Seize the day [5.03.21]

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Nos esprits enclavés dans la lumière de leurs cendres
Gratifiant la terre du reste de leur chaire
Reposant sur le dos, mains jointes, yeux clos,
Les moeurs s'agitent tandis que les morts s'endorment.
Les coeurs s'emmêlent et les peurs s'enchaînent.
Tous alignés dans la route vers l'infini désarroi,
Tous arrangés vers le doute et l'inévitable trépas.

Allez mes soeurs ! Allez mes frères !
Vous, bien vivants dans un monde de mort lente et agonisante.
Vivez ! Satisfaites-vous du jour et de la nuit,
Du temps qui passe, de la littérature, des sciences,
Ayez cette soif de savoir, de conscience, de splendeur.
Avant de vous mourir lentement comme tous les autres.
Vous valez mieux que ceux ayant refusé de vivre.

Allez, esprits créatifs incompris, esprits imaginatifs restreints,
Exprimer-vous, vous valez tout l'art du monde,
Écrivez, peignez, gribouillez des idées le reste coulera naturellement.
Prenez cette fascination, prenez cette mort lente et douloureuse,
La peinture coule tant qu'elle n'est pas sèche, vaporisez-la,
Faites de l'art une chose en continuel mouvement, donnez lui vie.
Observez la vie se mourir pendant que vous la faites resplendir.

Nos esprits enclavés dans la lumière de leurs cendres,
Nos cœurs liés par la corde de l'âme et ses méandres.

(Oui j'ai regardé Dead Poets Society, oui j'ai pleuré, oui j'ai écrit)

Rescapés du systèmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant