Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
l'odeur du café le réconfortait son parfum aussi un mélange de vanille et de cannelle dont il n'arrivait pas à se défaire
LES JOURS PASSENT, Tsukishima a prit pour habitude de se rendre au petit café l'après-midi. Un mois s'est écoulé depuis leur première rencontre, mais leur relation restée presque inchangée. Bonjour, un latte, un dessin de plus sur son verre, un échange verbal court mais rythmé, au revoir. C'était toujours la même histoire, toujours le même scénario qu'ils rejouaient inlassablement. Les rares fois où il venait accompagné, ces échanges quotidiens s'écourtaient au grand damne du blond. Pas qu'il était jaloux que ses camarades essaient toujours de lui soutirer son numéro de téléphone, mais il était plus gêné qu'autre chose de se traîner ces boulets et devoir les forcer à se taire en les humiliant verbalement.
La serveuse semblait cependant aimer ça, d'une certaine manière. Elle avait l'air de s'amuser à chaque fois qu'un des garçons essayaient de l'approcher mais qu'il se faisait arrêter par Tsukishima, ou elle-même. De toute façon, il ne l'avait jamais vu contrariée, ou ennuyée. Toujours avec ce sourire chaleureux plaqué aux lèvres, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Sourire, être heureuse, vouloir rendre les autres heureux en leur faisant du café. Le blond se demandait souvent de quel miracle tenait-elle sa bonne humeur. Être aussi joyeux pour aucune raison apparente, pour lui, c'était impensable. Essayer de communiquer sa joie de vivre, encore moins. D'habitude, ce genre de personne l'agaçait, mais bizarrement, ce trait de caractère ne l'énervait pas quand il s'agissait de la jeune fille. Pas autant qu'à l'ordinaire, en tout cas. C'était sûrement car il ne la croisait qu'une fois par jour. Oui, c'était sûrement ça.
— Désolé que tu ais encore dû te coltiner ces idiots, s'excusa Tsukishima en marmonnant des mots incompréhensibles dans sa barbe.
La jeune fille secoua la tête, faisant valser ses cheveux de jais. Tiens, aujourd'hui, ils étaient en queue de cheval haute.
— Mais non ! Ils sont pas aussi terribles que tu le penses. Tu ne trouves pas trop dur de parler comme ça de tes propres amis ?
— Ces gars là ? Mes amis ? J'ai juste eu le malheur qu'on rejoigne ensemble le club de volley. C'est pas mes amis.
— Mmh, les fameux corbeaux de Karasuno... fit-elle, pensive. Il paraît que vous devenez de plus en plus bon, ces temps-ci.