Une semaine plus tard.
Cela fait 7 jours que je suis allongé dans mon lit, ma mère est extrêmement inquiète, ma sœur également... Une première, mais je n'ai pas la force de relever.
Je n'ai même plus la force de pleurer, je suis vide et brisé. En deuil, voilà le mot qui résume bien mon état, j'ai perdu l'être qui était au centre de toutes mes pensées.
La vie peut nous mettre sur notre chemin des belles personnes et nous les arracher aussi vite, c'est une dure leçon qui s'apprends dans la douleur, mais cela reste une leçon.
J'ai raté une semaine au lycée et les vacances de noël arrive bientôt, il reste une semaine de cours malgré tout mais je ne sais pas si j'aurais la force de me lever et d'y aller. Mon cerveau est épuisé, j'ai tellement réfléchie à la situation qui venait de se passer que j'en suis arrivé à saturation. Il n'était pas loin de ses 20 ans, mais il ne les connaîtrait jamais et dans le drame, sa maman était décédée également, des suites de ses blessures, a l'hôpital. Aucun parents ne devraient a vivre la mort de l'un de ses enfants et j'en était venu a me dire qu'elle avait de la chance, dans son malheur, de ne pas avoir eu a supporter le décès de son fils. C'est étrange comme pensée mais depuis, je le pense sincèrement.
Mes potes n'ont pas arrêtés de m'harceler par téléphone et j'en suis arrivé a le laisser se décharger et ne pas vouloir le recharger pour le moment, ce couper du monde a toujours été un mécanisme de défense chez moi quand je ne vais pas bien. J'aime a penser quand je vais bien, que le Phoenix légendaire me représente assez bien, je renais toujours de mes cendres. Quand j'ai été harceler au primaire, je me suis renfermé sur moi-même et j'ai eu une période où je ne parlais plus ainsi qu'un profond désir de ne voir personne. Avec le temps j'en étais ressorti grandit et plus fort.
Toujours au primaire, un gars avait fait courir une rumeur sur le fait que j'étais en couple avec l'un de mes meilleurs potes qui était, enfin il doit toujours l'être, efféminé. La rumeur le visait et c'est tout naturel que cela avait retombé sur moi. Cet événement, dont je ne comprendrais jamais la motivation concernant le lanceur, avait eu raison de mon amitié avec cette personne. Qu'est-ce que l'on peut être con quand on est gamin... Encore une fois, j'étais malgré tout sortie de cette phase en ayant grandit et apprit a me méfier de la nature humaine. Il est beaucoup plus difficile de trouver une sincère gentillesse que de trouver de la méchanceté gratuite a chaque recoin de votre champ de vision. C'est toute l'histoire de ma vie, tomber sur des enfoirés ou des gens prêt a abuser de ma naïveté et de ma gentillesse, vous pourriez dire que je suis trop con mais je garde espoir quitte a être déçu... Qu'est-ce que vous voulez, je suis gentil dans le fond...
Il y a deux catégories de personnes si on doit les généraliser. Il y a ceux qui se laisse abattre par les épreuves et s'en sortent avec une difficulté extrêmement longue, voir pas du tout.
Et il y ceux pour qui, une épreuve dans la vie est une sorte de renouveau et d'avancement, ils apprennent à la dure... J'ai tendance a me considérer dans cette deuxième catégorie, malgré moi.
Enfin au collège, j'avais des sentiments pour un gars de ma classe, Cyril. Il était grand et beau, son charme et la gentillesse (mon point sensible) qu'il avait a mon encontre était touchante mais un jour ses potes lui ont tourné le dos, son ami d'enfance également afin de rester potes avec un groupe plutôt que son ami. En étant spectateur de tout ça, je peux vous garantir que cela fait mal au cœur. La bêtise humaine encore une fois, pire, la lâcheté.
J'avais lus une phrase dans un livre un jour qui m'avait profondément troublé car criante de vérité.
« Le lâche connait la honte »
VOUS LISEZ
Il a changé ma vie
Short StoryTome 1 100% réelle. Ce n'est que moi, mon histoire, mon expérience et lisez quoi, flemme de spoile ici. Cette partie de ma vie se déroule de 2004 à 2006 (ouais ça date... 😉) Bonne lecture (homophobe s'abstenir, je n'ai pas envie d'être malpolis) Co...