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et ça r'commence, c'est ton blaze qui r'vient quand j'suis pété sous kamas

𝗗𝗘́𝗖𝗘𝗠𝗕𝗥𝗘 𝟮𝟬𝟮𝟭

𒊹︎
ʏᴀsᴍɪɴᴇ

ça fait dix fois que je fais le tour de cette putain de chambre, cette chambre qui me rappelle tant de souvenirs autant heureux que malheureux. je ne comptes plus les soirs où j'ai pleurer en cachette avant que selma ne débarque ou alors les soirs où on riaient au éclat et que fares venait nous crier dessus car on faisait trop de bruit. mais c'est du passé maintenant, tout ça c'est finit à cause de lui.
si j'ai décidée de refaire surface après 8 mois d'absence c'est pour essayer de tout réparer au mieux que je peux même si je sais qu'avec lui c'est voué à l'échec.

j'entends soudainement la porte claquée, je manque de ne pas laisser couler une larme, j'ai la boule au ventre quand j'entends des pas se rapprocher de la chambre. je m'assieds instinctivement puis la porte s'ouvre brusquement.

mihaja: yasmine?

il me regarde comme si il avait vu un mort puis son regard se noircit d'un seul coup et je sens que je vais prendre tariff dans pas longtemps.

mihaja: me dit pas que c'est ça la surprise que m'as promis fares. il prend sa tête dans ses mains avant de soupirer lourdement

yasmine: je sais que..-

mihaja: attends crois pas que je vais t'écouter. il rigole jaune, t'ose te pointer ici? je tente de répondre mais il ne me laisse pas parler, j'tai dit que je voulais plus jamais te voir ni te parler, tu comprend pas le français sale crasseuse? aïe, sayez j'me casse et prononce pas un mot j'ai pas envie d'encore te terminer. il sort de la pièce mais je riposte malgré tout

yasmine: termine moi alors, achève moi comme tu sais si bien le faire. t'as pas le droit de réagir comme ça, t'as pas le droit de rejeter toute la faute sur moi d'accord? je me lève et le rejoins dans le salon

mihaja: putain mais ferme ta gueule! il se retourne brusquement vers moi, tu peux pas partir comme ça et avoir le culot de te ramener ici!

yasmine: tu le sais pourquoi je suis partie alors arrête ton cinéma mihaja, c'est à cause de toi que j'ai tout quitté. je me retient de ne pas éclater en sanglot

mihaja: t'sais quoi? il laisse un petit silence puis reprend, je veux plus t'entendre sayez. il part en claquant la porte sans me laisser répondre et sans même me regarder

je n'ai pas la force de rester debout, je m'écroule et essaye tant bien que mal de reprendre ma respiration. je le déteste putain, je le déteste à en crever. mes joues sont trempées, je n'arrive pas à m'arrêter mais quand la porte s'ouvre après quelques instants, j'essaye de les sécher le plus rapidement possible en relevant la tête.

selma: je le savais que c'était une mauvaise idée. elle court vers moi et vient s'asseoir à mes côtés

yasmine: je suis désolée, je suis désolée pour tout putain mais.. les larmes recommencent à ruisseler le long de mes joues

selma: de toute manière maintenant il a pas le choix, il va bien se rendre compte qu'il va te croiser presque tout les jours maintenant. mais je t'assure, elle me relève la tête on est tous avec toi yasmine. elle dépose un léger bisous sur mon front

yasmine: et si c'était mieux que je reparte d'où je viens? ça serait mieux pour tout le monde selma. je renifle

selma: t'es folle ou quoi? maintenant que t'es revenue je t'assure que tu vas rester et puis crois moi que les garçons te laisserons plus jamais partir t'es malade. elle m'arrache un sourire

yasmine: je vais aller me reposer. je finis par me lever

selma: les garçons viennent ce soir.

yasmine: ok. je lui lâche un dernier sourire puis m'affale sur mon lit

au moins j'aurais essayée de lui parler, rien que d'avoir entendu mon prénom sortir de sa bouche me donne des frissons, son regard posé sur moi m'a fait sentir au plus bas mais le pire c'est que j'ai sentie que quelques choses était brisé en mille morceaux entre nous.
je vais rester ici, je suis décidée à me reprendre en main et si il faut le faire sans sa présence, je le ferais.


𒊹︎
ᴍɪʜᴀᴊᴀ

j'ai jamais dévalé aussi vite ses escaliers de toute ma vie. y a toute les émotions qui me submerge mais avant tout la colère envers ceux qui prétendent être mes meilleurs potes. évidemment que je leur en veux mais j'essaye de me convaincre que c'était pour notre bien mais la voir ici, qu'elle ose pointer ses pieds ici, je peux pas.
j'arrive en bas du bâtiment en essayant de ne pas m'emporter le plus que possible.

mihaja: c'est quoi ce délire? je m'exclame devant eux

yassin: on a fait ça pour vous gros.

mihaja: mais je m'en bas les couilles putain. oh depuis huit mois ça dérangerait personne la situation et je vois pas pourquoi maintenant vous venez me cassez les couilles avec c'te pute la. je crache par terre

fares: par contre commence pas a mal parler de ma sœur mihaja je vais pas rigoler avec toi déjà t'as vu l'état dans lequel t'étais ou quoi? frère c'était peut-être par pour la meilleure des solutions mais il le fallait.

mihaja: bah votre solution de merde elle a rien apporté de bénéfique. on sait rien dit et ça risque pas de changer. je les regarde une dernière fois puis part dans le bâtiment d'en face les poings serrés



je l'aime à en crever.
𓇽𓇽𓇽

OBO¥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant