chapitre 18

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Pdv Nathan : (retour au présent, ils sont à l'hôpital)

Une chose froide vient se coller à ma joue, me faisant sursauter. Je relève la tête (j'étais dans mes pensées) et croise une nouvelle fois les beaux yeux gris de mon voisin, qui affiche encore l'un de ses splendides sourires. Je prends la canette de coca fraîche et l'ouvre sauf que, doué comme je suis, ça explose et j'en ai un peu partout...

- Pff...

- Eh ! J'te permets pas de te moquer...

- Ah dommage...pff.

Il se fou de ma gueule ?? Nan mais lui alors...

- Bref, tu ferais mieux de te changer...j'te touche pas si t'es aussi crade, mec.

-Et pourquoi voudrais-tu me toucher ?

- Mmh...parce que je t'aime ?

-...c-c'est ça ouais...

Oulà...mon cœur a faillit ne pas survivre..Il était obligé de faire sa foutue blague ?? C'est pas qu'elle m'a déplie mais j'ai pas prévu de mourir aujourd'hui.

B-bon. Est-ce que ma mère a eu l'intelligence de m'apporter des habits de rechange...? S'il te plaît, maman je crois en toi. Et....bah j'en vois nulle part. Génial.

- Ah...t'a pas de quoi te changer ? Quelques chose me dit que je vais te voir en robe d'hôpital, alors....ah ah !

- Même pas en rêves !

- Allez ! Tu vas pas rester crade, quand même ?

- Je...

- Bon, alors je vais en chercher !

- Toi, t'es mort..

- Mmh...nan ! Il me semble que je suis bel et bien en vie !

- Tch..

Il part et revient beaucoup trop vite à mon goût...
Est-ce seulement possible de trouver une robe d'hôpital en si peu de temps ?? Est-il humain ?...hum...bon, j'arrête les questions débiles : il est évident qu'aucune humains ne pourrait être aussi beau, conclusion : non, ce n'est pas un créature humaine...

- Enfile ça !

-C'est moi ou t'a l'air genre super heureux à l'idée de me foutre la honte ?

- Hum...c'est toi !

- En tout cas, ça fait plaisir de te voir sourire...mais ça fait moins plaisir d'en savoir la raison...

- Pff bon allez grouille-toi !

...

- Euh...tu vas pas sortir...?

- Bah non, on est entre mecs c'est normal.

-Ah...o-okay...Nan mais ça m'arrange pas hein ! C-c'est juste que...hum hum..bref...

Je me déshabille le plus vite possible pendant qu'il a le dos tourné et allait mettre cette foutue robe quand il se retourne et commence à me mater.

Je lui sort alors la première phrase qu'il m'a dite, lors de notre rencontre : "bon t'as fini d'me mater ?" Mais bien sûr, j'e dis pas sur le même ton...en fait, ça donnait plutôt ça :"b-bon t-t'as f-f-fini d'me m-mater...?"

En regardant de loin, j'ai aucune autorité dans ma phrase. J'ai toujours été aussi peu respectable ? Mmh...nan. Je ne suis pitoyable que devant LUI.

- Ça...merde. Ça ne te fait pas mal ?

Euh...de quoi il parle...? Ah ! Il parle de mes cicatrices ! Voilà pourquoi il me matait...et moi qui me faisait des films...

Mon nouveau voisinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant