obscure clarté

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Après le voyage plutôt agité, nous arrivions enfin...

Narcissa nous attendais, Draco et moi, sur le quai. Elle se précipita vers moi et me pris dans ses bras.

- Ma chérie... elle me dévisagea tendrement. Tes parents m'ont tout dit... pour ta maladie.

J'eu un petit rire nerveux. Disons qu'aujourd'hui j'étais à fleur de peau...

- Maman... dit Draco posté a côté de moi.
- Oui, oui bien nous allons rentrer.

Elle s'engagea à travers la foule, nous la suivions de près. Une fois dans une ruelle étroite, nous transplanions jusqu'au manoir. Nous étions de nouveau accueillis par la bâtisse, toujours aussi sombre et lugubre. On entra, l'elfe de maison pris nos valises afin de les monter.

- Monte celle d'Hayden dans ma chambre. dit Draco froidement.

Narcissa se retourna, étonnée.

- Dans ta chambre ?
- Oui. il se racka la gorge en passant sa main dans ses cheveux. Hayden et moi, sommes heum...
- Ensembles. terminais je a sa place.

Narcissa fit de grands yeux ronds avant de sourire.
- Et bien ça alors... Très bien.. elle regarda avec dégoût la créature portant les valises. Qu'est-ce que tu attends ?!
- Bien maîtresse. Mes excuses madame Malefoy.
Il monta les escaliers quatre quatre en continuant de marmonner des paroles inaudibles.

Narcissa soupira.
- Le voyage n'a pas du être reposant, j'imagine. Fait comme chez toi Hayden.
- Je... merci.
- Si vous avez faim, le dîner est encore chaud.
- Je suis juste, pour ma part, épuisée Narcissa. Merci. Mais, je voudrais juste dormir.
- Bien sûre ma chérie, Draco ?
- Le voyage était, disons... agité.
- Si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas Hayden. dit elle en souriant.

J'aquiesça, et je suivis Draco dans les escaliers. Narcissa sourit de plus belle lorsque Draco passa un bras autour de mes épaules.

On entra dans sa chambre. Essoufflée, je m'accroupis pour tenter d'estomper la vive douleur que je ressentait dans la poitrine mais, une nouvelle quinte de toux, plus violente que d'habitude me plia en deux, m'empêchait de reprendre mon souffle. Draco s'accroupis derrière moi et me caressa le dos alors qu'un haut le cœur acide remonta dans ma gorge, je vomis sur son parquet. Il me retenait les cheveux, alors que je fondais en larmes, tremblante, fatiguée et brillante de sueur. A mon plus grand soulagement, Narcissa ne m'entendit pas. Une fois calmée, Draco m'aida à me relever en me prenant les mains. D'un coup de baguette il avait nettoyé le sol et il m'emmenait sans la salle de bain pour que je puisse me ri'cer la bouche et prendre une douche. Il me déposa un baiser sur le front avant de sortir de la salle de bain, me laissant mon intimité. L'eau bouillante au contact de ma peau me fit du bien. Je resta longtemps sous la douche, essayant de me détendre au maximum. J'avais beau dire le contraire, j'étais anxieuse à l'idée de revoir mon frère et de, rencontrer le seigneur des ténèbres. J'étais même terrifiée. Je sortis de la douche et enfila un pyjama propre. Je me brossa les dents, tressa mes cheveux, et avala la Potion contenu dans un minuscule flacon d'une traite. Je soupira en me regardant dans le miroir. Ces derniers mois, j'avais maigri. Énormément. Mon teint avait perdu de sa couleur et mes yeux bleus n'étaient pas accordés avec le reste de mon visage. Ils ressortait étrangement. Je soupira et rejoignais la chambre de Draco. Il était de dos, face à la fenêtre lorsque j'arriva. Il se retourna et me souria.

- Ça va ?
- Oui.
Il s'approcha de moi et me prit dans ses bras. Je ferma les yeux inspirant calmement.
- Je suis désolé pour ce qui s'est passé dans le train... T'es pas une enfant. C'est simplement que, je veux pas te perdre et que, chaques instants que je passe avec toi je voudrais que jamais il ne s'arrête et que... que... j'ai merdé, encore. J'arrive pas à tout te dire en face... mais putain je t'aime Hayden tu peux pas savoir a quel point. Je t'aime.
- Hé, c'est bon...
Il baissa la tête vers moi. Et je me perdais, encore dans ses yeux gris. Je soupira et leva les yeux vers lui. Il me prit délicatement le menton et m'embrassa. Je passa mes bras autour de son cou.