Sweety Corn (Kenma x reader)

Chapitre 11 : Doux parfum de scandale

Il n'est pas là pour combler ma solitude, c'est égoïste de penser ça et puis c'est mon supérieur ! J'ai dis que je ne voulais plus m'y intéresser et voilà que mon cœur décide d'en faire des siennes.. Il me dépose devant chez moi après que je lui ai donné les in.dications

- Merci de m'avoir déposée..

Il me fait un signe de tête rapide, signifiant je suppose que ce n'est rien ? Je ne sais pas vraiment quoi dire et ouvre la portière.

- Encore merci et bonne nuit, Kenma ! Dis je tout sourire.

Je ne le laisse pas répondre et referme la porte après être sortie. Je rentre chez moi ou ma mère vient me tomber dessus a propos de l'heure tardive à laquelle je venais d'arriver. Je lui explique tout ce qui s'est passé au bureau et elle m'écoute tout en préparant le dîner. Après avoir mangé, je me douche et me couche directement, repassant en boucle les évènements de la journée.

Le lendemain, le scandale éclate. Le directeur était arrivé dans le bureau, une copie des documents à la main, et hurlant sur l'incompétence de son employé qui m'avait retiré ce projet.

- Mais monsieur, mademoiselle Mitsume avait vraiment envie d'avoir ce projet ! Elle était en pleure parce qu'elle ne l'avait pas eu et puis vous aviez dit vous même que des rumeurs couraient dans le dos de mademoiselle T/n alors si je n'avais pas changé le responsable, ça aurait entaché-

- Continue et je te vire du département. J'ai bien dit que des rumeurs circulaient mais je n'ai pas dis de retirer T/p de son poste de responsable du projet, à ton avis pourquoi on a organisé une enquête auprès du staff, t'es pas payé pour te faire lécher les bottes. Mademoiselle Hikeru, en ce qui vous concerne je pense que nous devrions laisser à T/p le choix de votre sanction.

Qui, moi ?! Je vais me gêner tiens ! Enfin, soyons professionnelle, si je la vire je passerai pour la méchante et si je la laisse elle continuera de me mépriser. Il va falloir bien calculer mon coup.

- Hikeru, je te laisse choisir ta propre sanction. Notez ce geste technique, elle n'osera pas rester.

- Quoi ? Tu es sûre de toi T/p ?

- Oui monsieur.

Si elle reste dans ce département, elle saura ce qui lui arrivera et si elle décide de partir elle en connaîtra aussi les conséquence et si elle quitte l'entreprise, ça sera encore plus compliqué pour elle alors je pense qu'il est plus judicieux de lui laisser choisir quel sera son sort. C'est le sourire aux lèvres que je finis cette longue journée de travail.

Tout le reste de la semaine fut assez calme, j'étais satisfaite quand Hikeru annonça qu'elle allait changer de département. Je ne comprend pas pourquoi elle me méprise mais ça ne serait plus mon problème. Je croisais de temps en temps le directeur dans les locaux qui m'adressait de doux regards furtifs qui ne manquaient de me faire louper un battement. C'était une sensation bizarre qui prenait naissance au creux de mon ventre, une pluie de paillettes semblaient venir saupoudrer mes entrailles..

Le jeudi, je fus surprise de voir mon supérieur sortir aux alentours de 17h30 en même temps que moi, c'est pas censé être le PDG ? Dès que je rentre dans son champs de vision, il s'avance vers moi tandis que je prenais l'air le plus indifférent que je pouvais. Imaginez un employé nous voit et commencent de nouveau les rumeurs ? Non merci. Au final, vu que c'est mon supérieur, lorsqu'il est venu me parler, je n'eus d'autre choix que de lui répondre.

- Bon T/p, je suppose que t'as fini ?

- Euh, oui ? Enfin non mais oui ça dépend de ce que vous allez dire ensuite ?

- Hein ?

- Enfaite, je dois aller chercher ma sœur.. Oui, ma sœur !

- Tu as une sœur ? Elle a quel âge ?

- Elle a quinz-euh non cinq pardon.

- T/p, tu ne sais pas mentir, je te réquisitionne jusqu'à nouvel ordre et ce n'est pas discutable. 

Super, à rajouter dans ma liste de compétences à développer, Mentir. Enfin, ça ne me dérange pas non plus mais vu les tournures délicates que prennent mes relations au sein de l'entreprise, être vu en compagnie de mon supérieur pourrait donner naissance a des rumeurs.. Accoudée a la fenêtre de sa voiture, je regardais le paysage défiler pendant qu'il conduisait.

- Tu comptes ne rien dire jusqu'à demain ou ? Compte pas sur moi pour faire la discussion je n'ai jamais été bavard..

- On s'en doute en voyant votre mine blasée..

- Mais pour autant je ne me suis jamais retrouvé dans une situation délicate..

La phrase qui voulait tout dire, soit je surinterprète, soit il veux que je lui explique d'où viennent toutes ces rumeurs..

- Disons que j'ai mal choisie mon entourage mon manager avait déjà eu pas mal de trainees prometteuses alors lorsqu'il voulait être le mien je ne m'étais jamais douté de ses agissements. Ce n'est qu'un pédophile et quand on refuse de se plier à lui, il s'amuse à lancer des rumeurs, c'est tout. Je n'ai jamais couché avec un supérieur pour augmenter ma notoriété et pourtant c'est bien ce qu'il a fait circuler. Comme on dit mieux vaut être seul que mal accompagné.

- T'as pas essayée d'en parler à la presse ? Ou avec les autres victimes ?

- Elles sont toutes dans le même cas que moi et puis de toute façon, la presse est pour la plupart qu'un tas de corruption il est bien trop influent dans le milieu pour qu'on ne puisse ne serait ce que toucher à son image. La seule façon de le faire taire ce serait de faire sortir des aveu ou des preuves mais personne n'en a, alors je préfère oublier ce passage de ma vie, c'est tout.

- Alors tu abandonnes ?

- Que veux tu que j'y fasse ? Ce n'est pas moi qui en a décidée ainsi ce sont les circon-

- Non, ne remets pas la faute sur un autre, tu as laissée tomber le problème. 

- Je me demande bien qu'est ce que tu aurais fais a ma place.

- Je suis un homme donc il serait pas intéresse de plus, devenir Idole ne m'intéresse pas j'ai pas la tête a ça.

- La tu ne proposes de solution non plus !

Un silence vient marquer fin a la discussion et une légère tension s'était installée.