The Symphony of our Love

Chapitre 17

La dernière journée fut rythmée par la visite de boutiques et de magasins de souvenirs desquels ils ne ramenèrent rien en dehors de rires et de complicité. Ils profitèrent entièrement de ces derniers instants de liberté avant que leur quotidien ne revienne se mettre en place. Ils ne partirent qu'après leur dernier repas dans la soirée, Alex prenant cette fois le volant. Il lui semblait juste de partager les choses, tout comme il lui avait financièrement donné un coup de main pour ce voyage. Il ne le regretta pas, regardant son amant s'endormir en quelques instants, aucune lumière et aucun bruit pour le déranger.

Rouler de nuit permettait de croiser bien moins de voitures que s'ils étaient partis dans l'après-midi et le trajet fut paisible. Même si cela demandait à Alex de mettre ses lunettes pour ne pas avoir affreusement mal aux yeux, il préférait lui aussi faire la route dans ces conditions.

Il décida de retourner chez Valentin, ce qui serait plus pratique pour rentrer les affaires mais également pour aller se coucher. Il n'avait pas le courage de monter les escaliers et même prendre l'ascenseur semblait être une tâche incroyablement difficile. Alors une fois garé devant la maison familière, il se retourna vers son copain qui était toujours profondément endormi. Ce dernier n'avait pas ouvert les yeux une seule fois, il se réveillerait à la maison, sans aucune transition. Et s'il était trop fatigué, il pourrait aller dormir sans transition non plus.

- Mon amour, on est arrivés.

Alex ne put le réveiller autrement qu'avec douceur, déposant quelques baisers sur son visage pour l'aider à émerger. Lorsque les yeux de Valentin s'ouvrirent et après que la confusion en eux disparut, il réclama un nouveau baiser. Ce ne fut qu'après l'avoir reçu qu'il descendit de la voiture et entreprit de récupérer une partie de leurs affaires pour les amener à l'intérieur. Malgré son manque de détermination, Alex le suivit et ils décidèrent de s'occuper du rangement le lendemain. La seule chose qu'ils feraient avant de retrouver le lit serait de prendre une douche.

Il s'y dirigea en premier, laissant la porte entrouverte pour signifier à Valentin qu'il était le bienvenu s'il le souhaitait. Ils l'avaient déjà fait une fois et si Alex n'était pas encore totalement à l'aise avec l'idée de se doucher avec quelqu'un d'autre, la fatigue ne lui permit pas de trop s'en inquiéter. La présence de son amant le détendait toujours alors il partit du principe que le résultat serait le même dans ce contexte.

Il eut raison puisqu'alors qu'il profitait de l'eau chaude qui réchauffait sa peau froide, il sentit son copain se glisser derrière lui et l'enlacer tendrement. Par la suite, Valentin décida qu'il avait envie de prendre soin de lui, l'affirmant à voix haute et il lui offrit un massage qui ne fit qu'endormir un peu plus Alex. Ce fut un signe qu'ils n'avaient pas à traîner, le lit les appelant en leur promettant une excellente et longue nuit.

- Merci pour tout mon chéri, ces trois jours étaient formidables.

- C'est à moi de te dire merci, c'est toi qui as organisé tout ça. Ça n'aurait pas pu être mieux, tu étais adorable et c'était un très bon petit voyage.

Désormais sous les couvertures, il se rapprocha de son coussin et chauffage humain et après l'avoir confortablement enlacé, il lui offrit un baiser. Quelques autres remarques furent échangées sur le voyage, principalement pour exprimer à quel point ils avaient aimé passer du temps ensemble et découvrir des choses main dans la main. Ils n'avaient rien de négatif à redire sur le temps passé ensemble, pas même une petite chose n'était venue les agacer ou enlever la bonne humeur. Ils étaient restés souriants et heureux pendant les trois jours sans aucune pause.

Le bonheur ne s'était pourtant pas arrêté à la fin de leur voyage : lorsqu'Alex se réveilla en premier et put, comme presque tous les matins lorsqu'ils dormaient ensemble, aider son compagnon à se réveiller avec douceur, il se sentit tout aussi heureux. La sensation subsista toute la journée, même s'ils ne firent rien en ce dimanche précédant la rentrée. Passer du temps ensemble et profiter de leur proximité était le plus important.