Le journal de Joachim

Mercredi 29 juin 2011

Ce matin, le réveil fut assez difficile. Je n'avais pas entendu mon alarme, c'est donc ma mère qui est venue me tirer du lit. Je suis descendu à la cuisine accompagné de fiches de révision de Maths. Comme hier, elle voulu me déposer au collège.

8 heures, nous étions au collège. Nous nous sommes souhaités bonne chance. 8 h 15, nous avons rejoins nos salles (les mêmes qu'hier). Nous avons sorti de quoi écrire et une calculatrice. Nos sacs déposés au fond de la salle, nous avons attendu que le directeur arrive avec les sujets. 

9 heures, nous avons commencé l'épreuve. Celle-ci durait deux heures. Les sujets distribués nous avons donc commencé. J'ai d'abord lu le sujet afin de voir là où j'allais avoir des difficultés. Bon ! la bonne nouvelle c'est que j'avais à peu près compris la moitié du sujet. Le plus compliqué pour moi, c'était les exercices de calculs. Je savais que cette partie était dure, j'ai toujours eu du mal l'algèbre. Je préférais la géométrie.

11 heures, il me restais une phrase à écrire. Le temps que le surveillant ramasse les autres copies, j'en ai profité pour terminer ma phrase.

Je suis sorti de la salle après avoir rangé mes affaires et récupéré mon téléphone. Mes amis m'attendaient dans la cour. Nous avons discuté quelques minutes avant de prendre la direction de la grille de sortie. Mon père s'est libéré pour venir me chercher. Il était déjà devant lorsque nous y sommes arrivés. Il nous proposa de ramener Erwan et Mathéo. Ce que nous acceptons avec plaisir. Mon père ne nous déposa pas à la maison, mais pris la direction du centre ville. Je compris immédiatement que nous allions mangé tous ensemble, mais je me demandais où nous mangerions. Il s'est garé non loin de la zone piétonne. Je le harcelais de questions, mais ne répondit à aucune d'entre elles. C'est une fois devant l'enseigne que je compris. Mon père nous avait réservé une table au restaurant où travaillait ma mère. Mes parents étaient complices : ils s'étaient mis d'accord pour nous faire cette surprise. Exceptionnellement ma mère n'était pas de service ce midi : elle mangea donc avec nous. Mes parents s'étaient liés d'amitié avec ceux de Mathéo. Ils arrivèrent donc pour manger avec nous. Seul la mère d'Erwan manquait à l'appel : elle ne pouvait être là car elle avait encore des cours à donner.

Le repas se passa divinement bien. Nous avons discuté de nos études pour la rentrée prochaine.

Arrivés au dessert, mon père demanda le silence autour de la table. Il avait une annonce sérieuse à faire. Que voulait-il nous dire ? Je regardai ma mère qui avait les larmes aux yeux. Plus un bruit, mon père annonça que nous allions déménager fin Août. Nous allons quitter la capitale pour nous installer à la campagne. J'étais sous le choc. Mais qu'allait-il faire de son magasin ? Et ma mère elle venait juste d'avoir se travail. Il vit état et avoua qu'il avait vendu sa boutique et que ma mère serait muté dans un autre restaurant de son patron. Je ne réalisai pas que j'allais quitter mes amis et mes habitudes dans se quartier.

Le repas terminé, mon père paya l'addition, et nous avons pris la direction de la voiture. Dehors je dis au revoir à Mathéo et ses parents. Je n'ai pas adressé la parole à mes parents de tout le trajet. 

Arrivés à la maison, je montai dans ma chambre accompagné d'Erwan. Je lui demandai d'appeler tous nos amis pour que nous nous retrouvions au stade du collège, pour leur annoncer la nouvelle.

Sans même l'accord de mes parents, je suis sorti et pris la direction du stade, toujours accompagné de mon meilleur ami.

15 heures, tout le monde était là, même Chloé qui ne parlait plus à Erwan depuis leur rupture. Je pris une grande inspiration et leur annonça se que je venais d'apprendre. Marie se mit à pleurer. Nathan et Chloé sous le choc. Une fois remis de nos émotions, nous avons décidé de profiter de chaque jours ensemble. Nous avons passé l'après-midi ensemble. 

18 h 30, j'ai décidé de rentrer. Mes parents étaient dan le salon. Sans même leur adresser la parole, je suis allé à 'étage prendre ma douche. Lorsque je sorti s'était l'heure du dîner. Je les ai rejoins dans la cuisine toujours sans un regard ni une parole pour eux. ma mère essaya tout de même de me parler, mais j'ignorai ses paroles. Le reste du repas se passa dans un climat glacial.

Je ne pris pas le peine de les aider à ranger la cuisine, je suis directement monté dans ma chambre. Pour essayer d'oublier cet après-midi cauchemardesque, je pris mon ordinateur et me mis un film. La nuit risquait d'être longue.