Chapitre 14 : La séquestration

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Je ne savais plus depuis combien de temps, j'étais enfermée dans cette pièce ou cette cage. Je n'avais plus la notion du temps depuis un moment. Il n'y avait pas de fenêtre dans la pièce du coup, je ne savais pas s 'il faisait jour ou si c'était la nuit. Je ne savais pas non plus quel jour on était ou quel mois... Je n'en savais rien. 

Je repensais à ma famille qui devait se demander où j'étais passé. Ils ont dû appeler la police depuis le temps. Et Brandon, que j'ai laissé tout seul et démuni. Dire que je lui ai bien demandé de ne pas s'inquiéter et que j'allais revenir bientôt. Depuis le temps, il a bien dû se douter que cette histoire de déménagement c'était du pipo et je m'en veux de lui avoir mentit. Je m'en veux terriblement, mais je ne pensais pas que cette histoire allait prendre cette tournure.

Et moi, je m'en sale, piéger et torturer par mon esprit ravageur. Cela fait maintenant des siècles que je n'ai pas pris de douche où bien changer de vêtements. Je puais le rat mort et tout le monde s'en foutait. Mes cheveux sont gras et mon corps est parsemé de poussière qui m'irrite dangereusement la peau. Ils ont même pris mes chaussures pour me dissuader de partir. Et franchement, leur technique marche. Des tas de bouts de verre étaient parsemés à même le sol et je ne pouvais pas faire un pas sans que je me blesse le pied. Je suppose qu'ils ont fait exprès ces salopards.

Mon visage ainsi que mon corps étaient roués de coups faits par des ceintures ou des mains ou encore autre chose. Ma lèvre supérieure était fendue et mon visage était parsemé de taches de sang séchées. J'avais aussi très mal aux côtes et de multiples égratignure non soignée commençait à s'infecter et la poussière qui s'infiltrait à l'interieur de mon corps sans que je ne puisses rien y faire, me font un mal de chien. Certes, il y a longtemps, j'aurais pu dire que je m'y étais habitué, mais en fait, c'est faux, je m'y habituerais jamais à cette douleur. On a l'impression qu'on nous transperce la peau. Je suis sûre que j'ai des côtes cassées. Même les brûlures de cigarette sur ma peau nue ne me font pas autant de mal.

Je ne me reconnaissais plus. Si je me retrouvais devant un miroir et que je me regardais, je suis sûr que je me ferais peur, que je me reconnaiterais même pas. Je n'ai jamais éprouvé cette sensation de toute ma vie. Je me sens humilié et souillé par tant de perversité envers moi.

Il y avait des millions de particules de poussière qui s'envolaient dans la pièce et se posaient sur les peu de meubles qui se trouvaient dans la pièce.

Cette pièce était un danger pour elle seule. Cela devait ressembler à ça leur «cachot» ou leur prison plutôt. Avant, je n'y avais jamais mis les pieds. J'avais tellement peur de me retrouver coincée à l'intérieur, car les nombreux verrous qui se trouvaient dans ces prisons ne fonctionnaient pas bien. Ils étaient de tous de l'époque alors l'humidité affreuse de ces pièces rend leurs fonctionnalités moindres. 

Et maintenant, je me retrouve dans cette pièce, seule et démunie de moi-même. Je pensais que j'allais mourir au bout de seulement quelques minutes tant que la poussière était présente. Mais il n'en a rien. Je ne savais pas que j'étais aussi forte.

Depuis ma séquestration, personne n'est venu me parler ou bien me regarder en face sauf pour me violer Ils aiment bien trop  ça! Il n'y avait pas un seul jour où des gars venaient me voir pour répondre à leurs besoins et rien que de le dire, cela me répugne. Je n'ai jamais été autant salie de toute ma vie.

Alexandro et Max me regardaient en souriant tandis que l'un de leur gars me pénétrait sans vergogne à l'anus pendant que moi, je souffrais le martyre. Je ne pouvais plus bouger, mes membres étaient engourdis et ma tête me faisait mal à force d'être frappée au sol. Je me suis de nombreuse fois évanouie face à tant de souffrance que je ne compte même plus les fois où ils m'ont violés. Et oui, je peux te dire que ce que j'ai subie s'appelle bien un viol !! Parce que je n'étais pas consentante. Je ne voulais pas qu'il me touche et encore moins qu'il me pénètre !! Je me suis violemment débattu, mais j'ai vite compris que ce n'était pas bien, que je ne pouvais rien faire face à ces brutes.

Love Business tome 2 : Retour en enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant