L'Élite (LivaiXOC)

Chapitre 37 - Love sweet love

Samedi 7 décembre 2024 – 00H00

Le bal de noël

PDV STELLA MAILLARD

Alors que nous étions en train de discuter sur les divans disposés dans la salle, je vois Livai, debout derrière Jean me faire un signe de tête pour que je le suive. J'acquiesce légèrement avant de me lever.

« Je vais aux toilettes, je reviens ! » annoncé-je en partant pour pas que l'une des filles ne souhaite m'accompagner.

« Oui on y croit tous » s'exclame Eren en rigolant après avoir vu le caporal qui attendait plus loin. Les autres rigolent à sa suite et je pars.

Je suis le caporal à une distance raisonnable jusqu'à ce qu'on sorte de la salle où je le vois m'attendre, posé contre le mur. Il fait sombre et seules les lumières de l'extérieur du QG reflète sur lui. Qu'est-ce qu'il est beau.

Me voyant arrivé, il se pousse du mur et nous continuons à marcher côte à côte en silence. Il se dirige vers l'extérieur.

« Il pleut Livai » l'informé-je doucement.

« On va sous le préau, j'ai envie d'une clope » il enlève ensuite sa veste et me la tend. Je le remercie timidement, me souvenant que la dernière fois, c'était lors du gala organisé par les mafieux, en Italie. Je souris à ce souvenir et il me regarde curieusement.

« Je repensais à la dernière fois où tu m'avais donné ta veste ... tout le monde était choqué » rigolé-je. Il allume sa cigarette en s'adossant une nouvelle fois contre le mur en brique du QG.

« A cette période ... je m'étais moi-même choqué » m'informe-t-il en soufflant la fumée qu'il retenait. Je ne peux m'empêcher d'admirer cet homme, il est naturellement élégant, il ne le fait même pas exprès... même le fait qu'il soit totalement avachi sur le mur le rend élégant. Je sens son regard d'argent se poser sur moi et je ne peux m'empêcher de baisser les yeux, gênée. « Où est passé toute cette assurance capitaine Maillard ? » me taquine-t-il.

« Ne m'appelle pas comme ça » chuchoté-je. Il me regarde en penchant sa tête sur le côté, m'incitant à continuer. Ne voulant pas en discuter, je m'avachis à mon tour, sur le mur à ses côtés.

« Je suis au courant... Stark a appelé Erwin la nuit où s'est arrivé » m'informe-t-il alors que je reste silencieuse, « tu as travaillé dur, tu mérites ce titre » affirme-t-il enfin tandis que je sens ma gorge se nouer. Je baisse la tête et me mords la lèvre pour ne pas qu'elle tremble et qu'il le voit. « Stella, regarde-moi ».

Il jette sa cigarette et se met face à moi. Voyant que je n'étais pas décidé à le regarder, il me prend le menton de ses mains étonnamment douces. « Stella ? ». Je ne le regarde pas dans les yeux, je ne veux pas m'effondrer devant lui et à cette distance, il aura tout le loisir de voir les dégâts de ce jour si sinistre. « Je suis désolé pour la perte de ton escouade, c'est dur je sais, je ne peux pas te dire qu'avec le temps ça passera parce que ce n'est pas le cas ... mais ... ça s'atténuera » continue-t-il en essuyant les larmes qui avaient désobéit à ma volonté.

« Regarde-moi » insiste-t-il d'une voix calme alors que je secoue négativement ma tête, le regard vers le ciel. Il me prend alors les joues d'un geste si doux, cette douceur qu'on ne peut pas imaginer d'un homme pourtant si froid. Il m'approche de lui et colle ma tête dans son cou, me serrant dans ses bras. Cette facette de lui est ce qui me libère. Sans le contrôler, je me mets à sangloter dans ses bras.