forty

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••deux jours après••

Joy

Je suis à mon anniversaire. Ma fête d'anniversaire plus précisément. Il y a tous les gens que j'aime, excepté Louis. Pourtant, je n'attends que lui, mais le voir avec William c'est plus que compliqué.

Il y a deux jours, j'étais si heureuse de le voir et quand il m'a embrassé les papillons dans mon ventre ont explosé. J'avais besoin d'espoir. Je n'ai jamais eu autant l'envie de le revoir mais il faut que je retrouve ces vidéos, ou photos que possède William dans son téléphone. Le problème est qu'il ne le lâche jamais des mains et le miens aussi d'ailleurs.

Actuellement, je suis posée sur ses genoux en train de faire semblant de rire avec ses amis. Puis je le sens. Il commence à descendre ses main qui étaient sur mes hanches.

Je la remonte, dérangé mais il recommence en serrant un peu plus fort.

Il me dégoûte.

— Arrête William, je lui chuchote.

— Je t'ai dit que j'avais une surprise non ?

— Euh... oui, je réponds sceptique.

— Alors suis moi.

D'un coup, ça cogne dans ma tête. Je comprends ce qu'il souhaite. Au fond je sais que je suis prête mais pas pour lui. Je ne peux pas me donner à lui et rien que le fait d'y penser me donne la nausée.

L'embrasser est déjà un supplice. Pourquoi aller plus loin ?

— Non. Faut que... faut que, je commence sachant très bien qu'il ne parle pas le français.

Je vais vomir.

Je me retire de son emprise brutalement et cours jusqu'aux toilettes en pleure. En route, je tombe sur quelqu'un. Cette personne s'excuse et me relève.

— Louis, je hurle en fonçant dans ses bras.

Je me retire aussitôt et m'accroche à lui comme si ma vie en dépendait.

— S'il te plaît, aide moi, je le supplie. Aide moi Louis.

— Raconte moi tout, dit-il inquiet.

— Joy, crie William en essayant de me chercher.

Louis se concentre sur la foule et lève les yeux au ciel avant de se concentrer de nouveau sur moi.

— Viens.

Il me tire dehors et on part au fond du jardin, afin que personne nous voit.

— Explique moi. Tout. Parce que là je suis perdu.

Je reste accrochée à lui. La peur d'être loin de lui se fait plus grande à chaque seconde des qui passent.

— Je... hum... William, je pleure. C'est lui...il...il...

— Joy, me coupe mon petit ami forcé. Viens là !

Plus vite que la lumière, je me décroche de Louis.

— Oh non, je tremble. S'il te plaît, reste en France d'accord ? Parle à mon frère. Il m'a dit que tu avais son numéro. S'il te plaît ne m'abandonne pas, dis-je en séchant mes larmes.

Je vois bien qu'il ne sait pas quoi faire. Ses sourcils se rejoignent ce qui me montre son incompréhension. Quant à moi, je sais que je vais avoir mal ce soir.

— Jamais, me souffle l'homme que j'aime.

William arrive, me prend par le poignet et me tire jusqu'à la maison.

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