Chapitre 1

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"A nous qui vivons après la première guerre, entre ciel et terre..."

Mon nom est (T/p) (T/n), je suis une écrivaine, de trente-sept ans. J'ai commencé un roman, qui raconte la vie des soldats de Paradis et de Mahr après la guerre, nommé "A vous qui vivez après guerre".

Certains soldats sont partis en voyage, d'autres sont morts des suites de leurs blessures causées par la guerre, certains malheureusement ont trouvés la mort dans le suicide, la mort avait l'air plus accueillante pour eux... Et les survivants essayent tant bien que mal de reprendre une vie normale. Aujourd'hui, je me trouve dans un charmant salon de thé, tenu par un ancien soldat de Paradis. Un homme venu se réfugier à Mahr. Monsieur Livaï Ackerman, celui autrefois que l'on appelaient "L'homme le plus fort de l'humanité".

Beaucoup d'anciens soldats viennent y prendre un café ou bien un thé, ou simplement jouer au billard en écoutant la radio, que le propriétaire à placé au milieu de la salle. Je regarde autour de moi, tout est propre et bien en place. Le salon de thé est encore pratiquement vide, car il est encore tôt, je regarde l'homme aux cheveux noirs derrière le petit comptoir qui lavait les tasses dans le calme absolu, intéressé que par ce qui se passait sur ce verre, préférant garder le monde en sourdine.

Les rumeurs circulaient sur le fait qu'il était en fauteuil roulant, d'où le petit comptoir. Après avoir pris place sur une chaise que je trouvais plus confortable que les autres, alors que toutes les chaises étaient les mêmes. Je sortis ma machine à écrire de mon sac de travail, et continua à écrire mon roman sur ma machine, quand l'homme s'approcha de ma table, en chaise roulante, comme les rumeurs l'avaient dit. Sur son visage, ornaient plusieurs cicatrices, rendant son visage plus fermé, cet homme avait du vécu, et voulait sûrement les oublier.

<< - Bonjour, que désirer vous ?>> me demandait il sur un ton ferme.

<< - Mmh... Un thé noir s'il vous plaît.>>

Sans répondre, il partit vers le comptoir et se mit direct à préparer le thé que j'ai commandé. D'après ce que je sais, la spécialité de ce salon de thé, est le thé noir, alors l'envie d'y goûter me tenta. Quelques minutes après, un jeune garçon et une jeune fille entrèrent dans le salon de thé. L'adolescente arbore une longue chevelure brune, coiffée dans une queue-de-cheval basse avec un chapeau de couleur violette plutôt clair, et le garçon a ses côtés, est blond avec les cheveux court. Ils se tiennent par la main et approchaient du comptoir. Monsieur Ackerman retourna son fauteuil vers eux, les regardant.

De ce que je pus entendre de leur conversation, les deux jeunes allaient en voyage, et venaient informer le propriétaire. J'avais entendue une rumeur dans les rangs Mahrs, comme quoi l'un des deux pendant la grande bataille avait hérité du mâchoire pendant quelques temps. Le propriétaire de ce charmant salon de thé, est venu vivre ici avec eux, car l'île du Paradis avait chassé et bannis les soldats qui n'avaient pas adhéré aux idées du clan Pro-Jäger.

Les rumeurs circulaient vite ces dernières années, j'essayais de passer outre leur conversation, pour me consacrer à mon histoire. Tellement que je n'avais pas vu le thé sur ma table, et que les heures avaient passées d'une vitesse. c'était juste après qu'une voix rauque m'aies interrompue que je regarda ma montre, il était déjà 13 heures, et j'étais donc là depuis 1 heure.

<< Ton thé. Tu n'y as pas touchée alors qu'il est là depuis plus de trente minutes. >>

Je me retourna vers lui, et bégaya une excuse, et quelques minutes plus tard, je remarquai enfin que quelques personnes nous regardaient, trouvant notre conversation intéressante.

<< Ah euhm, oui d-désolée ! >> par instinct, je bus le breuvage devenu froid, manquant de peu, de m'étouffer, et de certainement mourir.

Et il ne répondît plus rien, s'en allant, comme si le fait que je pouvais mourir étouffée, lui en apportait peu. Et quand je vis les personnes qui nous regardaient. Je remarqua que ces quelques personnes étaient blessées, c'étaient soit des survivants ayant échappés de très peu à la mort, soit des soldats rentrés de front.

Je suis une ancienne soldate Mahr, et je suis très reconnaissante de ce que les soldats alliés de Paradis nous aient aidé pour mettre fin au grand terrassement, je les admire. Pendant plusieurs semaines, les quatre soldats Eldiens du Paradis qui ont obtenu un statut de réfugiés de la guerre, on fait beaucoup parler d'eux.

Les Mahr maintenant leurs voue un respect colossal, et même les gens les admires. Et c'est également le cas pour les deux mercenaires qui leurs ont prêté main forte et aussi aux quatre anciens guerriers Mahr qui détenaient respectivement le mâchoire, le cuirassé, le féminin et ainsi que le charrette. Bien sûr, après la fin de la guerre, les prisonniers Mahr de Paradis avaient étaient libérés et chassés par bateau de l'île sur les ordres de la reine Historia Reiss, pour les protégés du clan Pro-Jäger.

Le soir venu, je quitte le salon de thé après avoir payé. Je rejoins mon amie Yelena dans le centre de la ville. Je la trouve vite parmi la foule, au vu de sa grande taille et je la rejoins.

<< - Bonsoir (T/p), tu as fait quoi aujourd'hui ? Attends laisse moi deviner, tu as écrit toute la journée sur les soldats ? >>

<< - Oui, tout à fait. Dans le salon de thé de l'ancien caporal chef Ackerman.>>

<< - Ackerman... Ackerman.. Ah oui ! Livaï Ackerman ?>> elle avait bonne mémoire, et fessait simplement semblant de ne plus se souvenir de leur rencontre, qui était très peu banale. Comme si elle jouait avec les mots.

<< - Oui, bien évidemment !>>

<< - Toujours aussi aimable ? Je me souviens que quand on est arrivés à Paradis avec Nicolo et les autres, c'est sa charmante collègue, qui nous avait proposé de boire le thé avec eux et c'est là qu'on leur montrait notre technologie. >> Ces souvenirs qui pouvaient être traumatisants pour d'autre, elle s'en moquait, elle avait toujours un ton sérieux mais joueur à la fois.

C'est ainsi, que Yelena me raconta quelques petites anecdotes qui pourraient sans doute me servir pour écrire mon roman. Il paraît que Livaï avait le chic pour accueillir les bateaux de l'armée Mahr à cette époque, je cite d'après Yelena "Bienvenue sur l'île des sales démons, on vous promet un bon accueil, seulement si vous aimez la pisse de porc." Je comprends donc d'où vient le fameux "Toujours aussi aimable ?". Aurait-il un sale caractère ?

Avec Yelena, nous nous dirigeons vers le restaurant de Nicolo, il l'avait ouvert après la reconstruction et ce fut un grand succès grâce à sa cuisine fantastique.

A suivre...

Tea After A War [Livaï X Reader] [FEMALE READER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant