Love Business tome 2 : Retour en enfer

Chapitre 26 : Visite surprise

Cela faisait plusieurs jours maintenant que j'étais à l'hôpital et j'allais chaque jour  de mieux en mieux. Les médecins ont tous été très étonnés de ma durée de récupération. Ils disaient que j'étais une petite battante. Je ne sais pas si je dois le prendre ou non :)

C'est vrai que j'ai toujours eu un corps qui récupérait à merveille de mes petites péripéties. Depuis que je suis toute petite, quand je tombais où quand je me foulais quelque chose , au bout de seulement quelques semaines, il n'y avait déjà plus rien.

Je ne sais pas d'où cela peut provenir, sûrement que c'est génétique, mais mes deux parents sont très fragiles au niveau du corps. Je ne compte même plus les fois où mon père s'est cassé la cheville et à dû porter des béquilles pour 2 voir 3 mois. Il n'en pouvait plus le pauvre. Et c'est exactement pareil pour ma mère. Pourtant, ils ne font rien de dangereux dans la vie, ils ont juste les os fragiles.

Alors "ma particularité", je ne sais pas d'où elle peut provenir.

Au fait, Brandon n'est pas revenu me rendre visite et je commence sérieusement à m'inquiéter. Il m'a dit qu'il m'attendait dans le couloir afin que je finisse mon entretien avec le flic, mais mes parents sont revenus juste après et ont passé tout l'après-midi à mes côtés. Je suppose qu'ils ne voulaient pas nous embêter et qu'il voulait nous laisser en famille....

J'aurais aimé le voir durant ces jours. Il m'a manqué. Sentir son odeur, le prendre dans mes bras et ne plus entendre sa voix, cela me manque.

Oh fait, je ne vous ai pas dit, mais aujourd'hui, on est le 30 décembre et demain, C'EST LE NOUVEL AN !! Je suis absolument ravie !! J'ai toujours adoré la période du Nouvel An, car cela me permettra de passer à autre chose, de prendre un nouveau départ encore une fois...

Même si je vais passer le nouvel an à l'hôpital, je me sens heureuse. Bon, j'aurais largement préféré passer ce jour avec ma famille dans notre famille, mais cela ne fait rien. Ils vont quand pouvoir venir, car l'hôpital organise une petite fête avec tous les patients et leurs familles ainsi que le personnel de l'hôpital, c'est-à-dire les médecins, les infirmières, le directeur, les administrateurs, les aides ménagères avec leurs familles également. Pour l'occasion, un dress code à été mis en rigueur et le thème était "soirée chic et décontracté". Et je ne sais absolument pas quoi mettre pour l'occasion. Je n'ai pas de robe appropriée... Enfin, si j'ai bien des robes, mais ce sont des robes d'été qui ne vont pas du tout pour cette saison hivernale.

Mais bon, je vais bien trouver quelques choses à me mettre.

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Mes parents m'ont amené de quoi lire pendant au moins 3 mois ainsi que des vêtements et quelques affaires personnelles. Je ne savais pas quand je rentrais à la maison. Je pense que cela ne devrait pas tarder enfin, je l'espère.

J'ai tellement hâte de rentrer chez moi et de reprendre une vie normale avec Brandon. Retrouver une certaine sérénité dans mon cocon familial me fera le plus grand bien. Cela fait une éternité que je ne me suis pas posée dans un canapé et regardée la télé. Rien que dormir dans un confortable me fera du bien.

Les lits d'hôpital ne sont pas ce qu'on pourrait appeler des lits "confortables". Ils sont tous durs comme du béton. Mais bon, je devrais être habituée depuis le temps où je dormais par terre à même le sol.

Et pouvoir aussi prendre une longue douche chaude ainsi que des bons repas bien chaud, cela me change la vie.

Mais pour l'instant, j'ai d'autres préoccupations à penser, comme, trouver ma robe du Nouvel An et guérir, ce qui me semble déjà être un bon programme.

Avec le Nouvel An qui approche à grands pas, c'était l'effervescence ici. Tout le monde était heureux. Ils riaient et hurlaient leur bonheur dans les couloirs. Des personnes déguisées en clown ainsi qu'en mascotte d'une marque que je ne connaissais pas allaient rendre visite aux enfants malades qui étaient surpris mais heureux de les voir arrivés. Ils leur donnaient des bonbons, des jouets, des livres ainsi que des jeux de société. Tous les parents des enfants se réunirent entre eux afin de discuter avec de la bonne humeur.

J'entendais les voix des parents dans le couloir.

C'était bien la première fois depuis plusieurs jours que l'atmosphère de cet hôpital avait changé drastiquement. Avant, l'atmosphère était morose, sans âme. Les personnels de l'hôpital faisaient leur boulot de manière mécanique, les parents pleurant pour leurs enfants malades, mais ne les laissaient rien paraître devant eux de peur qu'ils s'effondrent, les patients qui attendent sagement dans leurs chambres que l'heure passe tout en regardant par la fenêtre.

J'ai toujours détesté l'ambiance d'un hôpital. Cette sensation de tristesse, de mort, de froid ne vous quitte jamais. Depuis que je suis ici, j'ai entendu des hurlements de désespoir face à la mort soudaine d'un proche qui s'est éteint trop tôt, où bien d'un malade qui n'en peut plus de sa situation et qui hurle à tout le monde son mal-être...

Il n'y a pas une seule nuit, où des personnes hurlent leur désespoir.

Mais je m'y suis habitué.

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Aujourd'hui, rien n'est comme d'habitude et cela fait du bien au moral.

J'aimerais bien me lever et déambuler dans les couloirs où dans le parc afin de prendre l'air... J'aimerais bien discuter avec des gens autres que ma famille et rire avec eux... J'aimerais bien descendre pour aller à la cafétéria me prendre un bon chocolat chaud ainsi qu'un donut aux chocolats garnis de petites boulettes de sucres roses.

Mais je dois prendre mon mal en patience. Il m'est strictement interdit de me lever de mon lit, sauf pour faire ma toilette et aller au WC bien sûr, et même dans ce contexte, une infirmière doit m'aider, car j'ai encore beaucoup de mal à marcher.

Depuis plusieurs mois, j'ai toujours eu un peu de mal à marcher depuis mon coma. Mais je me suis amélioré, j'étais presque guéri, il fallait encore que j'aille chez la kiné pour mes séances de rééducation.

En y repensant, la kiné doit me haïr à un point inimaginable. Mais pour l'instant, je ne veux pas y penser. Rien de voir la tête de ma kiné dans mon esprit me donne la chair de poule.

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Il était maintenant 15h30 et comme d'habitude, mes parents vont arriver d'une minute à l'autre en m'apportant plein de choses utiles et appétissantes.

Les infirmières étaient déjà passées me prendre la température et tout le tralala.

Mes parent frappèrent à la porte, ce qui me fit sursauter. C'est étrange, mes parents ne frappent jamais à la porte d'habitude...

Entrez ?!

La porte s'ouvrit sur une personne que je ne m'attendais absolument pas à voir.