36 - Guérilla

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Nda : Deuxième chapitre du jour, oui j'avais envie d'écrire :-) Je vous laisse aux paroles de ce titre que j'apprécie beaucoup et qui vous donne quelques indices.

"Je veux te voir ramper

Je veux te voir tomber par la fenêtre, la mienne

Ma chérie

Je veux que tu te fais écraser par une voiture, ma voiture

Je veux te voir saigner

Mon chéri, mon ange

Je vais le rendre vrai, les pensées que je t'ai donné

Un jour, ça se tiendra devant moi par hasard

Le café est rouge, le couteau est vraiment tranchant,

j'ai un oreiller, le mien

My sweetie pie"







Quelques secondes plus tard





Olivier *il verse une nouvelle larme* : Je suis officiellement, sans famille et à la rue...

Moi : Comment ça ? Il c'est passé quoi, avec ton père ?

Olivier : Enzo lui a dit et balancer que j'étais gay, il m'a appelé là, il m'a demandé si c'était vrai et franchement Martin, j'en ai marre de toute cette mascarade. Je lui ai dit oui.

Moi : Mais pourquoi tu dis, que tu n'as plus de famille Oli ? Il t'a répondu quoi ?

Olivier : Il m'a dit qu'un PD comme moi, n'avait rien a faire dans sa famille et que ma mère, doit se retourner dans sa tombe, tellement elle doit avoir honte...

Il baisse le regard. Je suis abasourdi, comment on peut être aussi cruel. Olivier vie déjà très mal, le décès de sa maman et son beau père en rajoute une couche...

Moi : Vient là Oli...

Je le prends dans mes bras et il ne retient plus rien, il pleure toutes les larmes de son corps. Nathalie, la maman de Kévin approche doucement, elle a certainement entendus ce qu'Olivier a dit.

Olivier : C'est de ma faute si Kévin est entre la vie et la mort, je n'ai pas demandé a naitre homo, putain. Aujourd'hui, je n'ai plus mon vrai père, puis ça été ma mère et le peu de famille qu'il me restait, m'abandonne.

Moi : Je ne sais pas encore comment, mais cela va s'arranger, on ne t'abandonne pas.

Nathalie : Olivier, tu vas venir habiter chez nous, le temps que l'on trouve une solution. Je vois bien que Kévin est fou amoureux de toi et en tant que sa mère, je ne veux que son bonheur. Je ne te demanderais qu'une seule chose, c'est que tu prennes soin de mon fils et fasses son bonheur.

Olivier se détache de moi rapidement en restant fixé sur Nathalie.

Olivier : V...Vraiment ? Vous êtes sérieuse ? Enfin, je ne veux pas m'imposer...

Nathalie : Oublie ça, je te considère déjà comme mon fils, alors c'est dans l'ordre des choses.

Moi *je souris* : Tu vois que cela va s'arranger.

Olivier : Merci, merci mille fois Nathalie *il vient la prendre dans ses bras*

Alors que je regarde Olivier et Nathalie, je tourne ma tête vers Samir et Idir qui se tiennent sur le côté, je fronce les sourcils. Je reconnais tout de suite la posture de Samir et ne suis pas surpris de voir Idir, dans le même état.

Il a changé ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant