Chapitre 4 : Décuver

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Abandonner n'était pas une option.

- Tu es sûre que ça m'ira ?

- Parfaitement, je m'occuperai de ta coupe, tu as juste à t'habiller et quelques touches de maquillage. Tu vas illuminer tout sur ton passage !

Je ris à son enthousiasme. Ce soir, telle Cendrillon, je vais capter les regards, mais cette fois-ci, le charme ne se rompra pas à minuit, je le ferai durer aussi longtemps que j'en aurai le besoin ! Maquillée, coiffée et apprêtée, j'appelle Iori afin qu'elle puisse venir me récupérer.

Elle arrive et semble surprise de me voir ainsi.

- J'en ai fais trop ? Demandais-je timidement.

- N-non, tu es parfaite !

Je la remercie et nous nous rendons finalement à cette fameuse fête. Comme attendu, tous les regards se tournent vers moi. Et cette fois-ci, je ne manque pas de prendre un air hautain en passant devant les visages irrités de mes collègues fan de ragots et rumeurs en tout genre. Une voix m'appelle derrière moi.

- Enchanté mademoiselle T/n. Quel surprise de vous voir ici à une telle réception. Fit un homme assez grand et d'une imposante musculature. Ses cheveux d'un noir de jais encadraient avec merveille son fin visage. Il semblait attirer le regard, il était assez agréable à voir et était sociable, tout s'explique.

- Enchanté, c'est un plaisir de faire votre connaissance. Je lui tend ma main qu'il attrape dans une brève salutation. Sa main était grande et rassurante. Il devait avoir deux ou trois ans de plus que moi.

- Je suis Kuroo, Tetsurō Kuroo. Je suis une connaissance de l'un des supérieur de l'entreprise si l'on puis dire mais vous ne m'avez pas dit ce qui a amené une idole telle que vous, ici.

- Oui désolé, pardonnez mon impolitesse, dis je respectueusement en m'inclinant. Je travaille ici depuis peu, je suis designer marketing.

Son visage exprimait une incompréhension totale. Il avait raison de se poser des questions, que ferait une idole dans une entreprise en tant que designer marketing ? Nous avons pu discuter assez longtemps durant la soirée, il était vraiment sympathique et il à l'humour dans la peau. Ensuite, il me laisse afin de retrouver son ami je me retrouve donc seule. Je monte à l'étage, anxieuse et prend un Paloma étant assez fan d'agrumes.

Cependant, je ne compte plus les verres et me laisse aller. L'illusion était trop belle. Mes souvenirs, ma perception actuelle, tout se mélangeait pour ne plus donner aucun sens à mes pensées. Je me sentais presque heureuse de ne rien comprendre, je ne retenais plus rien et calmais mon esprit anxieux.

Je tente de me lever, le discours du PDG à du commencer et je crois bien que je l'ai raté.. Je perd l'équilibre et me sens tomber sur le côté. De justesse, je suis rattrapée par un homme ?

- Tu devrai te rasseoir vu comment t'es ivre.. Il s'assied juste à côté de moi, et commence à jouer avec la décoration présente, les rubans et les verres..

- En effet, mais je refuse de laisser passer mon directeur sans lui avoir touché deux mots !

- Ah vraiment, et qu'est ce qu'une ivrogne telle que tu l'es peux bien avoir à lui dire ? Demande-t-il à demi intrigué.

- Qui me dit que vous ne lui direz pas, si je vous le dit à vous ? Je ne sais pas pourquoi, mais même si je ne le connaissais pas, je sentais en cet homme quelque chose de rassurant. Apres tout, qui s'embêterai à écouter une ivrogne s'apitoyer sur son sort ainsi ?

- Oh crois moi, je ne ferai pas ça. Moi aussi, je ne l'aime pas trop, même si je le connais plutôt bien. Et puis je suis curieux de savoir ce que ce directeur a bien pu faire à une aussi belle femme.

- Je.. Enfaîte, il m'a retiré de mon poste de responsable de mon projet. Je sais que ce ne sont que des rumeurs mais il aurait dit que c'était à cause des sales rumeurs qui me courent après.. Que cela entacherait l'image de-

- Et tu y crois à ces rumeurs ? Demande-t-il du tac au tac.

- Non, sinon ça ne me différencierai en rien de ces mêmes gens qui lancent des rumeurs dans mon dos..

-Al-

- Mais je veux en être sur alors je veux lui demander ! Le coupais-je a mon tour.

- Commence par décuver, il demande un verre d'eau au barman pour moi, me prend la main dans un geste d'adieu et s'en va.

Il est sacrément bizarre pour rester écouter les paroles mélangés d'une personne ivre mais il n'était ni désagréable a voir et malgré son air que l'on aurait pu qualifier de froid, il semblait plus humain que certains. J'espérais seulement qu'il ne travaillait pas dans le même département que moi..

Sweety Corn (Kenma x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant