Chapitre 7 : Broutille familiale

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Il était 13h30 et j'avais déjà fini de manger. Maintenant, j'étais en train de défaire certains bagages que je n'avais pas encore défait. Enfin, quelques bibelots comme des décorations, de la vaisselle en porcelaine que je n'avais pas rangée, des couverts en argent, des nappes, des dessous-de-tables enfin des necessaire pas tellement utile dans la vie quotidienne sauf pour les grandes occasions comme des repas en famille ou des mariages.

Cela faisait bien 3 heures que j'étais dans mes rangements. Je voulais oubliée la journée désastreuse d'hier en m'abandonnant dans des occupations diverses et variées. Je ne voulais plus penser à Max, Alexandro ou encore ma mère.

Pour une fois, je voulais penser à moi, à mon bien-être. Sinon, si je ne le faisais pas, je savais que j'allais péter un plomb. Mon cerveau à été tellement accaparé ses derniers mois et ses dernières 24 h que je ne sais plus où en donner de la tête.

J'avais même pris un bain moussant pour essayer de me détendre et ça a marcher. j'ai l'impression de revenir d'un sauna. Bon, pas complètement un sauna, disons un jacuzzi sans bulle. Ca m'a fait un bien fou. Pendant une heure, je me suis chouchouté comme jamais auparavant.

J'ai fait mes ongles, ce qui ne m'arrive presque jamais. J'ai fait un masque, un gommage et pose une crème sur mes cheveux pour qu'il soit plus doux.

Après ces longues minutes de détente, je me suis enfin permise à me mettre au boulot. Cela m'a permis de m'évader un moment.

Maintenant, cette sensation de bonheur n'était plus qu'un souvenir lointain. J'étais toute transpirante et collante. Après ces 3 heures de rangement, je n'en pouvais plus. Même si j'ai fais une pause d'une demi-heure pour manger, j'étais quand même épuisé.

Je me permets donc une pause télé comme à mon habitude. Je mets les informations. C'est temps ci, il n'y a que des mauvaises nouvelles. Entre les meurtres, les maladies, les incendies, les catastrophes naturelles et tout le tralala quotidien, on s'est plus où donner de la tête.

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Cela faisait 2 heures que je regardais les informations, et ma tête commençait à tourner avec toutes ses mauvaises nouvelles. Je pris donc la télécommande et éteignit la télévision. 

Un coup sur la porte m'interrompit. Je me demandeais qui cela pourrait être. Je me dirigeais donc vers la porte et regardai contre le judas. Je fus assez surprise de constater que c'était mon frère qui était planter devant ma porte.

Il portait un pull noir à manche longue et un jean large noir également. Il avait aussi des basckets blancs qui contrastaient avec sa tenue. Il arborait aussi une expression intense. Cela lui arrivait quand il était contrarié. J'avais peut-être une petite idée sur la question.

J'ouvris donc la porte avec néanmoins une certaine appréhension.

Salut, qu'est-ce que tu fais ici?

J'aimerais te parler de quelque chose, si cela ne te dérange pas trop.

Non, non pas du tout. Entre. Lui dis-je


Je laissais donc entrer Valentin qui s'installa directement sur le canapé.

Je suis désolé du bazar, j'étais en train de faire du rangement.

Ce n'est pas grâve.



Je m'installe à côté de lui sur le canapé.

Alors, que me vaut le plaisir de ta visite?

Maman t'a appelé?


Et voilà, je le savais.

Oui, pourquoi?

Et bien, tu dois savoir pourquoi je suis venu.

Oui, je pense savoir pourquoi.

Pourquoi tu as fait ça alors? Je ne te comprends vraiment pas. Je pensais que tu l'aimais bien.

De quoi tu parles? Bien sûr, que je l'aime bien pourquoi tu dis ça.

Comme si tu ne le savais pas...

Je ne sais vraiment pas de quoi tu me parles?! Insistais-je

Ma copine m'a dit hier soir que tu avais engagé quelqu'un pour la suivre!

Quoi !! Mais pas du tout.

Ben voyons !!

Je te le jure Val, je n'ai rien à voir avec tout ça.

Alors c'est qui?

Ecoutes, maman, ne voulait pas que tu le sache, mais elle a engagé quelqu'un pour suivre ta copine parce qu'elle a trouvé un truc louche sur elle.

Quoi! C'est maman qui est derrière tout ça?!

Oui, mais ne lui dit rien. Elle ne voulait pas que tu le sache.

Et pourquoi ça? 

Ben, tu sais, c'est notre mère. Les mères ne font pas ce genre de chose. Elle avait peut-être honte.

Et il y a de quoi! Je t'assure!

Ecoutes, elle ne le pensait pas à mal.

D'abord, espionner ma copine sur Internet et ensuite engager quelqu'un pour la suivre, c'est normal pour toi! Elle m'a dit qu'elle voulait faire une pause avec toutes ses conneries.

Merde !!

Oui merde !! Mais tu te rends compte à quel point, c'est grave ou pas?

Si te plaît ne lui en veut pas.

Oh, mais si je vais lui en vouloir. Elle doit se rendre compte de son geste.

Je sais que ce qu'elle a fait, c'est grave, mais ça reste ta mère alors ne lui en veut pas sinon elle sera triste.

Quelle soit triste ou en colère, je m'en fous maintenant.

Tu n'y penses pas sérieusement?

J'en ai plus que marre de devoir tout pardonner à maman. Depuis que je suis petit elle m'en prend plein la tête et c'est de pire en pire depuis que tu es parti. Je n'en peux vraiment plus.

Je ne savais pas que c'était à ce point là. Elle peut être assez provocante et insistante, mais elle ne le pensait pas à mal.

Je sais et c'est ça le pire.

Tu comptes faire quoi?

Je pense déménager avec un pote dans le centre-ville. On fera une colocation. C'est mieux pour nous tous, je pense.

Les parents vont être désarmés quand ils vont apprendre la nouvelle.

Ils fallaient qu'ils y pensent avant. Maintenant, c'est trop tard.

Bon, je vais te laisser.

Je suis désolée de t'avoir crié dessus tout à l'heure.

Ce n'est pas grave, je comprends, ne t'inquiète pas. Et j'espère que ça ira mieux avec ta copine.

Je l'espère aussi.


On se leva du canapé, et on partit en direction de ma porte d'entrée. On se dit au revoir et il partit.

Ces parole tournait en boucle dans ma tête. Je ne savais pas qu'il était aussi accaparer par maman et que ça le mettait mal à l'aise. Si j'avais su, j'aurais fait quelque chose.

Je savais que maman pouvait être assez persuasive et ça en déroutait plusieurs par le passé, mais elle le fait sans s'en rendre compte. C'est dans son caractère. Je suis sûre que si Valentin parlait à maman, alors tout s'arrangerait.

Ou alors, Valentin voulait partir depuis longtemps et s'est finalement imposé cette histoire pour partir. Enfin, j'en sais rien. J'espère juste que Valentin et maman se réconcilieront bientôt sinon papa va être malheureux. Lui, qui n'aime pas les histoires, il va être servi le pauvre.

Ah les histoires de familles !!! 

Love Business tome 2 : Retour en enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant