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° Jeudi 06 XX, 08h02 °

Marine Ford se tient face à moi, grande, fier et aussi arrogante que la marine. Je remonte les manches de la chemise blanche qui j'ai pris à l'un des marins et relance mes hautes bottes de cuir à talons sur mon pantalon noir taille haute. J'ai aussi remonté mes cheveux en queue de cheval haute n'ayant pas eu le temps de m'en occuper plus.

Je pose mes mains sur mes hanches alors que le bateau de la marine franchit les derniers mètres pour s'arrêter à côté du quai du port. Je descends d'un bond du bateau sans un regard pour les marines figés derrière moi et m'avance au milieu de l'île, la tête haute et la pas rapide.

J'arrive en quelques secondes à peine dans la cour de la base, les marines avaient surement été prévenus plutôt comme ils sont tous dans la cour à m'attendre avec leurs armes en mains.

_ Tss, efforts inutiles.

Je claque des doigts pour accompagner mes paroles et m'avance ensuite au travers des hommes statufiés. C'est cela, des statues.

J'ouvre en grand les portes avec un grand fracas et fige toutes personnes qui se postaient devant moi. J'ai aucunement du temps à perdre ici et encore moins pour engager un combat qui ne durera pas. Après Akainu, très peu auront désormais de l'intérêt.

En parlant de ce cadavre flottant, je pénètre dans son bureau sans douceur avec tellement de rage que les portes s'arrachent et détruisent les objets sur les quelles elles atterrissent. Qui s'en soucie de toute façon ? Il est mort. Je vais jusqu'à son bureau et ouvre tous les tiroirs un par un sans trouver ce qui m'intéresse. J'écrase mon poing d'agacement sur le bureau qui se casse en deux et me relève avant d'aller sur le meuble à côté. Je brise presque les deux portes de placard et mon regard accroche directement l'éclat argenté.

Je prends délicatement la chaîne où son accroché une trentaine de bagues, le froid du précieux métal me mord la peau et je ressert ma paume dessus. Cette fois, elles sont vraiment à moi.

J'enroule la chaîne autour de ma taille et les bagues retombent sur ma hanche droite. Maintenant, direction ma chambre.

J'accélère le temps uniquement sur mon corps et parvient alors dans ma chambre la seconde suivante. J'ouvre mon placard et retire le double fond comme je l'avais fait dans la simulation. Je souffle sur la poussière de la boîte qui s'envole prestement et je l'ouvre pour en sortir mon fouet et ma boucle d'oreille. Je la referme ensuite et la met tel-quel dans un sac en cuir suivit de plusieurs chemises, pantalons et sous-vêtements. Je vais ensuite dans la salle de bain où j'ai tant de fois soigné mes blessures.

Je n'attarde pas mon regard sur la pièce et fourre dans mon sac qui ce qui pourra me servir par la suite. J'ouvre la glace au-dessus du lavabo et met la trousse de secours et autres pommades ou médicaments. Même si je peux me soigner désormais grâce à mon fruit, ça peut toujours servir. Je referme d'un mouvement ample de la main et mon regard se plonge dans mon reflet. Dans le reflet de Weeted Maria, et non mon véritable reflet.

Je fronce les sourcils et regarde attentivement mes yeux marrons et mes cheveux de la même couleur avec quelques reflets roux.

_ Qu'est-ce que t'attends Maria ? me dis-je à moi-même. C'est le moment de tuer Weeted.

J'allume l'eau et passe mes mains dessous avant de pencher la tête en arrière. J'ouvre mon il gauche en premier avant de retirer délicatement la lentille de contact. Je fais de même avec l'autre puis ferme les yeux pour savourer la sensation de ne plus rien avoir sous la paupière. Je remet ma tête droite et rouvre les yeux pour les planter directement dans le reflet. Le vert émeraude et vif de mes iris me frappe de pleine fouet et me coupe le souffle. Je m'approche plus près, me recule, regarde de différentes directions et point de vue sans m'en lasser. Voilà des années que je n'avais plus vu cette couleur. La même que ma mère.

[STOP] Une Drôle De Pirate (Marco x Oc) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant