Chapitre 16 : Mon viol

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Voilà maintenant plusieurs jours que je n'ai pas reçu la visite de mon sauveur. Je ne sais pas s'ils l'ont tué ou s'il est juste parti. Je n'en ai aucune idée et cela me fait peur. C'était mon seul ami en qui je pouvais avoir confiance et maintenant, il n'est plus là.

Peut-être que Max l'a découvert et l'a tué sur-le-champ. Si c'est le cas, je ne me le pardonnerai jamais. C'est comme si j'avais envoyé un homme à la mort et ce sentiment est horrible. Je savais qu'il fallait fraterniser avec lui, mais il était tellement gentil et agréable que je me suis laissé emporter par un sentiment de joie qui n'en valait pas la peine. Mais j'espère, de tout cœur qui ne lui est rien arriver...

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Quelqu'un entra sans discrétion dans la cave et me jeta le plateau sur le sol sans retenue. Et ce n'était pas Nathan. Cet homme était répugnant, il ne portait qu'un simple pantalon noir et des bottes de neige. Je me demandais comment il pouvait ne pas avoir froid avec si peu de vêtement sur le dos. Mais, quand on prend de la drogue, on a souvent perdu la sensibilisation au niveau du ressenti du froid et du chaud alors cela ne m'étonne même plus. On se demanderait bien pourquoi il ne porte pas un tee-shirt au moins. Mais je connaissais la réponse et vu la sueur qui coule sur son visage, je suppose qu'il vient à peine de terminer son activité favorite.

Je lui posais tout de même une question :

Où est Nathan ?

Qui ça ?

Le grand brun, musclé, qui m'apportait mon déjeuner et mon dîner...

Cela ne te concerne pas...

S'il vous plaît... dites le moi...

JE TE DIS QUE CELA NE TE CONCERNE PAS PETITE PUTE !! Dit le bougre en me jetant un bout de pain sur la tête.


J'essayai tout de même d'éviter le projectile, mais trop tard. Le trognon de pain toucha de plein fouet mon crâne qui était déjà en piteux état. A la suite de l'impact, une douleur lancinante me parvint et je serrais les dents pour ne pas hurler de douleur.

L'homme s'approcha de moi et releva ma tête endolorie.

Tu espérais faire la maligne avec nous hein ??? Mais tu vois, on a surpris ta petite combine avec ce cher Nathan. Alors, tu ne le verras plus jamais !!! Dit l'homme en se penchant un peu trop près de mon front. 

Ses paroles me glacent le sang. Pitié, faites qui ne l'ont pas tué...

Vous...Vous l'avez tué ?

Hahahahaha s'exclama l'homme. Peut-être bien que oui.... Peut-être bien que non... Dit l'homme en me relâchant la tête.


Il se leva et se dirigea vers la porte. Un instant après, il s'arrêta devant celle-ci pendant une dizaine de secondes. Il semblait soudain réfléchir sur un point précieux. Puis, il se tourna vers moi avec un air malicieux sur le visage. Ses yeux reflétaient un désir qu'il m'était parfaitement apte à décrire. Je l'avais trop bien vécue et je suppose que je supporterais ce regard par bien d'autre personne dans ce type de milieu, mais je suppose qu'il faut s'habituer quand on habite ici, mais qu'il ne va rien se passer pour autant.

Et je le pensais malgré moi. Je pensais vraiment qu'il allait rien m'arriver, qu'il allait simplement partir, me laisser tranquille. Je pensais que j'étais trop jeune pour lui. Même si je n'étais plus une adolescente, j'étais quand même une jeune femme qui avait vécu toute sorte d'expérience jadis. Je pensais vraiment que je n'étais pas son type de femme. Je pensais réellement qu'il aimait les jeunes filles n'ayant pas d'expérience. Une jeune fille vierge en l'occurrence, car c'est ce que préfère ses hommes-là même si ils adorent aussi baiser avec les jeunes femmes d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années, mais aussi les femmes matures qui dépassent les soixante ans d'existence.

Mais il n'en a rien.

L'homme s'est approché de moi à pas lent tout en détachant sa ceinture et en déboutonnant son pantalon.

Je voulais hurler, mais je n'avais pas assez de force en moi pour bouger. J'ai voulu crier, mais je savais que personne ne viendrait. Alexandro et Max penseront que j'aurai entièrement mérité cette "agréable punition" comme ils aiment si bien l'appeler.

Je pensais également à Brandon qui doit se faire un sang d'encre à mon égard. J'ai l'impression de le tromper même si je ne l'ai pas consenti. Et je sais que ce qu'il va me faire est un viol, mais je n'ai plus la force de respirer tellement je suis faible.

Tout ce que je souhaite, c'est que ça aille vite. Qu'il fasse son affaire et qu'il se casse d'ici.

J'étais nue par terre et attendais mon sort.

Il enleva son pantalon et le jeta de l'autre côté de la cave.

Il se rapproche de moi et caressa mes jambes nues. Ses mains étaient tellement poisseuses qu'elles laissaient un film gras le long de toute ma jambe. Cela me donne envie de vomir. Je n'avais jamais connu autant de graisse posée sur une seule main. 

Il ouvrit mes jambes et se plaça entre en cognant son sexe contre mon pubis.

Il commença à malaxer mes seins et à les mordre avec ses dents pourries et noires. Il me faisait mal. Des marques rouges apparues un peu partout sur mon corps tellement que des plaques rougeâtres faisaient leurs apparitions. J'avais déjà une peau très sensible sans qu'on y touche et maintenant qu'il me tripote de ses mains noires, mon corps ne sait plus où se mettre ni comment se comporter face à cette agression.

Quand il eu finit de malaxer mes seins pendant une bonne dizaine de minutes de souffre-douleur, il plaça son sexe contre mon pubis et rentra d'un coup sec me faisant hurler de douleur.

Je n'avais jamais connu de douleur aussi intense que celle-là. Il n'y allait en tout cas pas de mains fortes.

Il n'avait fait aucun préliminaire avant donc mon pubis était tout sec. L'absence de cyprine se faisait cruellement ressentir à travers mon corps. 

Il allait et venait à l'intérieur de sans que je puisse rien y faire. Mon corps se balançait d'avant en arrière et ne disait rien. Même mon esprit était déconnecté de la réalité face à cette violence agression. Je voulais que ça s'arrête mais je me laissais faire car je savais que dès que je disais quoique ce soit à cette brute, il allait me le faire payer encore plus fort et plus atrocement.

Il n'avait même pas mis de préservatif. En plus d'être dans cette cave, j'allais en plus attraper le sida ou pire encore, tomber enceinte.

Et franchement, tomber enceinte dans ces conditions n'est pas du tout une bonne idée.

Et puis avec l'hygiène plus que douteuse de ses hommes, j'étais convaincu que le sida ne serait pas la pire des maladies que j'attraperais.

Je sentis de l'humidité couler le long de mes joues et je levais ma tête vers le plafond pensant qu'il pleuvait mais il en était rien.

Je pleurais.

Je ne m'étais même pas rendu compte que je pleurais. Mais cet homme s'en foutait, il me pénétrait de toute sa vigueur, en regardant mes seins et en les malaxant. Il toucha ou plutôt pinça aussi mon clito, ce qui provoque une décharge électrique pas du tout agréable.

Je ne sentais et ne vis même pas l'homme éjaculer sur mon ventre et partir de cette cave.

On m'avait souillée, humilier. Je ne sentais que l'ombre de moi-même. Je voulais échapper à cette horreur alors je pleurais. Je pleurais toutes les larmes de mon corps.

Je veux mourir. Je voulais mourir. Mais mes désirs de vengeance n'en sont pas moins irréversibles. Je me vengerai... même si cela doit me prendre des années... 

Love Business tome 2 : Retour en enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant