À la vie, à la mort T1

~ 𝟸𝟽. 𝚕𝚘𝚟𝚎 𝚊𝚝 𝚏𝚒𝚛𝚜𝚝 𝚜𝚒𝚐𝚑𝚝 ~

Bonne lecture ^-^

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Lucas
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Elle avait les lèvres si douce. J'en voulais encore et encore, toujours plus. Ma main était dans ses cheveux bouclés, je pressais sa tête vers la mienne. Je jouais avec sa langue et putain ce que j'aimais ça. J'aimais sentir ses formes sous mes doigts. Elle n'en avait pas beaucoup, ses seins étaient petits, ses hanches pas très larges mais qu'est-ce qu'elle était belle bordel. Elle était parfaite. Je rêvais que d'une chose à ce moment-là, retirer sa foutu robe qui empêchait mes doigts de toucher sa peau pâle. Mais je ne pouvais pas quitter ses lèvres rougit par nos baisers enflammer. Je bandais comme un collégien. Je kiffais prendre possession de sa bouche chaude, sucé sa langue pour qu'elle frissonne et mordre sa lèvre inférieur pour la faire doucement gémir.

On était dans la cuisine, n'importe qui pouvait nous voir y compris son mec et... bordel à ce moment-là, je m'en battais les couilles de son gars. Je brisais toutes mes règles pour elle. Je savais qu'entre elle et lui ça n'allait pas fort, qu'il l'avait blesser plusieurs fois, qu'il avait merdé mais qu'elle l'avait pardonné. Je ne comprends pas comment un mec peut se permettre de faire n'importe quoi avec une fille pareille. Elle était drôle, intelligente, splendide et putain ce qu'elle embrassait bien. Pourtant je savais qu'elle s'en voudrait de faire ce qu'on était en train de faire mais à ce moment-là, j'étais égoïste, je voulais être égoïste et profiter.

J'ai essayé de me rappeler qu'on faisait une connerie, qu'elle regretterait demain, peut-être que moi aussi. Mais c'était plus fort que moi, elle m'attirait comme un fou, comme une fille ne m'a jamais attiré.

- On est en train de faire une connerie, avais-je dit.

- Je sais, avait-elle répondu à bout de souffle.

On s'était regarder de longue minutes, en silence, mes mains toujours fermées sur ses fines hanches. Elle avait toujours ses mains accrochés à ma nuque.

- Lucas, avait dit la voix de Rayan derrière moi, ne fait pas un truc que tu regretterais.

Et il était parti. Sans rien ajouter. Je n'avais pas compris de quoi il parlait à ce moment-là. Je ne savais pas, si j'avais su jamais je ne l'aurais toucher. Ou peut-être que si.

Mais je ne l'ai pas écouter. J'ai préféré laissé mon cœur parler. Je lui ai pris la main et je nous ai emmené dans une chambre libre. Parce que je voulais lui parlé. Juste entendre le son de sa voix clairement, sans arrière fond bruyant, sans musique, sans personne.

Je l'ai emmené dans cette chambre et on a parlé. Beaucoup parlé. Enormément parlé. Puis elle m'a embrassé. Puis je l'ai embrassé. Encore et encore. Comme si on allait mourir demain, comme si on ne pouvait pas s'en passer. C'était la première fois que je ressentais ça, ce besoin contant de lui parler, de la toucher, de l'embrasser. Elle est passée à califourchon sur moi et j'ai cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine tellement il battait fort à cet instant. Mes mains se sont placé sur ses hanches et nos yeux ne se sont plus lâchés.

Mes lèvres ont caresser les siennes qui m'enivraient. Ma langue a rencontré la sienne. Mon estomac se tordait tellement que je croyais être redevenu un gamin qui embrasse une fille pour la première fois. Je me souviens avoir remonter sa robe, l'avoir enlevé. Je me souviens avoir caressé sa peau, avoir caressé ses jambes, ses fesses rondes, peu généreuse mais largement assez pour moi. J'ai tellement aimé ce que j'ai vue. J'aurais pu baisé chaque parcelle de sa peau tendre. Mais je lui ai promis que je le ferais la prochaine fois. Et inconsciemment je pensais qu'elle et moi, que cette soirée, n'allait jamais finir.