Yua se rendit à Liyue dans la soirée, désirant éviter la foule de la journée. Elle se sentait en forme et s'habituait à la douleur de Xiao, bien que parfois, elle la faisait vaciller légèrement quand elle devenait plus intense.
Mais à chaque fois, elle se souvenait que lui l'avait subi en permanence pendant bien plus longtemps, alors elle se posait un instant le temps qu'elle se calme un peu, avant de repartir.
Fort heureusement, le fait de sortir la distrayait un peu et lui permettait d'y faire abstraction la plupart du temps. Elle se rendit finalement au funérarium Wangsheng, sachant qu'elle pourrait y trouver Zhongli. En entrant, elle fut accueilli par Hu Tao qui lui adressa un grand sourire.
- Je te dirais bien que je suis contente de te voir mais ça irait mieux pour mes affaires si tu ne te tenais pas debout devant moi, lança-t-elle.
Yua rit de bon cœur en entendant cela.
- Je suis contente de te voir aussi. Mais ne t'inquiète pas, quand mon heure viendra, tu seras la première prévenue.
- J'espère bien ! Si tu cherches Zhongli, il est parti se promener sur le quai. Je lui ai accordé une pause puisque je me doutais que tu viendrais, fit la directrice en lui lançant un clin d'œil.
Le brune la remercia avant de quitter le funérarium pour se rendre sur le quai. Sur le chemin, elle pensa en souriant que la directrice était quand même gonflée de faire travailler ses employée si tard, mais elle ne prendrait jamais le risque de remettre en cause ses méthodes. En arrivant sur place, elle trouva Zhongli très rapidement, debout face à la mer et regardant l'horizon.
- Bonsoir, salua Yua en arrivant à son niveau.
L'homme la salua en retour avant de la regarder intensément. Il finit par soupirer.
- Tu as utilisé ton don sur Xiao n'est-ce pas ?
Yua ne perdit pas son sourire et regarda à son tour vers la mer.
- Lui aussi mérite de ne pas souffrir. Comme tout le monde non ? répondît-elle.
Zhongli resta silencieux un moment, comme s'il réfléchissait aux mots qu'il pourrait employer ensuite. Il s'écoula plusieurs minutes avant qu'il ne reprenne enfin la parole.
- Je comprends ce que tu ressens. Mais je dois te prévenir des risques.
- Je sais que je risque de mourir, dit-elle, Je connais l'histoire des Yakshas, tu me l'a déjà racontée. Et Xiao me l'a dit aussi.
Il soupira de nouveau.
- Si tu en as conscience, alors je ne t'en empêcherais pas. Fait comme il te plaît. Si tu peux lui apporter un peu de repos, alors c'est une bonne chose. Pense également à toi. Tu ne pourras plus aider personne si tu disparais.
C'était en effet non négligeable. Mais malgré tout, elle était prête à prendre le risque cette fois-ci. En temps normal, elle aurait sûrement changé d'avis, mais elle avait vu quelque chose dans les yeux de Xiao qui la poussait à ne pas l'abandonner. Pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas, elle mourrait d'envie de voir son visage illuminé d'un grand sourire. Elle était persuadée que ça valait le coût de risquer sa vie pour lui.
Elle continua de discuter avec Zhongli pendant une bonne partie de la nuit. Yua ne ressentait presque plus la douleur lorsqu'elle était avec lui. Sa voix était tellement apaisante, c'était comme si elle pouvait soigner tous les maux. Elle soupçonna quand même qu'il utilisait l'un de ses pouvoirs d'archon sur elle pour atténuer temporairement la douleur, mais elle n'allait pas se plaindre.
Elle aimait vraiment passer du temps avec Zhongli, elle avait l'impression que rien ne pourrait lui arriver quand elle était avec lui.
Il la raccompagna jusque l'auberge, refusant que l'incident de l'autre fois se reproduise et elle lui en était reconnaissante. Car elle pouvait dire ce qu'elle voulait, elle aimerait autant ne pas retenter l'expérience.
En rentrant à l'auberge, elle fut ravie d'apprendre que Xiao avait demandé une chambre car il voulait dormir. Verr Goldet affirma que ça n'était pas arrivé depuis des lustres.
Grâce à Zhongli et puisqu'elle n'avait pas dormi depuis bientôt deux jours, elle parvint à s'endormir cette nuit-là.
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Stop the pain (Xiao x OC)
أدب الهواةJamais il n'aurait pu penser qu'une seule rencontre suffirait à tout changer. Il s'était promis de ne jamais s'attacher à qui que ce soit. Mais il faut se rendre à l'évidence : personne ne peut contrôler ces choses-là.