Ma destinée | Ace x Oc

Cahpitre 2.2

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Alicia était désormais étalée sur le sable, des grains s'étaient collés à tout son corps après l'impact de l'attaque. Son visage était figé dans une expression de douleur. Même avant de sombrer elle ne pouvait se résigner à cette situation, elle aimait sa liberté, et personne ne la lui arracherait. Puis, dès lors que sa tête avait touché le sol, l'eau amassé sur la plage par ses facultés s'était retirée.

Le noiraud n'avait pu voir que cette fille l'éjecter au loin avant de tomber à la renverse, alors, la voir inerte au sol les sourcils froncés l'a fait paniquer. Il courrait pour rejoindre son corps et voir si elle était toujours consciente. Un regard vers son acolyte dans les airs l'avait intimé à le rejoindre au plus vite.

Elle était vivante, mais sa cheville prenait une couleur violette et ils devaient l'amener à leur capitaine au plus vite.

-Elle vaut bien sa réputation

Ses yeux noirs scrutèrent cet être étrange, et sans qu'il puisse s'en empêcher, un sourire se formait sur ses lèvres.

Elle était spéciale.

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Mes paupières sont tellement lourdes que j'ai du mal à les ouvrir. Mes derniers souvenirs remontent à cette plage, et à ce qu'elle ma coûté.

La lumière brûle mes rétines les premiers instants, si bien que je referme les paupières aussi vite. Cependant, mes yeux finissent par s'adapter me laissant découvrir l'espace qui m'entoure.

Je suis évidemment sur un bateau ; j'avais un faible espoir que tout ça ne soit qu'un rêve stupide.

Mais la réalité est frappante ; j'ai une vision directe sur le hublot en face de moi et à la vue qu'elle m'offre sur la mer. Et puis, la pièce où je me trouve est si grande qu'elle ne peut pas être celle de mon pauvre navire.

Fais chier

Je me lève en vitesse, tellement que j'en oublie presque quil y a quelques heures j'étais blessé à la cheville, mais celle-ci n'a plus une égratignure.

J'enfile des vêtements que je trouve dans des tiroirs et me place devant la seule porte de la salle. Je suis encerclé de pirate de Barbe Blanche, et malgré que je l'aie appelé « le vioc », je ne suis absolument pas sereine.

Respire Al, tu vas te faire discrète et trouver un plan pour sortir d'ici.

J'ouvre cette maudite porte en bois et atteint le couloir de mon étage. Je reste aux aguets mais j'avoue être soulagée d'être toute seule ici.

Tout est propre ici, même le plancher ne craque pas sous mes pieds. Pourtant, j'ai dû traverser déjà quelques mètres le long de ce labyrinthe.

Malgré que mon attention soit à son paroxysme, je ne peux pas prévoir la venu d'un homme au tournant d'une galerie ; heureusement elle ma permit de l'entendre à temps.

Une pièce vide, vite.

J'enserre la poignée dune pièce plongée dans le noir tout en priant de ne pas m'être trompée.

Je colle mon oreille sur le cadrant de la porte maintenant fermée. Pitié qu'il ne m'ait pas entendu.

Par miracle rien ne se passe et j'ose me détendre, le temps de quelques secondes.

Bien sûr, parce que l'instant d'après ce sont des bruits de ronflements qui manquent de me faire sursauter.

Depuis que je suis ici, la chance me sourit cest fou !