Je me réveille, dû à la lumière du jour qui me tape le visage. Je lève la tête et vois que San est toujours endormi, ce qui me fit rougir me rendant compte qu'on a dormi ensemble. Je repose ma tête sur son torse qui se soulève à un rythme régulier et commence à caresser son bras qui entoure mon corps.
Je veux avoir ce réveil chaque matin, dans les bras de l'homme que j'aime depuis maintenant 14 ans. J'ai actuellement 28 ans, et je suis toujours aussi fou amoureux de lui.
S : Bonjour Woo..
Je frissonne à l'entende de sa voix grave, il me resserre plus fort dans ses bras en embrassant longuement mes cheveux.
A : Woosan ! Woosan ! Woosan !
J'enfuie ma tête dans le cou de San, ne voulant pas m'énerver dès le matin en tuant ce papy qui vient tout gâcher.
A : Je pars, je pars. Photographe Choi est dans la place les jeunes !
W : Aaaah, il m'énerve.
S : Alors je vais te détendre.
Il attrape une de mes mains pour l'enlacer avec la sienne et me fit des papouilles avec l'autre.
W : P-Préviens avant de dire des choses comme ça !
Il rit puis m'embrasse le front. Ça faisait longtemps que je n'étais plus aussi détendu.
J'aimerais lui parler de mes craintes, de pourquoi je suis si distant avec lui, même si en ce moment ça va un peu mieux.
W : Hyung, j'ai peur..
S : Peur de quoi Woo ?
Je ne veux pas pleurer maintenant, je ne veux pas tout gâcher.
S : Ne te retiens pas petit ange.
W : J-J'ai peur de te perdre à nouveau.. Je ne veux plus que tu t'éloigne de moi, d'être loin de la personne la plus importante à mes yeux.. Hyung.. Reste avec moi.
San essuie mes joues à l'aide de ses pouces, me faisant un sourire voulant être rassurant.
S : Je ne compte pas partir, Woo. Pas sans toi. Je suis désolé que tu es si peur d'être seul de ma faute.
W : Non ! Ne t'excuse pas, tu n'as pas à le faire.
Je lui embrasse la joue puis me jette contre lui. Je veux rester là jusqu'à la fin de ma vie, que ses bras n'entoure que moi, qui me sourit qu'à moi, qu'il s'endorme qu'avec moi, qu'il finisse sa vie avec moi.
S : Perso, le fait de rester ici toute la journée ne me dérange pas mais tu ne devais pas aller à la salle de danse ? On est samedi, aujourd'hui.
W : Je ne suis pas obligé, problème résolu.
Il rit puis nous commençons à parler de tour et de rien. Il m'a parlé de la Belgique et m'a promit de m'y emmener un jour. J'ai déjà hâte.
Mon téléphone se mit à sonner, je soupire puis décroche sans regarder qui m'appelle. J'active le haut parleur et regretta de suite d'avoir répondu à l'appel.
Tae : Wooyoung.. J'aimerais te parler.
W : Taehyung, c'est de l'harcèlement là.
Tae : Bah excuse moi de ne plus te voir depuis que San est revenu dans ta vie !
W : Et lui seul me convient parfaitement, au revoir Taehyung.
Tae : Je t'aime. Merde Woo, dit moi une réponse.
W : Bien. De 1: Ne m'appelle pas "Woo". De 2: Je suis désolé Taehyung mais je ne ressens rien pour toi. Et de 3: Je vie actuellement ma meilleure vie donc s'il te plait, va voir Jungkook.
San se retient de rire à ma phrase. Désolé mais j'étais obligé.
Tae : Je ne sais pas qui c'est mais sache que tu es quelqu'un d'horrible.
S : Et toi tu es le meilleur ami des enfants qui respecte le choix des autres et qui assume quand il est en tord. Bref, je vais pas rigoler avec toi. Ose le rappeler encore une fois et c'est mon poing qui te rencontrera, compris ?
.
.
.
Tae : De toute façon, je comptais ne plus t'appeler.
Bip
San et moi rentrons dans un fou rire incontrôlable. Comment il a pas assumé c'était si drôle.
W : Waaah t'es trop fort.
S : Non mais premier degré j'étais prêt à aller lui casser la gueule.
W : Choi San mon héro.
S : N'importe quoi.. Aller viens, on va manger.
W : Mais je suis bien là ! T'es trop comfortable.
S : Aller debout, je veux pas te retrouver mort sur moi.
W : Sans exagération toi.
-
S : Tiens ton yaourt.
W : Merci hyung !
Il s'installe prêt de moi et je lui tends la cuillère pour qu'il en prenne une bouchée.
A : Attendez, sans rigoler. Vous êtes ensemble ?
S : Non, pourquoi ?
Il le regarde pour voir si il était sincère dans ses mots puis pouffa.
A : Je vais sortir me laver.
W : Ça à pas de sens ce que tu viens de dire ?
A : Tout comme vous deux, bisou.
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