- Gaïa va au puit s'il te plait !
Je me lève sans protester. A quoi cela servirai t-il ? Je travaille, et déjà plus qu'un Élite ne le fera jamais dans sa vie. Il me faut préciser que j'ai seulement 15 ans même si a cet âge tout le monde travaille déjà, au village. Au fait, les Élites travaillent seulement ? Cela n'est même pas sûr. Nous, nous sommes pauvres. Même très pauvre je dirai. Contrairement aux Élites, nous ne gagnont pas d'argent , et presques rien de nos travaux. Cela se vois, à notre taluche, ou "maison" si vous préférez. Un morceau de toile soutenu par deux planches de bois pourri. La chose la plus chère chez nous doit être une porte menant a un sous sol, robuste, en métal je crois, derrière laquelle se cache des caisses, beaucoups de caisses. Chaques semaine, les soldats des Élites nous en apportent d'autres en nous ordonnant de rester chez nous. J'ai entendu d'étranges choses sur le contenus de ces caisses, mais n'étant sur de rien, je n'en ai parler a personnes. oPur ma part, j'ai déjà essayer de forcer la porte, sans succès. C'est cette même porte que je croise a l'instant en trainant un seau. Je ne peux m'empêcher de la contempler, dans toute sa splendeur. Elle dégage une force, qui nous attire comme un aimant. Ah si seulement je pouvais voir ce qui se trouve de l'autre côté ! La main d'un garcon sur mon épaule me fait sursauter, et m'arrache a ma rêverie. Je me retourne et me retrouve face a Janus, un garcon de mon village et de mon âge. On m'a toujours appris a ne s'attacher a personne, car vivant sous le danger de mourir, cela pourrait etre dangereux. Mais ce garcon est attiré par moi, et même en le repoussant, il revient toujours. Il faut que je vous prévienne, il a une malformation génétique, et possède deux visages. Malgré cette malformation, c'est un garcon plutôt robuste, et qui possède un sacré caractère.
- Salut !
- Oh encore toi ? Tu sais très bien que j'aime être seule..
- Tu pourrais te déstresser, il faut aussi profiter de la vie ! Je vais au puit, tu m'accompagne ?
- Oui, mais je te préviens, j'y vais parce que ma mère me l'a demander, et non pour toi, compris ?
- Ok cap'taine !