Le Vampire de l'Apocalypse : Les Trois Cœurs Maudits (Tome 1)

CHAPITRE 17 : Le zombie avec un cœur.

Je suis redevenu vampire, simple et inquiet sur l'état de mon Flaubert mais je tiens toujours en ma possession mon sceptre renfermant le cœur de Satan. Je me relève indemne et j'erre seul sur ce chemin que je reconnais. L'ambiance y est ténébreuse et je ne me sens pas rassuré.  Tout est signe de mort et de désolation, les arbres morts, l'herbe morte et la brume perpétuelle au sol. de plus, les corbeaux me dévisagent comme une potentielle proie. ce chemin me conduit devant les portes de l'académie dans cette brume éternelle. Je frappe deux grands coups pour bien me faire attendre en perturbant les discussions des arbres morts. Dans cette immense porte, il y en a une autre mais de ma taille. Elle s'ouvre et un vampire gardien surgit.

Gardien : Qui es-tu ? me demande-t-il alors que j'ai côtoyé cet endroit pendant plusieurs jours.

Nathan : Je suis Nathan... B.

Gardien : Jamais entendu parler de toi. Au revoir, en claquant la porte au nez.

Je n'accepte pas ce comportement. Qu'il soit d'accord ou non, je vais rentrer. C'est mon seul foyer. J'ouvre les portes ce qui attire l'attention de tout le monde. Après un tel combat, je me fiche pas mal d'être jugé ou mal regardé. Le couloir principal dégagé, je marche lentement avec mon sceptre pour m'affirmer en tant que Vampire de l'Apocalypse. J'ai décidé de ne plus me cacher et de choquer mon identité secrète auprès des autres. Je ne peux pas me cacher éternellement même si je dois vivre sans jamais voir la fin de ma vie qui n'a été que mensonge. Je déduis très vite que ma venue perturbe l'endroit. La cour est inondée de personne en noir, mais on me fait un passage dans cette foule méprisante. Ils savent désormais que le petit copain de Flaubert était un Vampire de la Mort, super l'ambiance avec eux.

Un silence de mort règne, personne ne parle mais tout le monde me dévisage. Ces gens persécuteurs et repoussants dans mon dos me laissent dans un drôle d'état de stress. Je saute les quelques marches menant à la porte des chambres et des salles en usant du silence général qui règne. Le bas de mon sceptre claque tous les deux pas en se dirigeant en premier vers la chambre de mon bien-aimé comme un prince charmant venu pour rompre le sommeil renfermant l'âme de mon Flaubert. Le parquet froid continue sa route loin devant tandis que je détourne la route en m'apprêtant à pousser la porte pour savoir si celui que j'aimais est blessé ou non. Je fais irruption dans ce calme penseur en guidant mes pupilles vers l'objet de mes intentions, Flaubert. Il est allongé sur le dos avec des pansements couvrant une partie de sa jambe gauche, sur son bras droit et son front comme un bandeau. Dans l'instant, j'ai cru avoir perdu Flaubert avec toutes ces blessures importantes parlant pour lui. Je me dépêche de me ruer vers le bord du lit, en posant mon sceptre contre un mur, et pour le remuer gentiment d'une main intentionnée. Je le sors de ses rêves pour le voir sourire.

Flaubert : Nathan, en ouvrant ses yeux heureux. T'es enfin là, d'une voix faible.

Nathan : Oui, tu vas bien ? affolé de son état qui laisse à douter.

Flaubert : T'affoles pas, en parlant doucement. Je suis pas en sucre et puis j'ai même pas remarqué que je me suis fait des blessures pendant mon combat.

Nathan : J'ai le droit de m'affoler pour ton état car tu es bien amoché et pas moi, dis-je en prenant une chaise. J'ai eu peur pour toi.

Flaubert : Moi aussi, en caressant ma joue de sa main pour me rassurer. Je n'ai pas cessé de m'inquiéter pour toi pendant ma bagarre avec Antoine.

Nathan : Mais comment tu t'es fait ces blessures parce que quand t'étais dans ta transformation, tu paraissais pas autant vulnérable que maintenant.

Flaubert : J'en sais rien du pourquoi du comment j'ai eu ces coups. L'histoire ne peut pas tout expliquer sur les Vampire de la Mort, en touchant sur ma jambe de sa main.