DNA : Le mensonge de William

6- Réconsiliation

Le lendemain Manon et Sofia virent que leur mère avait dormi dans le salon et elle eurent une idée.

- Papa, maman on va prendre notre petit déjeuner au Spoon, à ce soir.

Aurore et William n'eurent rien le temps d'ajouter qu'elles étaient parties. Evidement ils comprirent vite pourquoi leur filles avaient fait cela ce qui installa un malaise durant quelques minutes. Aurore savait qu'il ne servait plus a rien d'attendre et qu'elle devait dire à William ce qu'elle avait sur le cœur.

- Tu as raison il faut qu'on parle, dit Aurore depuis le canapé alors que William se dirigeait vers la cuisine.

Elle se leva et le rejoignit.

- Je t'en veux, je t'en veux parce que tu m'as menti pendant deux semaines. Je voyais bien que tu étais disant avec moi, que tu rentrais tard, que tu ne parlais pas beaucoup, que tu me cachais quelque chose...

- Aurore...

- Je me disais que tu ne pouvais pas me mentir, que tu ne me cacherais rien et que je me faisais des idées.

William ne pu rien dire, voir Aurore comme ça lui faisait l'effet d'un poignard en plein cœur.

- Je me suis imaginé que tu me trompais, ajouta t-elle les larmes au yeux. Alors quand j'ai su que tu étais en danger de mort je m'en suis tellement voulu d'avoir douté de toi, j'ai eu peur de plus jamais pouvoir te dire que je t'aime et que sans toi je sais pas ce que je ferais. Je me sentais tellement bête et en fait j'avais raison tu m'avais bien menti.

William qui avait lui aussi les larmes aux yeux en réalisant ce que sa femme avait endurer et tout le mal qu'il lui avait fait, lui prit la main avec douceur. Aurore ne pouvait pas nier que le sentir près d'elle lui faisait un bien fou c'est pourquoi elle ne retira pas sa main. Avoir dit ce qu'elle avait sur le cœur depuis qu'elle connaissait la vérité l'avait grandement soulagé.

- Je suis tellement désolé, dit William, si tu savais comme je m'en veux, j'ai jamais voulu te faire souffrir, jamais...

Aurore l'avait rarement vu aussi mal, la colère et la déception qui avaient été si fortes semblèrent presque éteintes sous la chaleur de l'amour qu'elle ressentait pour William.

- Je sais, dit-elle en serrant sa main.

William essuya une larme qui coulait sur la joue de sa femme et s'approcha pour l'embrasser tendrement. Elle lui rendit son baiser amoureusement en passant ses main autour de lui.

- Je t'aime, dit William avant de la serrer dans ses bras. Pourquoi tu ne m'as pas dit ça hier?

- Je sais pas peut être parce que je savais qu'après te l'avoir dit je n'aurai plus de raison de t'en vouloir, dit-elle avec un sourire. Mais je crois que t'en vouloir ça me fait aussi mal qu'à toi alors ça ne pouvait plus durer.

- Mon amour, fit William avant qu'elle ne l'embrasse à son tour longuement.

***

Après un petit déjeuner en amoureux Aurore et William partirent chacun de leur coté au travail et en rentrant ils virent que les filles n'étaient toujours pas là.

- Tu crois que les filles pensent qu'on a passé la journée ici? demanda William en enlevant ses chaussures et en allant embrasser sa femme.

- Je sais pas, dit Aurore en mettant la table, mais je leur ai envoyé un sms et elles sont sur le chemin.

- Ok, dit William avec un sourire.

- Ah et on a reçu ta convocation pour le juge.

- Déjà? fit William surpris

- Oui, c'est demain après-midi.

- Ok, dit William un peu préoccupé.

- Je sui sûre que ça va aller, le rassura Aurore en posant sa main sur celle de William.

A cet instant les filles rentrèrent dans la maison et virent leurs parents main dans la main. Elles se regardèrent alors toutes fièrent d'elles.

- Vous voyez que vous avez encore besoin de nous, dit Manon en s'approchant de ses parents.

Aurore et William échangèrent un sourire.

- C'est chouette que ça aille mieux en tout cas, ajouta Sofia.

- Avec votre père on est solide, dit alors Aurore à ses filles. Je suis désolé si ça a été tendu ces derniers jours.

- Et moi je sais que j'aurai pas du vous mentir, ajouta William à l'adresse de ses filles.

Aurore serra ses filles dans ses bras et William se joignit à elles embrassa sa femme sur le front.