Sweety Corn (Kenma x reader)

Chapitre 15 : Caramel et Tarte aux Pommes

Toute satisfaite, je sors du bureau du cendré afin de retourner à mon bureau afin de faire mes cartons.

- Bah alors, on t'as viré ? C'est pas trop tôt ! Fit une voix plus que désagréable et ce trop près de moi.

- Ne t'inquiète pas, je ne vais pas bien loin, je m'en vais de ce bureau parce que je viens d'être promu la sous-fifre, je serai pas loin pour te regarder bosser n'ai crainte.

- Tu ne perds rien pour attendre ! Geint-la jeune femme.

- Ce que je ferais pas pour de nouveau ne rien faire de mes journées..

Mon planning en main, je retourne chez moi mais fut devancé par mon petit ami qui m'attendait juste devant, le téléphone a la main. Il me rejoint dès que je sors et nous nous dirigeons à pieds pour la première fois chez lui.

Je pus découvrir son appartement fort intéressant pour une gameuse aguerrie telle que moi. On lança de nombreuses parties d'Overwatch mais cette fois-ci, j'allais prendre ma revanche.

- Très bien alors on le fait en live.

- Ah oui ? Et je peux savoir comment ? J'ai l'air d'avoir mon ordinateur sur moi ? Le questionnais-je d'un ton ironique.

- Ce n'est qu'un détail, t'utiliseras mon matériel.. Cherche-t-il à me convaincre.

- Très bien, mais je vais te vaincre une bonne fois pour toutes aujourd'hui !

Il lance son live twitch et je fais de même sous mon nom Sweety Corn mais avec mon visage à découvert. Pas mal de gens furent légèrement surpris mais étaient après trop pris par notre affrontement, après tout, si ils sont là c'est pas pour me voir chanter mais mettre une raclée à ce cher PDG.

- Je vais te faire manger le sol la tarte aux pommes, faudra pas chouiner. 

- Arrête de crier miss crème Caramel. Alors que j'étais concentrée, il trouva malicieux l'idée de me tacler. Franchement quel pseudo, la crème brûlée c'est mieux.

- Tu ne paies rien pour attendre si j'ai perdue la dernière fois c'est parce que j'étais pas à fond ! Et d'abord, ça vient pas de maïs mais de licorne !

- Les excuses c'est pour les perdants, tu ne fais pas le poids et puis c'est ridiculement niais "licorne sucrée" tu veux un pull avec marqué "attachiante" derrière aussi ?

- Tu veux le sweat "roi des ténébreux mystique pommophile"

- Je ne suis pas pommophile et en plus ça n'existe même pas, oh bah tiens, tu ne serai pas en train de perdre là ?

- Je ne vois pas de quoi tu parles, dis-je en me mettant pile devant son écran, essayant ainsi de le faire perdre.

- C'est inutile, j'ai déjà gagné. Rit le blond.

Au final, le live se conclut sur la victoire de mon amant qui était assez fier de lui pour le coup. Je passe la soirée chez le cendrée qui finit par s'endormir dans mes bras, fatigué de cette longue journée. Le lendemain, je me réveille seule dans la chambre de ce dernier. Il est parti travailler sans même me prévenir ? Je me lève et pars me doucher en me servant dans les piles de vêtements de Kenma. Je repassais toutes ses étagères à la recherches d'informations ou contenues compromettants. Ce fut d'une tristesse infinie lorsque je découvris toutes ses figurines de personnages féminins aux grosses poitrines, quelle humiliation que d'être vaincue par un personnage inexistant ! N'acceptant pas mon complexe, j'ai retourné la plupart de ses figurines, face contre mur. A midi, je reçu un message de Kenma.

Je rentre à 15h30.

Je ne réponds pas et commence à ranger ses branchements qui traînent, les vêtements empilés et au final, j'avais fini à quatorze heures.. J'avais vraiment rien à faire alors je me lève pour voir les photos accrochés, il faisait du volley au lycée ? Je me disais bien qu'il me rappelait quelque chose et puis il y a avait le même gars qu'à la soirée sur la photo ! Il devait y avoir un maillot dans son armoire si je ne me trompe pas..

Ennuyée a force de ne rien faire, j'envoie un message à ma mère, l'informant d'une prolongation de mon absence à la maison. Elle me répond qu'elle ne promet pas que mon père sera d'accord et elle m'appelle. Au final, notre appel a duré plus d'une heure, je raccroche et m'installe sur son canapé en allumant la télé. Je changeais de chaînes absolument toutes les 2 minutes. Au final, Kenma arriva et je m'avance vers lui. Il me regarde intrigué et je lui met une tape derrière la tête.

- Aïe ! Pourquoi t'as fais ça ? Demande-t-il en se frottant l'arrière de la tête.

- T'aurai pu me réveiller, avant de partir ?! M'écriais-je.

- Ah ça, désolé, il m'embrasse chastement. Je voulais pas te réveiller alors que tu dormais si bien. D'ailleurs, tu dors la bouche ouverte.

- Pardon ?! Ça te dérange peut être ?

- Aucunement, mais si une araignée venait à-

- Je prendrais soin de la mettre dans une de tes tartes aux pommes ne t'inquiète pas, je sais que t'adore quand c'est bien croustillant !

Il part se changer, exaspéré et se doucher et revient vers moi. On s'installe finalement sur son lit devant Netflix et il se blottit contre moi. Je l'embrasse brièvement mais il me tient contre lui et fait durer le baiser.

- Avec ces vêtements, t'as même mon odeur..

Je rougis de plus belle tandis que son visage ne cesse de s'approcher du mien à mesure que nos corps se confondaient l'un à l'autre. Caressant maladroitement mes courbes, j'entrelace mes doigts aux siens, tandis que mon autre main se perd dans les soyeux cheveux de mon amant. Ses yeux embrumés de plaisir s'ancraient dans les miens tandis que la pièce se soumettait à une tension des plus charnelle. Je l'embrasse une nouvelle fois et me laisse gémir contre ses lèvres.

Tandis que son muscle rose explorait ma cavité buccal, je descends ma main à son torse. Je frôle ses muscles de mes ongles et descends jusqu'à son jogging en faufilant ma main à travers celui-ci. Je tire légèrement sur l'élastique de son sous vêtement, le faisant grogner en séparant nos deux croissants de chair. Il était rouge et haletant alors je m'arrête et pose mes mains de part et d'autre sur ses joues.

- T/p, je t'aime.. Répète t-il de sa voix incroyablement gênée.

- Moi encore plus, répliquais je en le réembrassant.

Glissant ses doigts fins à travers mes bas, je sentis mes muscles se contracter sous ses caresses sur mes zones érogènes et si sensibles. J'entoure son cou de mes bras et cambre mon dos en arrière sous le plaisir qui se mélangeait à la douleur de cette soudaine intrusion. Devenant de plus en plus impatient ses lèvres viennent assaillir mon cou de doux baisers papillons, me faisant de plus en plus me languir.

Rapidement, nous nous nous sommes débarrassés des vêtements l'un de l'autre et sans attendre plus longtemps, nos corps s'entremêlant ne formèrent plus qu'un. C'est en tant qu'adultes matures et consentant, blottis l'un contre l'autre, que cette soirée se finit.