À la vie, à la mort T1

~ 𝟸. 𝙹𝚞𝚕𝚒𝚊 ~

Bonne lecture ^-^

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Julia
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Septembre, , États-Unis

Je suis dans mon lit au chaud à profiter de mon sommeil quand je suis dérangée par une voix féminine familière... ma mère. Elle est assise près de moi sur mon lit et retire quelques mèches de cheveux qui cachent mon visage.

- Ma chérie, dit-elle doucement, il est neuf heures il faut que tu te lèves.

Je grogne. Je sais que les vacances sont finies et qu'aujourd'hui je dois retourner en cours... mon pire cauchemar. Non pas parce que je me fasse harceler ou trucs du genre... juste je n'aime pas y aller. Pourtant j'ai des bonnes notes, des amies géniaux, les félicitations des profs... franchement j'ai vraiment tout pour être heureuse là-bas... mais je déteste la fac... et je la détesterais toujours...

Tout ça pour dire qu'aujourd'hui c'est la rentrée... et que je hais la rentré, comme beaucoup. D'autant plus que c'est ma première année de fac et que je ne sais pas du tout a quoi m'attendre. J'ai eu de la chance que ma Licence soit disponible dans la même ville où j'ai grandi et toujours habiter.

Ma mère ouvre mes volets pour laisser entrer la lumière et éviter que je me rendorme. Elle sait à quel point il est parfois difficile de me réveiller le matin.

J'ai pour habitude de dormir jusqu'à onze heures voire midi et mon petit déjeuner se transforme en un repas avec la famille.

Pendant les vacances, je ne suis presque pas sorti de ma chambre. Je suis sorti pour l'anniversaire de ma mère, je l'ai emmené en institut pour un massage entre fille, enfin sans ma petite sœur, Lucy, qui n'a que onze ans. A part cet après-midi-là, je ne suis pas sortie beaucoup. Je n'en avais pas vraiment envie.

Il faut que je me lève et je le sais mais mon estomac se tord dans tous les sens depuis que ma mère m'a réveillé. Je suis, en temps normal, une boule de stresse, je stresse pour tout et pour rien, j'étais comme ça étant petite, je faisais des crises d'angoisse et personne ne pouvait les calmer à part lui... Mes yeux se pose sur le bracelet présent sur mon poignet. Je ne l'enlève jamais hormis pour me doucher, il est en cuir style exotique un peu. Ce bracelet rappelle un peu mes origines tahitienne et lui surtout... ça me fait tellement de mal de penser à lui, depuis qu'il est parti, je me sens seule, horriblement seule. Mes crises d'angoisses, qui s'étaient arrêtées sont revenues, je ne peux pas les contrôler et elles peuvent arriver à n'importe quels moments trop stressant pour moi, sa présence me manque, son odeur, ses yeux... tout me manque... il me manque... terriblement. Cela fait déjà 3 mois qu'il n'est plus parmi nous, avec moi. Rien que cette pensée me donne des frissons. Je relève les yeux de ce bracelet et je me lève, la tête encore lourde, vers la salle de bain. J'ai déjà préparé mes vêtements la veille pour éviter le syndrome du "je ne sais pas quoi me mettre". Je me connais par cœur et je sais que quand je ne fais pas ce petit rituel, je ne sais pas comment m'habiller et je fini en retard.

Légèrement psychorigide non ?

Non, c'est juste de l'organisation... rien avoir.

Après m'être habillé avec un simple jean marron clair, un chemisier blanc, enfilé mes converses et m'être légèrement maquillée avec du mascara, je descends dans la cuisine manger vite fait quelques choses avant de partir pour l'enfer.