Jeudi 22 Septembre 2011

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Réveil un peu douloureux. N'ayant pas fait de sport depuis plusieurs mois, mon corps n'avait plus l'habitude d'une telle activité physique. J'avais donc énormément de courbatures.

Je me suis levé dès que mon réveil a sonné. Comme tous les matins, ma mère était dans la cuisine, sa tasse de thé dans les mains. Elle avait l'air plutôt sereine et en forme. Elle me confia que depuis le départ de mon père, elle avait enfin réussi à trouver le sommeil et à faire une nuit complète. Elle me demanda comment s'était passé ma nuit. Je lui expliquai que j'avais mal partout. Ma mère souria pour se moquer de moi. Je n'y prêtais pas attention et me préparais mon petit déjeuner.

7 heures, je dis au revoir à ma mère et parti en direction de l'arrêt de bus. Mes amis étaient arrivés et m'attendaient. Comme tous les matins, nous nous sommes dit bonjour. Le bus arriva quelques minutes après. Il commençait à être plein. Heureusement qu'après notre arrêt, il n'y en avait plus.

7h45, nous sommes arrivés au lycée. Zoé était là aussi à attendre Enzo. Nous nous sommes tous demandé ce qu'elle voulait. Elle le tira par le bras pour l'emmener à l'écart, pendant que Mathilde et moi sommes restés là complètement ébahis.

8 heures, Mathilde ne voyant pas son frère revenir, décida d'aller directement en cours. Nous avons commencé la journée par 1 heure de Français.

Arrivé dans la salle, Enzo n'était pas là. Je voyais Mathilde qui commençait à s'inquiéter de plus en plus. Ce n'était pas le style de son frère de rater les cours, il était tellement assidu. Notre enseignante arriva et remarqua tout de suite l'absence d'Enzo. Elle demanda à Mathilde si elle savait où il était. Même mon amie ne savait pas où il était. La professeur ne s'y attarda pas et commença le cours.

Quelques minutes avant la fin de l'heure, nous avons été interrompus par une personne qui frappait à la porte de la salle. Notre professeur donna l'autorisation à la personne de rentrer. Nous avons tous été surpris de voir Enzo, un cocard à l'œil droit. Mathilde commençait à serrer les poing. Elle comprit que Zoé avait touché son frère. Notre ami s'installa à côté de moi pour les quelques minutes de cours qu'il restait. Mathilde lui demanda discrètement ce qu'il s'était passé et où il était. Il ne voulut rien dire, sûrement par peur de représailles. Je lui ai juste demandé si c'était Zoé, il baissa les yeux aussitôt. Nous avons vite compris.

La fin de l'heure retentit. Nous avons rangé nos affaires et sommes sortis tous les 3 de la salle. Je priai secrètement pour ne pas croiser Zoé, surtout en voyant l'état de Mathilde : elle était tellement énervée qu'elle en serrait les poings de rage. J'avais peur de ce qui allait se passer si les deux filles se retrouvaient face à face. Heureusement que la salle de Maths, n'était pas trop loin de celle où nous étions. Mes 2 camarades et moi, sommes arrivés sains et saufs. J'espérais que tout se passe pour le mieux. Zoé, était dans notre classe mais éloignée de la table d'Enzo, ce qui rassura Mathilde. Le cours ne passa pas bien vite. Je me demandais comment allé se passer la pause de 10 heures.

A quelques minutes de la fin du cours, l'alarme incendie se déclencha. Nous sommes donc tous sortis de la salle et sommes allés calmement vers le point de rassemblement qui se situait dans la cour du lycée. Lorsque mes camarades étaient à l'extérieur, nous avons aperçu de la fumée qui sortait du toit du restaurant. Tout le lycée était sous le choc, certains élèves commençaient à se demander comment une telle chose avait pu se produire.

10 minutes plus tard, l'alarme s'arrêta. Nous avons pris la direction de la salle de cours, où notre professeur nous interdisait de sortir. Il nous informa que le directeur voulait voir chaque classe. La pause serait donc annulée et les prochains cours de la journée également. Le directeur arriva dans notre classe vers 12H30. Il avait fait tous les autres niveaux. Notre directeur commença par nous dire qu'il ne s'agissait pas d'un accident, mais d'un acte volontaire de la part d'un élève. Il se tourna vers notre directeur et lui demanda si tout le monde était là. Aucune personne ne manquait. Après quelques secondes d'hésitation, notre professeur se rendit compte que Zoé manquait à l'appel. Le directeur, fou de rage, sorti sans même nous dire au revoir. Nous nous sommes tous regardés, complètement abasourdis. Je voyais Mathilde du coin de l'œil rouge de rage. Comme depuis ce matin, elle avait les poings serrés. J'avais peur de sa réaction, et, à en croire Enzo, lui aussi avait peur de sa sœur. Il m'expliqua discrètement, que sur un accès de colère, elle pourrait mal réagir. Je me sentais de moins en moins rassurer. Notre professeur nous autorisa enfin à sortir. Heureusement qu'il y avait un autre lycée tout proche pour nous accueillir le temps que le self soit remis d'appoint. D'après les bruits de couloirs, Zoé serait repartie avec les gendarmes afin d'être entendue sur ses actes. Ses parents avaient été prévenus. Mathilde semblait enfin rassurée de ne pas la voir pour le reste de la journée.

Le journal de JoachimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant