Chapitre 4

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PDV Major

Nous avions atteint une forêt après de long kilomètres de plaine dont nous avions profiter pour galoper un peu. Mais cette forêt je ne la sentais pas, j'avais comme un mauvais pressentiment. Il commençais à se faire tard alors nous décidions de nous reposer près d'une petite grotte après avoir vérifier qu'il n'y avait personne. Aucune de nous deux parlait et le silence commençait sérieusement à être pesant. Si je la tue ici personne n'en saura rien, on est trop loin du campement et beaucoup de braconniers et de voleurs trainent ici. Non je ne peux pas, elle est ma seule couverture pour le moment et puis elle ne ma pas tuée quand elle en avait l'occasion je pense pouvoir lui faire confiance. Nous nous installons donc dans cette petite grotte où on avait fait un feu de camp, oui c'est pas discret mais il fait super froid !

- Vous êtes née où Colonel ?

- A la capitale, j'ai toujours vécu ici et vous ?

- Bien plus au Nord d'ici, dans un petit village à la frontière de l'époque quand la guerre venait de commencer.

- Je vois... Alors il a été conquit par nous c'est bien ça ?

- Oui.

- Mais qu'est il devenu de ce village ?

- Ils ont tués mes parent sous mes yeux parce qu'ils leur avaient tenu tête. Je me suis enfuie... Il faut croire que j'ai un don... et je me suis retrouver à être recueillie par le général des armées qui m'a éduquer et ma fais devenir ainsi.

- Je suis navrée... Si j'avais pu je les auraient empêcher...

- Vous ne cautionnez pas ce qu'ils font n'est-ce pas ?

- Non effectivement la plupart des autres brigades sont des barbares qui ne pense qu'à leur plaisir, ils n'ont aucune humanité...

- Comment ce fait-il que vous soyez encore dans l'armée dans ce qu'à là.

- Parce que je n'ai pas le choix et que je dois me construire une image April. Sans ça je serais enfermée dans une pièce en espérant que personne vienne me tuer, alors j'en profite pour apprendre à me défendre et essayer de faire bouger les choses. Bien sûr étant une femme beaucoup de gens ne m'apprécie pas, me pensant incapable.

- Alors ce n'est pas votre véritable identité ?

- Non tout comme vous.

- Je fais ça pour la justice... Je serrais les dents, repensant à la mort de mes parents.

- Êtes vous bien sûre Major ? Notre vie est en jeu que ce soit vous ou moi, qu'importe ce que nous faisons. Ne faites vous pas cela pour vivre ?

- je compte mourir tôt ou tard surtout avec ma mission actuelle mais je veux mourir en ayant fait des choses bien.

- Je vois... Alors nous avons les mêmes projets. Dit-elle en souriant.

Je la regardait assez étonnée. Je me demande encore comment elle fait pour ne pas se méfier de moi.

- Il faut croire que nous nous ressemblons.

Sa dernière phrase posa de nouveau un silence de plomb. Je ne savais pas quoi répondre. Puis plus aucune conversation n'a été engager. Nous nous sommes coucher et le lendemain matin nous sommes repartit. Étrangement rien ne s'était produit dans cette foret, je me suis inquiétée pour rien.

Après de longues heures sur nos chevaux, nous étions enfin arriver à la capitale. Un grand château surplombait le reste de la ville. Tout le monde ici vit de façon si dynamique. Il y a tout le temps des passants, des marchés. Elle n'est jamais au repos et c'est assez impressionnant. Nous continuons notre route jusqu'à ce que nous arrivions devant le château. Les gardes examinaient nos plaques avant de nous laisser rentrer dans la demeure. On nous guida jusqu'à la salle du trône. Nous nous inclinons devant le roi puis Sierra prit la parole en première.

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