Gaïa

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Alors que je me penchait pour refaire mon lacet, un camion rentra dans le garage. Je cherchai Janus du regard, mais ne le trouvant pas, et faute de temps, je montais dans un camion proche. Il faisait noir, mais malgré cela je m'enfoncais un peu plus. La peur m'avait pris au ventre.  La porte s'ouvrit d'un coup, révélant encore des Simple ou Élites Secondaire, portant des caisses. Je me tassa au fond, et lorsqu'ils eurent finis, la porte de referma, me laissant seule avec des caisses. Je me mis a pleurer en silence. Ainsi donc, d'autres villages existaient ? Étaient - ils aussi pauvres ? Trop de questions se bousculaient dans mon crâne. Je restais comme cela encore de nombreuse minutes, puis, décidant de me ressaisir, j'essuyais mes larmes d'un geste rageur. Je me  relevais, mais retomba tout de suite, car le camion venait de s'arrêtait brusquement. Ce n'était pas normal... J'entendais dehors des éclats de voix, puis la porte s'ouvrit d'un coup. Aveugler, je fermais les yeux, puis s'habituant a la lumière ambiante, je regardai autour de moi. Le spectacle m'éblouie, plus que la lumière de tout a l'heure. J'étais chez les Élites ! Je sortis du camion, ébahie. Mais avant que j'aille pu faire un mouvement, un individu m'attrapa, me mis a terre et me retourna le bras dans le dos.

- Lâche moi ! Tu me fais mal !

Je ne pouvais même pas le regarder, mais vu la force qu'il avait, je pense qu'il devais être assez âgé. Il me passa un sac sur la tête, et m'emmena je ne sais où.

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