Sweety Corn (Kenma x reader)

Chapitre 13 : Échappée dans les rues de Paris

C'était lessivant ! J'ai pas arrêté de pester mais les dons ont coulés à flot. Lors de la pause, je me suis rendue compte que j'avais complètement raté quelque chose. C'est l'anniversaire de tarte aux pommes ?! Je n'étais pas au courant, moi ! Enfin, je partis tout de même le lui souhaiter et il me répondit avec sourire qu'il était touché et me remercia. La convention se finit le dimanche qui suivit. Pour moi, c'était passé trop vite mais j'ai pu rencontrer un tas de gens et même en découvrir plus sur mon propre PDG. Il était étonnamment sensible au charme des chats qui passaient de temps en temps dans la rue, inutile mais à noter. Il me restait plus que 2 jours de repos et je rentrais mardi midi. Je passe finalement le lundi avec mon supérieur.

- Vous voul-

- Tu n'écoutes jamais ? Demande-t-il las.

- Oui pardon, tu veux aller quelque part ? Reformulais je.

- Tu ne veux pas choisir la première ?

- Non c'était votre anniversaire vendredi dernière alors-

- Tu recommences ! Me coupe t-il.

- Oui pardon, mais du coup, tu ne veux pas aller quelque part ?

- Viens. Ordonne t-il.

Une nouvelle fois, comme ce soir la, il attrape ma main pur me traîner à sa suite. Je le suis tandis que je ne savais même pas où il se dirigeait.

- Tu sais où tu vas ? Demandais je perdue.

- Non mais je sais que je suis quelque part. Réplique t-il vaguement.

Il ne répond pas plus précisément, entrelace ses doigts avec les miens et m'entraîne à sa suite. Perdus dans les rues de Paris, on arrive près des ponts d'où on peut observer au loin la cathédrale Notre-Dame de Paris où le chantier de sa flèche brûlée était encore sur place et la Tour Eiffel qui s'élevait un peu plus loin. La marche à travers tous ces arrondissements de Paris nous occupa jusqu'à presque seize heure. Il m'avait traîné derrière lui toute la journée sans jamais me lâcher et on s'était arrêtés devant les plus grand bâtiments et sites touristiques pour prendre des photos. Tout au long de cette après midi, je n'avais plus eue cette sensation d'être constamment là cible de regards haineux. Je tenais cette main chaude et rassurante qui me guidait à travers la foule et les rues. Il ne manquait pas de me taquiner lorsque l'occasion se présentait et moi, je ne pouvais réprimer un sourire. Les rues n'étaient jamais vides mais pour autant, les gens ne vous fixaient pas, ils sont bien trop pressés pour le faire ! 

Ce fut une journée à la fois douce et mouvementée. C'était indescriptible, un peu comme, lui, à la fois fatigué et blasé mais enthousiaste et taquin. Il s'exprimait peu et donnait donc de lui un aspect froid et pourtant, quand il s'exprimait, on se rendait compte d'à quel point il pouvait être attachant. Lorsqu'il commençait à se faire un peu tard, je le préviens et il fis une mine contrariée avant qu'il ne m'accompagne jusque chez mon amie malgré mes protestations. Le trajet se fit dans le silence total mais ce n'était pas gênant, son aura rassurante m'accompagnait et c'était apaisant.

Arrivé devant la maison de mon amie, il me lâche la main et je relève alors les yeux vers ce regard perçant qui me toisait. Ces yeux de chats qui m'avaient envoûtés.. Il prend délicatement mon visage entre son index et son pouce droit et vient caresser ma joue de son autre main. Je ne le repoussa pas, j'étais totalement consentante et je voulais au contraire que ce moment ne s'arrête jamais.

Mes peurs et mes angoisses avaient sur le moment fondus comme neige devant son regard si rassurant dont il en avait le secret. Je n'avais auparavant jamais ressenti cela. Au fond de moi, je l'entendais, cette voix qui me disait qu'il était spécial. Je mis toutes ces sensations derrière le nom que toutes ces princesses de conte de fées utilisaient. Le coup de foudre, celui que j'avais ressenti ce soir-là malgré mes souvenirs flous. Il avance finalement son visage afin de réduire la distance entre nos deux visage avant de doucement coller ses lèvres aux miennes.

Je sens ses douces et chaudes lèvres se presser contres les miennes tandis que mon cœur se serre et mes battements s'accélèrent, les picotements dans le bas de mon ventre s'accentuent et ma tête n'est envahie que par la pensée d'une seule et même personne. Je ne pensais qu'à lui, Kenma.. Je passe une main derrière son cou et l'autre vient s'accrocher à sa chemise. Sa main glisse à ma hanche et l'autre dans mes cheveux.

Nous nous séparons essoufflés et cherchons chacun le regard l'un de l'autre. Je reprend ses lèvres contre les miennes, geste auquel il ne s'abstient de répondre et colle mon corps encore plus au sien.

- T/p.. Murmure-t-il entre deux baiser d'une voix rauque.

On se sépare cette fois-ci pour écouter ce qu'il voulait dire. Je le regardais aussi sérieusement que possible, attentive à son expression rouge et à bout.

- T/p, je t'aime..

Je l'embrasse de nouveau mais cette fois-ci très brièvement avant de lui donner une réponse.

- Moi aussi.. Répondis-je en commençant cette fois-ci à vraiment me diriger vers la maison.

Il me suit tout d'abord jusqu'à ce que mon amie n'arrive. Je lui fais un signe de la main tandis qu'il s'en allait. Le soir, je mange et je prépare mes affaires pour partir le lendemain et m'endort directement, trop épuisée des événements de la journée.

Le lendemain, je rejoins Kenma à l'aéroport. Il était sur son ordinateur et paraissait concentré. Je m'avance vers lui et il ferme son ordinateur. Je lui demande ce qu'il faisait et il me répond que ça n'était rien d'important. An final, il a prit un billet de dernière minute pour être dans le même avion que moi.. Cette fois-ci non plus, je n'avais pas trop réussi à être tranquille avant que mon petit ami ne me propose un somnifère que j'accepte par dépit. Durant tout le trajet, il était sur son ordinateur, concentré à la tâche.

Une fois arrivés, Kenma me réveille et me dépose chez moi.

- Tu ne veux pas passer à la maison ?

- Non, ne t'inquiète pas, je travaille sur un truc personnel sérieux depuis quelques temps, alors je vais pas avoir le temps, mais une prochaine fois, promis ! Il dit cela en accompagnant ses paroles d'un regard vers son ordinateur posé à l'arrière. Il m'embrasse chastement les lèvres avant que je ne sorte pour rentrer, le sourire aux lèvres.