obscure clarté

18

Ce matin, je me réveille en retard. C'est évidemment sans compter l'aide d'Ashley qui elle, dort la bouche grande ouverte.

Je bondis de mon lit en tirant , au passage, la couverture de mon amie.
Je passe directement à la salle de bain, en me remémorant les cours que j'ai: Potions, Métamorphose, Divination... bien que je déteste la divination.

Ashley se lève en grognant. Je lui lance des affaires propres et une fois prêtes, on rejoint notre salle de classe.

Évidemment, notre retard ne passe pas inaperçus auprès de Rogue qui nous inflige à toutes les deux une retenue et un devoir supplémentaire.
Je m'installe à côté de Draco. On travaille en silence, je n'ai aucune envie de me refaire remarquer. A la fin du cours, il me rattrape par le bras.
- Ça va ?
- Oui oui. Je me suis juste réveillée en retard.

Il acquiesce et attrape ma main. On prend la direction du cours de McGonagall.

- J'ai pour but de coincer Potter.me dit il alors qu'on monte les escaliers.
-Coincer Potter ?
- Je sais pas ce qu'il trafique encore mais ça va pas durer longtemps.
-Je t'aide. Cet imbécile m'insupporte tout autant que toi.
Et puis j'ai envie de servir à quelque chose.
Il sourit.

On entre en classe. Je m'assois à côté d'Ashley, et Draco à côté de Zabini.
Les cours de métamorphose sont bien plus dur et technique que les autres années.

- Je donnerai n'importe quoi pour retourner en première année et retrouver ce bon vieux "wigardium leviosa". dit Ashley désespéré après plusieurs tentatives pour transformer un rat.

C'est vrai que ce Wigardium Leviosa me manque à moi aussi.
Après le cours, on a une heure de pause. Ashley et moi, on en profite pour faire le devoir de Rogue a la bibliothèque.

On va ensuite manger, affamées. Après avoir repris des force on continue, pour enchaîner sur un cours de divination avec cette folle de Trelawney.

Notre journée finie, je rejoins Draco pour l'aider à coincer Potter. Il paraît plutôt enthousiaste que je vienne. On a avec nous d'autres membres de la brigade qui viennent également nous aider.

On forme des groupes de deux et on tourne dans le château pour rechercher un quelconque indice, ou un quelconque élève. Je trouve au final que cette idée ne mènera à rien mais je me tais.

- Draco ?
- Quoi?
- Non, rien.

L'envie de briser le silence m'a incité à l'appeler. Mais finalement je me ravise. Pour lui dire quoi de toute façon ?
Armés de nos baguettes, notre ronde me fais penser à la première fois où Draco m'a serré dans ses bras, également ce même jour où Parkinson m'a attaqué. D'ailleurs, elle n'a pas été renvoyer car elle est trop "précieuse" aux yeux d'ombrage. Elle a donc une seconde chance. Je sais pourquoi elle a fait ça. Et je commence à penser, malgré moi, que Draco y est vraiment lié. C'était avant qu'on ne sorte ensemble. Mais j'y pense, chaque jours. Cette même pensée habite mes insomnies. Tout est lié. Ce n'était pas au tour de Draco de monter la garde. Il l'avait fait la veille. Tout à été calculer. Et je sors avec mon bourreau. Actuellement, malgré l'affection qu'il me porte, il me pense trop naïve pour revenir sur les faits. Et si j'étais courageuse, je lui aurai dit à l'instant. "Draco, je sais que c'est toi, mais je ne t'en veut pas. Je veux juste connaître la vérité."

Draco soupire de frustration. Ça me tire de mes rêveries. Il va bientôt être l'heure du dîner, et on n'a rien trouvé. Pas un seul indice. Je n'ai pas vraiment chercher. Il balance rageusement son poing dans le mur.

J'hosse un sourcil. Qu'est ce qu'il fout ?
- Je vais le trouver. Il s'en sortira pas si facilement. dit il entre ses dents.
Je m'approche de lui, réprimant mes inquiétudes.
- On va les trouver, je dis. Si c'est pas aujourd'hui, alors ça sera demain ! Ou après demain s'il le faut. On va pas lâcher l'affaire. Il va pas s'en tirer comme ça cet, abruti !
Je souligne le dernier mot. Ça lui plaît.
Il baisse les yeux vers moi, une expression amusé sur le visage. Mon discours semble l'avoir un peu calmer.
- On va les coincer. je chuchote.
-Et un peu qu'on va les coincer.
Il se baisse et m'embrasse. Je passe mes bras autour de son cou, et il passe les siens autour de ma taille. Quand on se détache je grimace.
-J'ai faim.