- Je prends le reste de ma journée, annonçais-je à Mark.
Je venais de recevoir un message de John, il venait d'arriver ici à Los Angeles, j'étais totalement surprise, il aurait dû être en cours à cet époque la puisque les vacances scolaire était terminé.
- Ouais vas-y tu m'as fait n'importe quoi aujourd'hui de toute façon.
Je partis sans répondre, pris un taxi et me rendit directement à l'aéroport.
Quand j'arrivais je reconnu tout de suite John sur le trottoir avec une grande valise posé à côté de lui. Cela faisait du bien de revoir quelqu'un que je connaissais, c'est ce dont j'avais le plus besoin en ce moment, même si j'aurais préféré pouvoir parler à Savannah que j'avais moins souvent au téléphone à cause de mes horaires. Quand je sortis John me reconnut tout de suite et se jeta pratiquement sur moi, il me serra dans ses bras et me souleva du sol comme il l'avait fait quand on c'était retrouver après Noël.
- Qu'est-ce que tu fais là? Demandais-je toujours aussi surprise.
- J'ai arrêté les cours, je n'en pouvais plus et j'ai convaincu mes parents de me laisser faire un voyage avant de trouver quelque chose à faire qui me plairait.
- Ca me fait vraiment plaisir de te voir.
- Et moi aussi, j'avais peur que tu sois occupée. Aller raconte-moi toute ta petite vie ici.
Avant de le faire il chargea sa valise dans le coffre du taxi, on monta et partit à son hôtel pour y déposer ses affaires.
On partit diner au restaurant le soir et il m'expliqua ce qu'il avait l'intention de faire.
- Alors sinon, bientôt le mariage pas trop stressée ? Demanda-t-il.
Je me renfrognais.
- J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas, demanda-t-il inquiet.
- Nan, c'est juste Jay et moi on a quelques petits problèmes...
- Quel genre de problème ?
- Euh...on ne se parle plus ou alors si on se parle c'est pour se disputer.
- Et tu appelles ça des petits problèmes ! A un mois de ton mariage ne plus lui parler ce n'est pas petit... Qu'est ce qui c'est passer ?
Je lui expliquais l'histoire de mon boulot, du patron tyran et des horaires que j'avais. Il m'écouta avec attention et essaya de me donner quelque conseil.
- Tu devrais déjà commencer par rentrer, il est déjà vingt-deux heures il va t'attendre.
- Tu parles, il ne m'attend plus, je crois que c'est fini, dis-je les larmes aux yeux.
Il prit ma main.
- Tu veux que ça se finisse toi?
- Non, bien sûr que non, malgré ça je l'aime mais on n'arrive pas à tomber d'accord et je crois qu'il ne veut plus se battre pour moi.
- Je suis sur du contraire. Qu'est ce qui est le plus important pour toi Jay ou ton boulot ?
- Jay, répondis-je sans hésiter.
- Alors pourquoi tu t'obstines à ne pas vouloir démissionner ? Un boulot tu peux en retrouver un, même si ça prend du temps tu pourras retrouver, mais est-ce que tu pourrais ou même ne serais ce que vouloir remplacer Jay?
- Non, avouais-je.
- Alors démissionne dès demain et rentres chez toi maintenant.
- Je vais rentrer mais je verrais un peu plus tard pour démissionner.
On se leva tous les deux et il me serra encore contre lui avant qu'on ne se sépare.
J'entrais doucement dans la maison en essayant de faire le moins de bruit possible, il fallait que j'arrange les choses avec Jay mais pas ce soir, j'étais encore en colère par notre discussion de l'après-midi et surtout du fait qu'il ne repoussait pas sa partenaire sous prétexte qu'elle au moins l'embrasser.
J'entrais dans notre chambre et vis Jay couché, je partis me changer dans la salle de bain et me coucha en lui tournant le dos.
- Tu devrais rentrer encore plus tard, me dit-il sarcastique.
- J'avais des choses à faire, répondis-je sans m'énerver.
Après tout, cela ne servait à rien d'envenimer encore plus la situation. Je le sentis se tourner, il devait maintenant être face à moi si je me retournais, chose que je ne fis pas. Il s'approcha alors de moi et me serra dans ses bras comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps. Cela me faisait un bien fou de sentir son corps contre le mien, la chaleur de sa peau et sa main sur mon ventre, je ne bougeais pas sauf pour poser ma main contre la sienne et le laissa comme ça sans protester, il ne disait rien mais cela ne me dérangeais pas, je n'avais pas envie de lui parler ce soir et j'étais trop fatiguée. Il posa ses lèvres sur mon cou, un baiser...puis deux et trois et il me tourna vers lui et se posta au-dessus de moi en continuant à m'embrasser.
- Qu'est-ce que tu fais, demandais-je alors que je le savais.
- A ton avis.
S'il croyait qu'il pouvait se faire pardonner avec du sexe il se trompait lourdement car je le repoussais.
- Tu te fiches de moi, demandais-je, tu crois que tu peux me sauter dessus et tout est oublier !?
- Parce que tu en es arrivé à un point où je ne peux même plus te toucher c'est ça?! S'énerva-t-il.
- Je n'ai pas dit ça, je dis juste que tu ne peux pas m'embrasser et tout ce qui s'en suis en espérant que je vais te laisser faire alors que cela fait trois semaines que tu ne me parles plus.
Il se leva et prit son oreiller.
- Qu'est-ce que tu fais? Lui demandais-je.
- Je vais dormir ailleurs tu ne pourras pas te plaindre que je te touche au moins dans ce cas.
- Jay, arrête s'il te plait ce n'est pas ce que j'ai dit tu le sais très bien, reviens, serre moi juste dans tes bras comme avant, demandais-je les larmes aux yeux.
Il ne m'écouta pas et sortit de la chambre.
- Jay ! Criais-je.
Je le suivis dehors, il était devant la chambre d'amis, je l'arrêtais et me posta devant la porte. Il n'aurait évidemment pas de mal à me pousser s'il le voulait. Je devais tenter d'arranger un minimum les choses, je n'en pouvais plus de cette situation.
- Jay, s'il te plait, viens dans notre chambre.
- Nan, répondit-il catégorique.
J'attrapais sa tête de mes deux mains puisqu'il ne daignait pas me regarder, j'essayais de l'embrasser mais il m'en empêcha. Je le laissais alors passer comprenant que je n'arriverais pas à lui parler ce soir, avant qu'il ne referme la porte je lui demandais une dernière chose.
- Comment est-ce qu'on en est arrivé là ?
- Je me posais la même question.
- Je t'aime Jay.
Il ne répondit pas et ferma sa porte. Je m'éloignais alors et me dirigea vers notre chambre quand Drew sortit de la sienne.
- Je suppose que tu nous as entendu, demandais-je piteuse.
- Oui...désolé.
Je me mis à pleurer et il me serra dans ses bras.
- Calme toi, ça va s'arranger tu vas voir, laisse lui le temps de se calmer.
- Je n'en suis plus très sûr.
Il me raccompagna dans la chambre et me demanda si j'étais sûr de ne rien vouloir.
- Ca va aller ne t'en fais pas, lui affirmais-je.
Il repartit alors dans sa chambre et me laissa, je ne dormis pratiquement pas de la nuit et partis assez tôt dans la chambre d'amis où Jay avait passé la nuit pour voir s'il acceptait de me parler mais je découvris la chambre vide et le lit fait. Je descendis pour voir si je le trouvais mais il n'était plus là. Je vis un mot poser sur le bar de la cuisine.
" Je suis à New-York pour trois jours, je dois assurer la promo du film ".
J'espérais que ces trois jours aller le calmer et qu'il reviendrait de meilleure humeur.
Je partis travailler en réfléchissant si je devais ou non démissionner, j'allais continuer cette semaine et donner une réponse le weekend.
Quelques heures après avoir commencé Mark me demanda de travailler ce weekend.
- Non, lui répondis-je sans réfléchir.
- Comment ça non ?
- J'ai dit non c'est tout, je ne viendrais pas travailler ce weekend, tu m'as assez gâché la vie, ce weekend je ne travaille pas mon fiancé revient je compte bien être là.
- Il faut bien que tu rattrapes ta journée d'hier !
- Te fiches pas de moi, je suis partie quelques heures plus tôt pas toute une journée et les deux weekends de suite où tu m'as demandé de venir je n'avais aucun jour à rattraper alors non je ne viendrais pas ce weekend.
Je me retrouvais enfin, je ne voulais plus être à sa merci, il pouvait me virer s'il le voulait ça m'étais égal. Il avait suffisamment abusé de moi.
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Coup dur (provisoire)
RomanceLa suite des aventures de Cee-Jee *** Ceci est la deuxième histoire que j'ai écrit il y a de cela une dizaine d'années. Elle n'a jamais été corrigé et elle en a énormément besoin ! Donc il y aura des fautes d'orthographe, je le sais, mais un jour j'...