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étonnamment, quand elle lui souriait, c'était comme si c'était une évidence comme s'ils étaient destinés
QUINZE MINUTES APRÈS, dans les vestiaires, le blond se changeait rapidement. Les autres discutaient joyeusement, heureux d'avoir gagné ce match éprouvant. Il paraît que Matsuda leur avait donné un bon de réduction pour le café, sûrement quand il s'est éclipsé avec son ami. Yamaguchi parlait joyeusement à Tsukishima, qui, comme à son habitude, écoutait en silence, parfois hochant la tête pour prouver qu'il était toujours là. Sauf que cette fois-ci, quelqu'un vint les interrompre dans leur échange à sens unique.
— Hé, on t'a tous vu te la péter devant Mira ce matin, Tsukishima ! le taquinait le chauve, attirant l'attention du groupe sur lui. Fallait me le dire, si elle te plaisait.
Le blond haussa les épaules, légèrement agacé.
— J'ai juste sorti ça comme ça. Elle m'intéresse pas.
— Alors ça veut dire qu'elle est à moi ?
Il se tourna vers Tanaka d'un œil incrédule. Qu'est-ce qu'il racontait, ce chauve ?
— Elle n'est pas un objet. Donc non, elle n'est pas à toi.
— Roh, tu joues sur les mots là ! J'ai le champ libre, oui ou non ?
Il savait qu'il ne faisait ça que pour le provoquer, mais après un match aussi épuisant, c'était dépasser les limites de sa patience. Kei attrape violemment le col blanc de Tanaka et lui fait face.
— Non. J'ai changé d'avis.
Sans un mot de plus, il quitta les vestiaires accompagné du fidèle Yamaguchi qui restait bouche bée. Pourquoi avait-il agit de manière aussi impulsive, surtout de quelque chose sortant de la bouche de cet idiot de Tanaka. Il soupire, las de son propre comportement. Il gardait fière allure devant son ami, mais s'il pouvait se gifler maintenant tout de suite, il le ferait un million de fois.
