m'apaisent. Mon vêtement est ma seule barrière ici. La seule chose qui me fait sentir un minimum en sécurité dans ce monde qui me rejette.