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tout chez elle était unique :son café latte étrangement délicieux,son teint olive en harmonieavec le soleil,son accent particulier quandelle prononçait son nom

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tout chez elle était unique :
son café latte
étrangement délicieux,
son teint olive en harmonie
avec le soleil,
son accent particulier quand
elle prononçait son nom.









LE JOUR SUIVANT,
ce fut Yamaguchi qui traîna Kei au petit café au coin de la rue. Il voulait boire quelque chose avant l'entraînement au club, et avait choisi le lieu sans le consulter. Aujourd'hui encore, le soleil tapait. Un temps merveilleux pour un latte brûlant.






Arrivés dans l'enceinte du bâtiment, ils se dirigèrent dans la caisse du fond, celle qui avait moins de monde. Comme hier. Et comme le jour d'avant, l'adolescente souriante tenait la caisse. Tsukishima fut surpris de la trouver là, croyant qu'elle devait être en cours. En le reconnaissant, la jeune fille lui fit un geste de la main comme s'ils étaient proches.






— Bienvenue ! Qu'est-ce
que je vous sers, aujourd'hui ?
demanda-t-elle, un grand
sourire plaqué aux lèvres.






Il ne put s'empêcher de remarquer son accent chantant. D'où venait-elle ? L'Europe ? L'Amérique ?






— Un café latte, s'il vous plaît.
Avec peu de lait. il pointa
du menton son acolyte.
Et un thé glacé pour lui.






Pendant qu'elle pianotait sur un clavier, il sortit de son sac le verre d'hier. Il avait beau le frotter, le dessin ridicule de lui ne partait pas au lavage. Il faut dire qu'il n'avait pas beaucoup essayé.






Elle saisit rapidement son verre et prépara les commandes. Aujourd'hui, elle avait attaché ses cheveux bouclés en un chignon défait à cause de son couvre-chef. Les filles que Tsukishima fréquentaient auraient immédiatement sorti une brosse et des épingles à cheveux de leurs sacs, mais elle, elle semblait à l'aise avec cette coiffure. Son front brillant de sueur réapparu dans son champ de vision quand elle se tourna pour donner à chacun sa boisson respective.






Armée de son feutre indélébile, elle demanda le prénom de Yamaguchi qui répondit timidement. Vint ensuite le tour du blond qui, comme hier, haussa les épaules. De ses doigts habiles, elle dessina de nouveau un visage rapide. Cette fois-ci, il semblait différent. Il ne s'attarda pas sur les détails, bien qu'il en mourrait d'envie, conscient que la queue s'impatientait.

UN CAFFÈ LATTE, S'IL VOUS PLAÎTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant