35 - Prends-le par la main

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Nda : J'étais obligé de caser ce titre pour les paroles (et accessoirement j'adore tout dans cette chanson)

Petit extrait des paroles  et traduction :

"Dans cette maison nous sommes nés
Dans ce monde nous sommes jetés

Comme des chiens sans leur os
Comme des acteurs de remplacement

Ma belle, tu dois aimer ton homme
Prends-le par la main
Fais-lui comprendre
Le monde compte sur toi

Jamais notre vie ne finira
Tu dois aimer ton homme"





Quelques secondes plus tard



Samir *inquiet* : Il se passe quoi bb ?

Moi : Apparemment, Kévin c'est fait attaquer et a été emmener par les pompiers, à l'hôpital.

Samir *il fronce les sourcils* : C'est quoi cette merde ?

Moi : Je n'en sais pas plus, Olivier était en panique. Je vais le rejoindre aux urgences.

Samir : On le rejoint et pas « tu » le rejoins, tu as cru que j'allais te laisser seul, là-bas ?

Idir arrive peu de temps après et se gare. Il descend la fenêtre de la portière et se penche vers nous.

Idir : Wesh les amoureux ! Vous montez ? Attendez, c'est quoi vos têtes là ?

On n'a même pas le temps de répondre, qu'il sort de la voiture et marche vers nous.

Samir : Tu peux nous déposer à l'hôpital khouya, s'il te plait ?

L'expression d'Idir devient sérieuse.

Idir : On y va, mais vous m'expliquer en chemin.

Moi : Merci Idir.

Idir : Normal le reuf. *il me fait un sourire*

On rentre dans sa voiture et il démarre.

Moi : En fait, je ne sais quasiment rien, juste que le mec d'Olivier, est aux urgences de l'hôpital de L*****. Il se serait fait agressé, je pense... Je pense que c'est lié à son grand frère. Enfin, Olivier avait l'air de le suggérer.

Idir : Mais c'est quoi le délire, avec cette famille ?

Samir : Franchement, Enzo commence a me casser les couilles.

Je vois Samir serrer les poings, les jointures de ses doigts blanchisses. Je vient poser ma main sur la sienne. Il se détends presque immédiatement à mon contact.

Moi : Ça ne sert à rien de s'énerver pour le moment, Oli va avoir besoin de notre soutient, dans l'immédiat. Par contre après tout ça, on lui démonte sa race de pute.

Idir me regarde dans le rétroviseur, visiblement il ne s'attendait pas a ce que je dise ça.

Samir : T'inquiète même pas pour ça.

Idir : J'ai compris le message... Vous pouvez compter sur moi.

Je souris a sa remarque avant de me replonger dans mes pensées. J'espère que Olivier et Kévin vont bien, ça me fait chier pour eux se qui se passe, ce n'est pas normal, qu'on empêche les gens de vivre.

La route se fait en silence. Je ne relève pas les regard d'Idir, qui se font un peu trop régulier a mon gout, dans le rétro, il ne change pas celui-là... Bref.

Il a changé ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant