𝐑𝐄́𝐄𝐋𝐋𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐅𝐄́𝐄𝐑𝐈𝐐𝐔𝐄 ? [Gloxinia x Oc]

|19| ━ 𝓤𝓷𝓮 𝓮́𝓷𝓲𝓮̀𝓶𝓮 𝓯𝓸𝓲𝓼

― Vous n'allez pas prendre des vies, m'inquietais-je.

― Non ne t'en fais pas.

Son air confiant m'effrayait un peu, connaissant ces penchants « sadiques » cela m'inquiétait un peu.

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Nous étions arrivés assez rapidement à la foret du roi des fées, il me déposa sur l'une des racines de l'arbre sacré.

― Que faites..., commençais-je.

― Nous avons quelque chose d'important à faire, attend moi, je reviendrai vite je te le promet ma tendre Rin, dit-il après un baiser sur mes lèvres.

Ils disparurent rapidement à mon plus grand malheur, je ne pouvais rien y faire, je le savais que je devais les laisser mais bon sang qu'est ce que cela me faisait mal d'être séparé de lui..

J'avais retrouvé Gerharde et lui avait raconté, la merveilleuse nouvelle, la survie de Gloxinia, elle explosa en sanglot. Je ne pouvais que lui sourire, même si j'avais beau être triste, je ne pouvais le montrer.

Quelques jours plus tard.

Gloxinia n'avait plus donné aucune nouvelles, entre temps King, Diane et des géants ainsi que des humains ont été ramené dans la forêt, heureusement Gerharde accepta.

Il m'avait dit revenir rapidement, je commençais à douter. j'avais pourtant attendu des siècles, mais toutes mes forces partirent au fur et mesure du temps, je ne pourrais continuer, je n'ai plus la force de l'attendre.

J'essuya rapidement les larmes qui avaient coulés en sentant la présence de quelqu'un.

C'était Gerharde. Elle s'assit à coté de moi, aucune de nous deux ne parla.

Au bout de quelques minutes elle brisa ce silence.

―Tu n'aurais jamais dû le rencontrer.

Je me tourna choquée par ces paroles.

― Quoi ..?

― Dès l'instant où il t'a fait boire la fontaine j'avais un mauvais pressentiment, tout être vivant consommant la fontaine de jouvence est destiné à une vie triste monotone. Il te serra impossible de trouver plénitude, ni même de pouvoir te réincarner..

Elle prit son visage entre ses mains, un air coupable au visage.

― Pourquoi a t-il fallut qu'il soit si égoïste, tu as souffert toutes ces années et même s'il est là à présent, il continue à te faire souffrir, pleura t-elle. Je ne veux pas te voir souffrir ainsi !

Je lui souris tristement, je ne lui en veux pas.. J'étais touchée par ses paroles. Elle était inquiète pour moi, ça se voyait clairement, mais je ne peux me résoudre à penser la même chose..

― Ce n'est pas si grave, ce n'est pas de ta faute ni de la sienne.

Gloxinia, te savoir dans ce monde sans pouvoir être à tes cotés m'es encore plus douloureux que de ne pas pouvoir être avec toi sachant que tu n'es plus de ce monde..

― King, emmène moi à Kamelott.

― Quoi mais tu es malade, Kamelott est assiégé par Zeldris, le plus puissant des 10 commandements, tu risques-

― King, il ne me fera rien, s'il te plait.

― Tu risques d'être en danger, protesta la géante.

― Je vous en supplie, magenouillais-je.

Le roi des fées actuel soupira longuement avant de faire apparaitre le champ temporel. Je me redressa vivement en souriant.

― Merci !, le remerciais-je.

― King !

― Tu as intérêt à revenir en vie, je ne veux avoir ta mort ur la conscience.

― Je suis immortelle ne l'oublies pas !

Avant qu'il n'ai eu le temps de parler je sauta dans son champ temporel pur me retrouver dans le château de camelot.

Dès l'instant où j'étais dans le château, Zeldris apparut devant moi. Comment-

Il dégaina son épée dans ma direction, le regard froid.

― Tu es la compagne de Gloxinia, dit-il simplement.

Terrifiée, j'hocha simplement la tête, inconsciemment des fleurs poussent tout autour de moi. Zeldris sembla amusé par cette scène et baissa son épée, en me considérant surement pas comme une menace.

― Je veux bien t'accordé la beauté de ton pouvoir mais tu restes faible, tu ne nous seras d'aucune utilité.

― Pourquoi l'avoir transformé en démon ?, fis-je.

― Il l'a décidé de son propre chef, si tu veux tout savoir.

― C'est impossible je ne te crois pas..

Il sembla se moquer royalement de ce que je disais.

― Que fais-tu ici ?

― Je recherche Gloxinia.

― Je suis désolé de te l'apprendre mais il n'est plus là, il ne répond non plus, peut-être est-il mort qui sait.

Je le regarda furieuse.

― Il ne peut être mort !

A suivre...