Dimanche 11 Septembre 2011

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Ce matin, réveil tardif. Il faut dire que la journée d'hier m'as bien fatigué. En regardant mon téléphone, je vis qu'il était 11 heures, mais que j'avais également 2 SMS de Marie, un appel manqué de Chloé et 5 d'Erwan. Je m'attendais au pire avec mon meilleur ami. J'ai donc décidé de le rappeler en premier. Il me répondit presque aussitôt.  Il était surexcité. Il m'expliqua qu'hier Chloé avait eu une échographie de contrôle. Le médecin estimait Chloé à 2 mois de grossesse et que le fœtus était moins bas, mais qu'elle devait rester alitée.

Notre conversation terminée, je suis descendu à la cuisine prendre mon petit déjeuner.  Sur la table, ma mère m'avait laissé un mot pour me dire que je pouvais manger où je voulais à midi. Comme je ne voulais pas déranger mes voisins, j'avais décidé de me faire livrer. Je ne savais pas ce que j'allais manger. En même temps, je venais juste de me lever.

Mon petit déjeuner terminé et ma vaisselle faite, je suis allé prendre ma douche. N'envisageant pas de sortie aujourd'hui, je me suis vêtu d'un jogging et d'un tee-shirt simple. Voulant profiter du soleil, je suis monté dans ma chambre prendre un de mes nouveaux bouquins et allai m'installer sur un transat. Le ciel était dégagé, pas un nuage à l'horizon. Avant de démarrer ma lecture, j'ai répondu à Marie pour qu'elle ne s'inquiète pas.

14 heures, mon estomac commençait à gargouiller. Je décidai de regarder les restaurants avec livraison à domicile. Après quelques minutes de recherches, je jetai mon dévolu sur un restaurant japonais. Le réceptionniste m'averti que ma commande serait prête d'ici 15-20 minutes.

En effet, 20 minutes plus tard, mon repas était là. Les sushis, les raviolis japonais (Gyozas), et autres spécialités embaumaient toute la maison. Je payai le livreur et pris la direction du transat où j'étais toute la matinée. J'ai envoyé une photo à Marie.

A Paris, nous mangions souvent des spécialités étrangères avec mes amis. Elle me souhaita un bon appétit. J'ai dévoré mon repas. J'ai également envoyé un SMS à Erwan. Il m'appela quelques minutes plus tard. Il avait l'air paniqué au téléphone. Sa voix tremblait et il parlait extrêmement vite.  Je ne comprenais absolument rien à ses paroles. Il semblait paniquer. Après quelques instant à essayer de le calmer et de décoder ses paroles, il m'expliqua qu'il angoissait à l'idée de devenir père aussi jeune. Il avait peur de ne pas y arriver. J'avoue qu'à sa place, je paniquerai aussi. Erwan et Chloé n'avaient que 16 ans. Heureusement que Laurence était là pour les aider. Les parents de Chloé ne voulaient toujours pas lui parler, ce qui rendait la rendait triste. Mon meilleur ami me demanda comment se passait ma vie à la campagne. Je me mis à rigoler nerveusement, puis lui expliquai que je n'habitais pas à la campagne, mais dans le centre-ville. J'ai pris des nouvelles de mes amis. Erwan me dit que Matéo avait avoué son homosexualité à ses parents, qui étaient soulagés. Il avait même trouvé un amoureux. Selon Erwan et ses dire, il s'appelait Thomas, il avait 17 ans et était apprenti boulanger. Il se serait rencontré sur une application de rencontre. Leur histoire était toute fraîche, mais ces deux jeunes s'aimaient tellement. J'étais content pour eux, mais je me demandais pourquoi Matéo ne m'avais rien dit.  Erwan m'avoua qu'il s'était fait volé son téléphone et qu'il avait été obligé de s'en racheter un. J'ai donc envoyé un SMS à mon ami pour avoir de ses nouvelles. 

Ma conversation avec Erwan coupée, je suis allé m'installé dans le salon devant un film. Entre temps, Matéo m'avait répondu. Il m'expliqua que depuis la rentrée, il était victime de harcèlement et de propos homophobe. J'étais choqué de lire de telles choses. Pourquoi les gens s'acharnaient autant sur deux deux personnes qui s'aimaient ? En quoi deux garçons amoureux pouvaient choquer la population ? 

Ma mère arriva aux alentours de 15 heures. Elle était fatiguée. Elle m'expliqua que certains clients étaient malpoli et désagréable. Elle me dit aussi que le restaurant serait fermé se soir et demain. Le lundi elle ne travaillait jamais. Je me confiai à elle sur ce que Matéo venait de me dire quelques heures plus tôt.  Elle me dit que je ne devais pas m'inquiéter, et que, malheureusement, beaucoup de personnes ne supporte pas la différence. Elle s'est installé avec moi dans le salon. Nous choisissons de regarder un reportage sur la Seconde Guerre Mondiale. Il était vraiment intéressant, j'en apprenais d'avantage. 

19 heures, ma mère me demanda se que je voulais manger. Nous étions que tous les deux car mon père avait dû retourner à son travail, car son collègue s'était blessé. Elle me proposa donc de manger des pizzas. Connaissant mes goûts, elle appela directement la pizzeria. Son interlocuteur lui expliqua que sa commande serait prête et livrée d'ici une vingtaine de minutes. Nous étions légèrement étonné de la rapidité de livraison. En effet, 20 minutes plus tard, la sonnerie de la porte d'entrée retenti. Ma mère alla ouvrir. Lorsqu'elle ouvrit la porte d'entrée, l'odeur de nos pizza embaumait tout le rez-de-chaussé. A ce que je compris, nous avions un dessert offert en offre de bienvenue. Il s'agissait de moelleux au chocolat. Ma mère laissa le livreur partir. Elle reprit place dans le salon. Elle me donna ma pizza et mon dessert et nous avons commencé à manger. Marie m'appela pendant notre festin. Je répondis et mis le haut-parleur. Nous avons discuté tous les trois pendant une vingtaine de minutes. 

Le repas terminé, ma mère jeta les cartons de pizza dans le sac de tri sélectif. Je suis monté prendre ma douche pour me détendre. Les mots de l'agression de Matéo raisonnait dans ma tête. Je me demandais pourquoi cette mésaventure me tracassais autant. Est-ce que je ressentais des choses pour mon ami ? C'était impossible. J'étais amoureux de Marie. 

10 minutes plus tard, j'ai retrouvé ma mère dans le salon. Je ne pouvais pas lui parler de mes interrogations concernant on orientation sexuelle. Je lui dis bonne nuit et montai me coucher. Je m'endormis pleins de doutes.    

Le journal de JoachimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant