Porco X Reader {Personne.}

L'élément perturbateur

-Oh Porco ! Je t'avais pas vu ! m'exclamai-je de manière absolument pas naturelle.

-Menteuse. Je voulais juste...Enfin excuse moi.

-C'est pas grave. Mais pourquoi t'es plus venu ?

-J'avais... C'est pas ton problème !!

-En tout cas ça te va très bien, dis-je en désignant son brassard rouge.

-Merci.

Il y eut un silence, cette fois gênant. On se regardait dans le blanc des yeux et j'eus l'occasion de voir ses beaux yeux marrons se remplirent de larmes. 

-Porco tu...?

-C'est rien !!

-Tu peux me parler si tu veux... Je sais que c'est pas facile pour toi...

-Je... C'est juste que je sais plus quoi faire. Marcel n'est plus là, je me sens comme une énorme merde, je me comporte comme un connard avec toi et...je sais juste plus où j'en suis... 

-Rappelle toi que je suis là pour toi et que tu pourras toujours compter sur moi. Je suis vraiment désolé pour ton frère et je vois bien que tu essayes de faire comme si de rien était. Mais avec moi tu peux être toi-même je t'assure. Je pourrais jamais me moquer de toi juste parce que tu as des sentiments comme tous les humains !

-Merci... Si tu savais à quel point je me sens mal..., avoua t-il en me serrant dans ses bras.

-Je te promets que ça ira. Je te promets que je serais là pour toi.

-Me quitte plus jamais...murmura Porco en me regardant les yeux pleins de larmes tel un enfant.

-Je suis là et je t'aime comme tu es. J'ai le droit de toucher tes cheveux ? demandai-je en souriant.

-Oui, dit Galliard en esquissant un sourire malgré les larmes.

Je caressai ses cheveux, ils étaient tout doux, je pensais pas vu leur aspect sec. En fait c'était un peu comme avec Porco, à l'extérieur il paraissait prétentieux mais à l'intérieur il n'était absolument pas sûr de lui.

Je suis vraiment en train de comparer Porco à ses cheveux là ? Je suis quand même une sacrée poète.

 J'essayai de le faire sourire pendant une demi heure et une fois fait, il s'excusa une seconde fois pour ce qu'il avait fait auparavant. Mais cette fois, j'osai l'embrasser à mon tour. Je remarquai son visage gêné et rouge. Il était si mignon.

-Ça va pas ? questionnai-je en souriant.

-Si ça va. Mais...et toi ?

-Comme tu peux le voir je pète la forme !

-Et donc tu...?

-Oui, je t'aime !

-T'as d'horribles goûts dis moi. En plus t'as dit toi même que je trouverai jamais de femme à cause de ma personnalité.

-Autre que moi je parlais.

Il se moqua de moi pour la 150ème fois depuis que je l'avais revu mais ça me faisait chaud au cœur de le voir ainsi. On se balada un peu, comme d'habitude.

Je me demande s'il m'aime vraiment comme moi je l'aime. Il fait peut-être semblant après tout ? Non tu vas pas commencer. 

-Oh merde. Ça te dérange pas de passer par un autre chemin ? demandai-je précipitamment.