Park Woojin est le prince héritier du royaume de Silla. Il est réputé pour être un maître exigent et violent, intraitable avec ses subordonnés. Tout le monde le crains. Depuis plusieurs semaines il est furieux et passe sa mauvaise humeur sur qui o...
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Le prince Park Woojin :
J'ai ressenti une énorme douleur dans mon cœur quand j'ai surpris mon cousin et ma servante enlacés. Je n'ai aucun désir de gâcher la vie de cette dernière. Je ne peux rien promettre à la femme que j'aime. Quand je serrerais une autre femme dans mes bras, je pourrais l'oublier. Ai-je eu raison d'affecter Ae-hwa dans les quartiers de Daehwi ? J'admets que je suis jaloux. Je connais les sentiments de ce dernier pour elle, il s'est confessé en plus. Donc, ce que j'ai surpris, signifie qu'elle accepte ses sentiments ? Mon cœur se brise. Ces derniers jours j'étais occupé à trouver une alliance avec une princesse, et je n'ai pas pensé à elle. Mais la revoir dans les bras d'un autre me lacère le cœur. J'imagine pouvoir l'oublier rapidement, je n'aurais jamais cru être capable de ressentir des sentiments aussi puissants pour une femme. Je me pensais au-dessus de l'amour. En fait, pourquoi me faire aimer quelqu'un alors que nous ne sommes pas destinés à être ensemble ? Cette souffrance qui se propage lentement en moi comme un virus, n'est pas visible, mais elle est réelle. Je l'occulte pour avancer dans mes projets, il est primordial que j'évite de la revoir.
J'ai demandé à mon ami de me conduire auprès de la princesse pour que je discute avec elle. Je devrais pouvoir réussir à la convaincre de la nécessité de notre alliance. Je relève la tête et je devine une silhouette derrière les parois. Je fais un signe de tête à mon ami qui comprend immédiatement la menace. Mon cousin s'étonne également que l'un de ses subordonnés écoute notre conversation. La silhouette a disparu. Je sors en courant de la chambre pour être en mesure d'intercepter l'espion.
Dans les couloirs, je ne vois personne. Je reviens vers mon cousin pour l'interroger.
« - Qui vit juste à côté de ta chambre ? ».
Il fronce les sourcils avant de me répondre :
« - Ae-hwa ! ».
Cela pourrait bien être elle, effectivement. La silhouette que j'ai aperçue, était fine et de taille moyenne. Je me rue, agacé, dans la chambre de cette dernière. Je la surprends à s'allonger sur son lit. Je m'avance énervé vers elle et je la menace :
« - Qui vous a autorisé à écouter les conversations confidentielles ? »
Elle blêmit. Puis se défend :
« - Je ne faisais que passer, je n'ai pas entendu la conversation ! »
Des trémolos dans sa voix troublent sa sincérité. Elle ment. Elle nous écoutait. J'attrape son poignet avec fermeté. Elle gémit de douleur. Je suis en colère. Je la force à venir vers moi. Je plonge mes yeux dans les siens, et la détresse qui j'y aperçois me radoucit. Je relâche son poignet et je lui tourne le dos pour me ressaisir. Mon cousin et mon général font irruption dans la pièce.
« - Tu soupçonnes Ae-hwa d'avoir écouté notre conversation ? » Me demande Daehwi, totalement décomposé.
Je hoche affirmativement la tête. Il la contemple. Elle baisse la tête. Elle ne cherche pas à se justifier. Elle est coupable, il n'y a pas de doute là-dessus. Je n'oublie pas qu'elle est la servante de la princesse. Je réfléchis et soudain je réalise. Elle est la servante de la personne que je souhaite épouser. Je pourrais l'utiliser pour convaincre la princesse. En même temps, la situation est un peu déplacée, vu que la servante est la personne que j'aime réellement. Je mordille ma lèvre inférieure. Ai-je le choix ?
