Aïko

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Aïko est une adorable petite fille de 10 ans. Une petite brunette au grand yeux mauve. Elle a perdu sa maman à 3ans et vit maintenant avec son père.
Le capitaine Kutchuki voue un amour inconditionnel à sa fille mais il a selon les rumeurs des servantes beaucoup de difficultés à lui montrer.
Son éducation rigide à laissé des traces. Afin de parfaire son éducation, il a envoyé la jeune enfant ( 6 ans ) en pension. Le but est de lui apprendre à être une jeune fille respectable de la noblesse. Elle intègrera plus tard l'université des shinigamis.

Moi quand je la regarde, je vois beaucoup de tristesse et une immense solitude.
Selon la gouvernante, l'école a prévenu le capitaine. Sa fille ne va pas bien. On parlerais de dépression juvénile.

A son arrivée, le capitaine m'a bien signifié que je ne devais en aucun cas parler à sa fille. Il ne voulais pas de mon influence néfaste.

J'aime les enfants depuis toujours. J'aurais voulu être institutrice. Mais la vie en a décidé autrement. Je suis esclave, chienne, putain, femme de ménage selon les moments.

Je suis occupée à étaler le linge, je regarde Aïko qui joue avec des petits cailloux. Elle lève les yeux et me sourit. J 'oublie alors les recommandations et commence à lui faire des grimaces. Elle rit.

Je regarde autour de moi. Huru le cuisinier est en course, la gouvernante est malade et au lit, le capitaine en réunion.
Je tire alors un drap et lui construit une petite cabane.
Viens lui dis je⛺️.
Nous jouons ainsi pendant bien 40 min. Je lui dis enfin. Peux tu garder le secret de notre petit jeu. J'étais sensée travailler. Elle acquiesce de la tête et part à sa leçon de piano.

J'entends une voix derrière moi. « Pousser une enfant à mentir, le capitaine Kutchuki avait raison. Tu as une mauvaise influence ».

Je blêmis. Renji... ohhh pardon vice-capitaine Abarai. ( je m'incline pour montrer mon respect et mon rang d'esclave).
Les souvenirs du songe me reviennent comme un boomerang dans ma tête. Je tremble.

Il vient s'asseoir dans la cabane et me regarde.  Je reste tête baissée.
Il avance la main vers moi.

A sa grande surprise, je me met à pleurer doucement. S'il vous plaît ne me violez pas, ne me battez pas . Pardon s'il t vous plaît, pas ça. Dis je entre deux sanglots.
Hein !!!!  ( dit il en écarquillant les yeux). le capitaine t'a trop tapé sur la tête  ou quoi? Je ne suis pas une brute et tu as ma permission : ( dit il avec un sourire taquin).
Tu as le droit de m'appeler Renji. On a quand même vécu pas mal de choses au Rukongai. ( dit il en me bousculant gentiment).Tu te rappelles le vieux Akira et son eau . Nous rions. Il me tend un mouchoir en papier, Je sèche mes larmes.

Je suis désolé et Rukia aussi . Pour ta situation je veux dire.
Il dit cela en baissant la tête et en chipotant avec des brindilles. Il semble gêné.

Il se lève et me dit sois prudente.
Saches que si le capitaine ne me demande rien. Je ne dirais rien. Mais je ne lui mentirai pas. J'ai trop de respect pour mon supérieur. Je suis désolé et j'espère qu'il ne demandera rien. ( il part ).

Je continuais à voir régulièrement la petite.
La gouvernante, Yoko me sert même d'alibi. Elle aime la petite et veux son bonheur. Je prends bien trop confiance 😑

Je fis une grosse erreur . Aïko ne voulais pas aller à son cours de piano. Elle n'aimait pas son professeur. Stricte et triste.
Et oui elle était en vacances la choupette. ( je voulais la voir s'amuser).
Je décida en l'absence de son père ( parti 3 jours en séminaire) de dire au prof qu'Aïko était souffrante et qu'elle devait se reposer.

Ce que je ne savais pas ( et oui trop stupide) est  que le professeur de piano prit l'initiative de téléphoner au capitaine  pour l'informer de la maladie de sa fille.

Dans la grande cuisine :

Nous décidons de mettre de la musique, de danser, manger des bonbons et biscuits et de faire des origamis.
Il faut dire qu'un de mes talents de Quincy est de pouvoir animer certains petits objets.
Je regardais avec une grande joie les yeux scintillant de la petite quand je fis virevolter  les origamis autour d'elle.
J'étais pour ma part debout sur une chaise à me déhancher sur la musique en chantant. 🎧🎤
Quand le capitaine Kutchuki entra dans la cuisine.

Capitaine Kutchuki : «  je vois que ma fille est bien malade !!!!! ».
Huru coupa la musique, je perdis l'équilibre et me vautra littéralement aux pieds de mon maître. Mes origamis tombèrent un par un sur ma tête. 😵

Il ( le capitaine)me saisit le bras et me dit : dans mon bureau.
Sa voix avait claqué comme un fouet. Son regard était noir.

Yoko la gouvernante se précipite vers moi. Elle n'est pas responsable, Kutchuki Dono. Je suis responsable. ( elle se met à genoux devant lui).
Moi aussi cria Aïko.

Aïko, dans ta chambre ordonna son père. Nonnn cria la petite.
Capitaine Kutchuki : obéis Aïko.
La petite obtempéra en larme.
Il se tourna vers Yoko et lui dit: « vous avez un blâme et soyez heureuse de ne pas être licenciée pour faute grave.

Il me tira ensuite en larmes 🥲 vers son bureau.
Je veux m'accrocher à la porte de la cuisine mais d'un regard il m'en dissuade.

L 'esclave des shinigamis ( fanfiction bleach) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant