Chapitre 6 : PDG

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Pardon ? Si c'est son travail, elle n'a qu'à le faire elle même, je suis son assistante pas son larbin.. Enfin, c'est pour le bien du projet alors c'est sûrement à moi de le faire. Je laisse ma sœur et me met à travailler. Je ne voyais pas les heures passer, je devais absolument le finir pour demain. Mes yeux trop longuement exposés aux lumières de mon écran commençaient à fatiguer, je commençais à ressentir un début de migraine alors je m'accorde une pause une fois mon travail fini. Je descend me faire un café dans vraiment regarder l'heure. Tiens il y a encore du soleil ? J'ai pas passé tant de temps que ça alors.

- T/p t'es déjà debout ?

Quoi, comment ça ? Je vois ma sœur qui venait d'arriver elle aussi, un peu fatigué. Je regarde l'heure sur le micro onde de la cuisine et m'aperçoit qu'il est 6h du matin passé. Mince, j'ai pas vu le temps passé mais au moins, j'ai fini mon travail ! Je me douche rapidement et m'habille plus professionnellement avant de déposer ma sœur en cours et de me diriger vers mon lieu de travail. Peu de personnes m'ont vu ivre mis à part cet homme donc je me rappellais bizarrement bien.

Lorsque j'arrive dans le bureau, il y a un véritable attroupement. Que se passe-t-il encore ? Je m'avance et me fraie un chemin jusqu'à mon bureau jusqu'à le revoir. Ce visage que je voulais a tout pris éviter.. Je suis fichue, il travaille ici lui aussi ?

- Eh T/p.. M'interpelle doucement Iori.

- O-ouais ?

- Pourquoi tu le dévisages comme ça ?

- Il travaille dans notre département ?

- Mais non idiote, c'est le PDG.

Le PDG ? Je ne réalise ce qu'elle me dit que lorsqu'elle me tape l'épaule.

- Il va parler.

C'était game over, j'ai parlé de mon patron dans son dos et je vais me faire licencier, je fais quoi maintenant ?!

- Bien étant donné que vous êtes tous la et que j'ai l'attention de tout le monde, une enquête sera menée sur les conditions et le travail des staff de chaque département. Je compte sur vous pour être le plus coopératif possible, c'est tout.

Quoi, c'est tout ? Il est pas venu pour me réprimander ni rien ? J'espère ne plus le revoir dans notre département au moins, c'est déjà assez gênant comme ça.

- T/p, tu peux l'accompagner ? Demande mon supérieur.

Mais.. Pourquoi moi? Qu'ai je donc fais pour être ainsi désignée ? Il me fait un clin d'œil pensant m'aider parce qu'apparamment, je le dévorais du regard.. J'apprécie le geste, mais ce n'était pas nécessaire, je pleure intérieurement et accompagne celui-ci jusqu'à l'ascenseur.

- Eh bien, mademoiselle T/p, si je puis vous appeler par votre prénom, vous avez l'air de pouvoir mieux tenir debout cette fois-ci. Dit-il a mon intention, d'un air sérieux mais légèrement taquin.

- Euh oui, en effet.. Répondis-je sans vraiment savoir quoi y répondre, j'étais perdue et je paniquais dans mon esprit.

L'ascenseur arrive et je le laisse donc y aller mais il m'y tire avec lui. Ses mains douces contrastaient avec la force avec laquelle il m'avait tiré dans cette cabine métallique. Sa grande main chaude, enveloppait mon poignet d'une facilite déconcertante., comme si elle avait été faite pour ça. Je relève la tête vers lui tandis que les portes de métal se referment derrière moi

- Tu ne me parlais pas ainsi vendredi soir, qu'est il arrivé à la courageuse T/p qui criait à l'injustice ? Demande-t-il, avec plus d'assurance.

Je m'éloigne, un peu gênée de cette soudaine proximité. L'ascenseur aller bientôt arriver à l'étage, je suis sauvée !

- Ce n'est pas correcte, je-

Il ne me laisse pas finir et m'embrasse la joue avant de sortir de l'ascenseur à son tour, les joues et le cou légèrement rouge de ce que je pus voir. Je reste bloquée sur ce qui venait de se passer et ne bouge pas d'un pouce. Je passe ma main sur l'endroit où il venait de poser ses fines lèvres. Ma joue était encore brûlante de ce contact tandis que je sentais une douce chaleur s'immiscer dans mon bas ventre et remonter jusque mon visage.

- Mademoiselle ! Mademoiselle vous m'entendez ?

Je tourne la tête vers la vous et aperçoit une autre employée à quel étage je souhaitais me rendre. Je reprends mes esprits de façon brusque en secouant ma tête, souhaitant laisser de côté ce qui venait de se passer. Je lui indique l'étage où se trouvait mon département.

Sweety Corn (Kenma x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant