PETITE ANECDOTE 74 : BABY-SITTING

56 4 19
                                    

Année 1941

Les trois autres partirent, laissant Zola seul dans le château, avec Helmut. Le petit scientifique leva la tête, et se rendit compte que le jeune garçon l'observait, depuis les escaliers. Il demanda :

« Oh ! Tu es déjà là ? Je suppose que tu as tout entendu !

-.....Oui.

-Euhm..... * Tousse * ! Tu n'as pas l'air ravi !

-.....Non, je ne le suis pas.

-.....Certes ! C'est vrai que tu ne me connais pas ! Je m'appelle Zola ! Heureux de te rencontrer ! J'espère qu'on pourra bien s'entendre ! Répondit le brun assez gêné.

-Je ne veux pas que ce soit vous qui me gardiez. Je veux voir mes parents.

-Je comprends ! Mais pour le moment ils sont occupés ! Tu les reverra dans deux, trois heures !

-.....Hein ?!

-Ils vont à une soirée ! C'est normal qu'ils rentrent tard ! Répondit rapidement Zola, qui commençait à stresser.

-Mais je veux les voir toute de suite !

-Mais tu ne peux pas ! »

Agacé, l'enfant descendit les escaliers et passa devant le petit scientifique, avant d'ouvrir la porte. Le voyant faire, le brun s'exclama :

« Eh ! Tu ne peux pas sortir ! Reste ici !

-Tu n'es pas mes parents ! Tu n'as rien à me dire !

-Mais- Mais enfin- »

Mais Zola n'eut pas le temps de finir sa phrase, que Helmut lui claqua la porte au nez, avant de la fermer à clé. Le brun, fut surpris de cette action. A quel moment a t-il eut le temps de lui dérober les clés, que Heinrich lui avait donné ? Le petit scientifique tambourina à la porte, en sommant au garçon de lui ouvrir, mais le jeune ne l'écouta pas. Il prit son vélo et s'en alla. Zola paniqua, il devait sortir du château, récupérer Helmut et revenir au château, et tout ça avant que ses parents ne revienne :

« Oh non ! C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! » Pleurnicha le petit scientifique.

Le brun regarda les fenêtre du château et en ouvrit une, il regarda en bas, mais c'était beaucoup trop haut pour qu'il puisse sauter. Il tenta l'autre côté, mais ça restait toujours assez haut. Mais toujours moins que la fenêtre d'en face. Zola descendit, et s'accrocha au rebord de la fenêtre, mais ses mains glissèrent, et il s'écrase de tous on long sur le sol. Heureusement, c'était de la boue, et cela amortie grandement sa chute, mais du coup il était tout sale. Le petit scientifique se mit à courir et, remarquant les traces de roues du vélo, su exactement où il était partit. Le brun était en panique. Un enfant se baladant en pleine nuit, c'était dangereux. Mais l'enfant d'un scientifique, aussi renommé que Zemo, et recherché par tous les Alliés, c'était bien plus que dangereux... C'était inconcevable ! Zola couru dans toute la ville en criant le nom d'Helmut, il croisa soudain des passants et demanda paniqué :

« Excusez moi ! Vous n'auriez pas vu un enfant blond, sur un vélo ?

-Hein ? Si, il me semble ! Répondit l'homme.

-Pourquoi ? Ce garçon t'a volé ton vélo ? Demanda la dame.

-Oh ! Non ! C'est fatiguant, ça me le fait tout le temps ! J'ai passé l'âge qu'on me vole mon vélo, madame ! Je devais garder cette enfant, mais il a fugué !

-Oh ! Mon dieu ! C'est terrible ! S'exclama la femme.

-Vous pourrez donc me dire où il est partit ?

-Oui, il est partit par là ! On peut vous aider si vous voulez ! Proposa l'homme.

-Ça m'aiderait beaucoup ! Merci ! »

Les trois partirent donc à la recherche de Helmut, avant que ses parents n'apprennent sa disparition. Car si jamais Heinrich l'apprenait, Zola ne donnait pas cher de sa peau. 

Hail Hydra ou petites anecdotes sur l'HydraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant