Le Vampire de l'Apocalypse : Les Trois Cœurs Maudits (Tome 1)

CHAPITRE 22 : Message d'un père mort à son fils vampire.

L'histoire ne se termine pas là. Moi et Flaubert avons prévu de retourner dans le monde des humains pour aller dans la ville de ses descendants. C'est sûr que ses parents ne sont plus de ce monde, seulement, j'en ai rediscuté sérieusement avec mon Flaubert et il se sent désormais prêt à venir dans cette ville pour récupérer de potentiels souvenirs. Aujourd'hui, nous avons averti mon père de notre excursion entre amoureux pour tenter de reprendre contact avec un descendant. Son autorisation nous a permit de nous retrouver seul à seul et tranquille. Quand on est héros, la vie n'est pas toujours calme. Elle est plus dérangée par des curieux et curieuses voulant des autographes. Il nous a prêté un chauffeur pour nous conduire au bout des questions de Flaubert.

Nous avons remis nos vêtements normaux pour passer inaperçus dans ce monde humain. D'ailleurs, je n'ai pas encore raconté l'exploit de mon père pour sauver ce monde. Il lui a suffit d'un sort qui fait remonter le temps en arrière avant le désastre et ainsi continuer sans que cet événement ne se soit produit. Parenthèse fermée.

Notre chauffeur s'arrête au milieu de cette ville qu'était Hefflaert. Nous descendons avec cette peur au ventre, rencontrer cette mystérieuse personne et penser encore au pourquoi du comment nous sommes ici. Niveau mensonge, je suis nul mais Flaubert décide de jouer la carte risque. Lui dire qu'il est parenté lointain et qu'il recherche ses origines. Un truc risqué mais comment va-t-il faire pour prouver son lien de parenté ? De l'improvisation totale au moment venu auquel je vais assister.

Flaubert : Eh, Nathan ! Dit-il en me secouant légèrement. Réveille-toi ! T'allais te prendre un poteau dans la tronche, en me faisant contourner l'obstacle.

Nathan : Ah euh... désolé.

Flaubert : T'as pas remarqué que, limite, tu errais en ayant la tête dans le ciel ?

Nathan : Non désolé. On y est bientôt ?

Flaubert : D'après les informations de ton père, l'adresse est celle qui est devant nous, poursuit-il en visant du doigt la maison en question.

La maison est assez vieille et est collé à d'autres petites maisons. On dirait des genres de corons. Il n'y a que les vieux pour habiter ici.

Nathan : C'est vrai, il a été cool de chercher des pistes pour nous dégoter une partie d'une question.

Flaubert : Bon, fini d'attendre ! impatient. J'y vais et tant pis si j'ai pas toute mes réponses. Au moins, je serai casé.

Nathan : Et si on nous pose des questions sur moi ?

Flaubert : On fait comme on a dit, on dit la vérité. On est en couple et on vient pour avoir des réponses.

Nathan : J'espère que ça marchera sinon ça voudrait dire qu'on a fait tout ce chemin pour rien.

Flaubert : Reste optimiste. Tout va bien se passer.

Il sonne trois coups bien distincts et nous attendons. Nos deux corps interrogateurs attendent sur le pallier et nous redoutons la réaction de cette personne dont on ne connaît guère l'identité. L'air est habituel, il fait beau et il fait un peu chaud. Un temps parfait pour sortir.

Vieille : J'arrive, d'une voix cassée.

La poignée se tourne en bas et un air vieillot sort pour passer dans nos narines. Une dame âgée se tient avec une canne et a le regard ailleurs, sur un papier quel tient. Elle ne nous adresse aucun regard.

Flaubert : Bonjour madame, je suis...

Vieille : Je ne veux pas de pub pour être incinérée, ni de sondages, ou autres bêtises pour occuper vos lecteurs, en nous ignorant.