Bonus - Et sinon, bien ?

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Lundi 31 août 2020 – 14 ans plus tard


Moi : Vas-y rentre bien, à demain.

Mon collègue me salue et part en direction du métro neuf, j'ai rendez-vous avec Samir, pour la première fois depuis dix ans... c'est son frère qui a insisté, ça me fait bizarre de me dire que je vais le revoir, après... tout ce qui c'est passé, la dernière fois que l'on c'est vue.

Je marche, je viens de mettre l'alarme du stock et je sors dans la ruelle parisienne. Le coin est sympa, on ne peut pas le renier. Même si ce foutue masque sur la gueule, m'étouffe et gâche tout. Le fameux « Triangle d'or » de Paris, qui relit l'avenue Montaigne, l'avenue Georges V et la partie des Champs-Elysées qui fais la jonction entre les deux avenues, représentent se triangle. Le luxe est omniprésent et inutile de dire, qu'il faut un minimum d'argent, si on veut ce faire « plaisir » dans ce coin.

Je marche quelques pas, à peine et je le vois, il m'attends pas loin de la statue de la reine Adélaïde de Belgique. Je souris instantanément, tellement de souvenir remonte a la surface, c'est fou...

Il me repère a son tour, son masque est baissé, je rigole, car il me fait son plus beau sourire. Il est impressionnant, en termes de carrure. On ne peut voir que ça même a cette distance. Je fini par arriver a son niveau, je baisse mon masque, j'en ai rien a foutre, c'est Samir quoi. Il est hors de question que je me contente d'un salue, avec nos coudes. Il c'est passé trop de choses entre nous. Il a trente-quatre ans et il n'a jamais été aussi charmant. C'est dingues ses personnes qui, en vieillissants, deviennent de plus en plus beaux.

On se fait la bise, je sens son parfum quand je m'approche de lui. Je le soupçonne d'en avoir mis, quelques minutes avant que j'arrive. Je suis sûr que si je fouillais dans le sac a dos qu'il tient négligemment avec sa main, je trouverai l'objet du délit.

Il est habillé avec un jean bleu clair délavé et une chemise blanche cintré, une cravate fine noire fini de donner un style qui me plaît, je crois qu'il a travaillé plus tôt.

Samir : Tu m'as tellement manqué, je n'arrive pas à croire que je suis devant toi...

Moi : Tu m'as manqué aussi, ça remonte à loin quand-même.

Samir : Regarde, j'en tremble.

Il lève la main, effectivement, il est tellement nerveux, que les doigts de ses mains tremblent.

Moi : Il ne faut pas te mettre dans cet état pour moi.

Samir : Je ne contrôle pas, je te le promets.

Sam change le sac à dos de place, en changeant de main et là je suis surpris, je n'avais pas remarqué, car ses doigt étaient replié sur la hanse de son sac. Il porte encore, la chevalière gravée d'un Phoenix stylisé, au doigt. Je la désigne du doigt, attirant son regard.

Moi : Tu l'as porte encore ?!

Samir : Ah ça... oui, je suis incapable de m'en séparer, je t'aime encore tu sais. Je n'ai jamais réussi a t'oublier.

Moi : Tu abuses Sam. On commence à bouger ?

Samir : Ok, je te suis. Après, je ne vais pas te mentir, non plus.

Moi : Je sais que tu ne vas pas me mentir, enfin plus maintenant.

Il me fait un coup d'épaule.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 04, 2021 ⏰

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