Chapt 4

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Il doit être dans les alentours de vingt et une heure, Akinori et Hori étaient proches de leur domicile.

- Je t'ai vu sourire !

- Quoi ?

- Pendant l'entraînement tu as souris !

- N'importe quoi.

- Siii tu as même ris !

- Pff... Avec tes idioties, comment rester de glace. T'es un volleyeur ou un clown ? Je crois que tu as rater ta vocation.

- Tu l'admets !... Hé !! Je te ferais dire que si Bokuto n'était pas là, ce serait moi le pointu de l'équipe !!

- Quel rapport ? Le pointu n'est pas obligatoirement de capitaine ?

- Pas forcément. Pour Bokuto si il est, c'est qu'il a bossé dur pour en arriver là où il est. Son acharnement a été récompensé, étant donné qu'il fait parti du top cinq des meilleurs joueurs du pays. Bon ce n'est pas le top trois mais bon !

- Ne lui jette pas des fleurs pour le poignarder par la suite.

Akinori explique par la suite à sa soeur le rôle d'un pointu, mais il divague rapidement sur le volley dans sa généralité comme il le fait habituellement.

- Si t'aimes autant ce sport, pourquoi tu ne veux pas te lancer dans une carrière pro après le lycée ?

- Car il a été convenu quand j'ai commencé le volley que ça restera "une activité de club". Après le lycée, je travaillerais avec les parents, c'est le contrat. 

- C'est bidon.

- De toute les façons, j'avais le collège et le lycée pour me faire remarquer des grandes équipes. J'ai préféré ne pas jouer à fond quand ils assistaient aux matchs, ce serait une catastrophe s'ils me repéraient.

- Ce serait catastrophique qu'une grande équipe te repère ?

- Une parole est une parole, j'arrêterais le volley à la fin de l'année. 

Hori n'insiste pas plus, la conversation tournerait en ronde sinon. 

Arrivant chez eux, Akinori se laisse lourdement tomber sur le canapé de leur salon, il était à deux doigt de s'en dormir.

- Va prendre une douche, je m'occupe du repas.

- J'ai pas faim... Je suis trop crevé... Je sens plus mes jaaambes...

- Je veux rien savoir, moi tu m'engueules quand je manges pas.

- Horiii !!! se plaint-il en enfonçant sa tête dans le cousin du canapé

En moins d'une demi-heure, Akinori avait rendu l'âme sur le canapé, il avait plonger dans un profond sommeil.

Hori était exaspérée. Sera-t-elle dans l'obligation de trainer cet imbécile jusqu'à sa chambre qui se trouve à l'étage ? 

Comme pour lui donner une réponse, le téléphone fixe se mit à sonner. Hori éteint alors le feu et répond :

- Allô ?

- Oi... P'tite soeur...

- Mahiru ?

- Ouaip... Il...faudrait que tu passes me chercher la...

- Ne me dis pas que t'es bourré ? T'es où ?

- Euuh à la gare... dépêche...

- Quelle lumière tu fais ! Sois plus précis, quelle gare ?

Libero [ Yaku Morisuke x Oc ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant